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Virus: l’Angleterre veut reconfiner, toujours plus de restrictions en Europe

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L’Angleterre s’apprête à se reconfiner jusqu’au 1er décembre et d’autres pays européens prennent des mesures de plus en plus strictes pour tenter de contenir la nouvelle flambée de Covid-19, les Etats-Unis enregistrant également un chiffre record de 94.000 contaminations en 24 heures.

Abandonnant l’approche locale qu’il défendait jusqu’à présent, le Premier ministre Boris Johnson va annoncer lundi un reconfinement à partir de mercredi et jusqu’au 1er décembre, avec fermeture des commerces non essentiels, mais les crèches, écoles et universités resteront ouvertes, selon le Times.

Pubs et restaurants fermeraient pendant des semaines, portant un nouveau coup dur à une industrie déjà très affectée par la pandémie, d’après The Daily Mail. Selon le tabloïd, le dirigeant conservateur a été poussé par ses conseillers scientifiques à agir pour donner un brusque coup de frein à la pandémie et permettre aux familles de se réunir à Noël.

Le nombre d’infections et d’hospitalisations en Angleterre a dépassé le pire scénario envisagé, ont alerté les scientifiques du groupe Sage, qui conseille le gouvernement, dans une note publiée vendredi.

La pandémie a déjà fait plus de 46.000 morts au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé en Europe, qui s’apprête à dépasser le million de cas.

Toutefois, des sources gouvernementales ont indiqué au Times et au Telegraph que la décision définitive n’avait pas encore été prise, Boris Johnson comptant d’abord réunir son cabinet pour s’assurer du soutien de ses ministres.

Plus de la moitié de la population en Angleterre subit actuellement des restrictions. Le Pays de Galles est déjà confiné, et l’Irlande du Nord est en confinement partiel.

L’Angleterre suivrait ainsi la France, reconfinée jusqu’au 1er décembre. La Belgique a annoncé vendredi un confinement plus sévère, et l’Allemagne a également durci les restrictions en place dans le pays pour ralentir la pandémie.

Le Portugal s’apprête également à annoncer de nouvelles mesures, et la Grèce a annoncé samedi une confinement partiel d’un mois à Athènes et dans les autres grandes ville du pays à partir de mardi.

L’objectif est d' »essayer de sauver les fêtes de Noël », a expliqué le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

Contrairement au confinement du printemps, les écoles, les hôtels, les salons de coiffures et les commerces de détails resteront ouverts à travers le pays. En revanche, bars, restaurants, lieux d’attraction et salles de sport demeureront portes closes.

En Italie, l’opposition aux restrictions a donné lieu à des heurts vendredi soir à Florence entre la police et des dizaines de manifestants, dont certains ont lancé des cocktails Molotov, des bouteilles et des pierres, ont renversé des poubelles et cassé des caméras de surveillance. Une vingtaine d’entre eux ont été arrêtés.

« Nous avons vécu une nuit surréaliste, terrible et douloureuse à Florence », a écrit samedi matin le maire de Florence, Dario Nardella, sur sa page Facebook.

« Ce n’est pas ainsi qu’on exprime ses griefs, ce n’est pas ainsi que l’on fait entendre sa souffrance. Ce n’est que de la violence pour la violence, gratuite », a-t-il dénoncé.

Afin d’assouplir les restrictions, la Slovaquie a elle choisi de lancer samedi un programme de dépistage du coronavirus au sein de l’ensemble de la population avec des tests antigéniques, une première mondiale, d’ores et déjà critiquée pour une mauvaise préparation.

Quelque 45.000 professionnels de la santé, de l’armée et de la police ont été déployés pour effectuer les tests dans ce pays de 5,4 millions d’habitants, dans environ 5.000 points de dépistage ouverts samedi et dimanche.

Toute personne ne disposant pas de certificat de test négatif risque de se voir infliger une lourde amende si elle est contrôlée par la police hors de chez elle. Les cas positifs doivent s’isoler chez eux pendant 10 jours.

Près de 1,2 million de morts

Sur l’ensemble de l’Europe, qui compte plus de 276.000 décès depuis le début de la pandémie, le nombre de cas supplémentaires enregistrés a bondi de 41% en une semaine, représentant la moitié des cas signalés ces sept derniers jours dans le monde.

Et au moins 14 pays européens ont connu cette semaine un nombre record d’hospitalisations liées à la pandémie.

Les pays européens constituent ainsi la troisième région la plus touchée derrière l’Amérique latine et les Caraïbes (11,2 millions de cas) et l’Asie (10,5). Sur l’ensemble de la planète, ce sont plus de 45 millions d’êtres humains qui ont été atteints, dont près de 1,2 million ont perdu la vie.

Les Etats-Unis ont eux enregistré plus de 94.000 cas au cours des dernières 24 heures, le chiffre le plus élevé depuis le début de la pandémie, selon un comptage de l’université Johns Hopkins.

Ils sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 229.710 décès pour 9.048.177 cas recensés.

Vendredi, le président Donald Trump a cependant de nouveau minimisé la gravité du Covid-19, dont il s’est lui-même remis. « Nous voulons juste un retour à la normale », a-t-il dit. « Si vous l’attrapez, vous irez mieux, et ensuite vous serez immunisés », a-t-il lancé à la foule dans le Michigan où il faisait campagne tambour battant pour sa réélection.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

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Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.

Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.

Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte.  Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.

L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.

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