Coronavirus
Virus: des visières artisanales pour soutenir les médecins vénézuéliens sous-équipés
Un rivet, deux rivets et la visière est prête: dans un quartier pauvre de Caracas, cinq jeunes Vénézuéliens fabriquent des protections faciales qu’ils offrent aux médecins, largement sous-équipés dans leur lutte contre la pandémie de coronavirus.
« C’est notre devoir », explique Angelo Rangel depuis l’atelier du quartier d’El Cementerio où il confectionne les écrans de protection avec quatre amis.
Depuis qu’ils ont commencé à mettre la main à la pâte en juillet, ils ont déjà fabriqué 720 unités qui ont toutes été données à des professionnels du secteur de la santé par le biais d’organisations non-gouvernementales.
Des rivets aux pinces, jusqu’à la visière protectrice et à la courroie de maintien pour la tête, tout le matériel a été acheté grâce à des dons.
« Je n’ai pas d’usine, je ne travaille pas pour l’Etat, je ne suis qu’une goutte d’eau au milieu de l’océan. Je fais ce que je peux », explique Angelo qui gagne sa vie en travaillant pour des ONG. Il voit dans son activité bénévole « un devoir » qui lui permet de se maintenir dans la société vénézuélienne, plongée dans la pire crise économique de son histoire récente.
Le matériel de protection mis à disposition des médecins, infirmières et brancardiers « est très limité » dans les établissements publics, souligne Mauro Zambrano, responsable syndical dans le milieu hospitalier à Caracas. Selon lui, seule la moitié des besoins en gants et masques chirurgicaux est satisfaite dans les hôpitaux de la capitale. Les médecins sont d’ailleurs parfois obligés d’utiliser les masques plusieurs fois.
Alors, le matériel que fabriquent Angelo et ses amis, même s’il est loin d’être « suffisant » représente « une aide inestimable », souligne Mauro Zambrano.
Mais les visières ne remplacent pas les masques. En France, porter uniquement l’un de ces écrans de protection sans masque expose à une amende dans les lieux où le port du masque est obligatoire. Dans d’autres pays, les visières viennent en complément du masque.
« On sait faire de tout »
Le gouvernement du président socialiste Nicolas Maduro se targue d’avoir réussi à « freiner » la pandémie grâce à un système de confinement baptisé « 7+7 » où une semaine de confinement strict alterne avec une semaine de confinement « assoupli ».
Officiellement, le Venezuela, pays de 30 millions d’habitants, a recensé un peu plus de 90.000 cas de coronavirus et environ 800 décès liés à la maladie. Mais des ONG comme Human Rights Watch et l’opposition vénézuélienne pensent que ces chiffres sont bien en deçà de la réalité.
L’ONG vénézuélienne Médicos unidos (Médecins unis) a ainsi recensé 237 décès dus au Covid-19 dans le seul milieu médical.
Le local dans lequel Angelo et ses amis confectionnent les visières était un ancien atelier de couture. En guise de loyer, les cinq jeunes donnent, quand ils le peuvent, des médicaments à la propriétaire.
« Maintenant, on sait vraiment faire un peu de tout », raconte Leyermer Mujica, pâtissier de 24 ans, qui, lorsqu’il n’a pas les mains dans la crème fraîche et les oeufs, joue de la pince pour fixer les rivets sur les visières.
Mais Angelo, Leyermer et leurs amis ont rapidement été rattrapés par la réalité vénézuélienne… et l’inflation galopante qui a atteint 844% entre janvier et septembre, selon les chiffres de la Banque centrale.
Aujourd’hui, même les prix exprimés en dollars sont sujets à l’inflation. Et les trois dollars que les bénévoles consacraient à chaque visière à leurs débuts sont désormais bien trop justes.
« Il faut pas mal chercher » pour trouver le matériel, résume Angelo.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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