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Virus: Espagne vers le couvre-feu, record de contaminations aux Etats-Unis

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L’Espagne devrait ouvrir la voie dimanche à l’instauration d’un couvre-feu dans plusieurs de ses régions, énième mesure drastique sur un continent européen durement frappé par la deuxième vague du coronavirus, qui entraîne des records de contaminations également aux Etats-Unis.

Le gouvernement de Pedro Sanchez doit décréter dimanche matin un nouvel état d’alerte, autorisant les restrictions, le deuxième dans le pays après celui proclamé en mars, et qui avait duré jusqu’en juin.

Samedi soir, au moins neuf régions espagnoles avaient demandé au gouvernement central de proclamer l’état d’alerte, sachant que certaines zones géographiques ont déjà pris les devants avec des restrictions locales, comme Madrid, la Castille-et-Leon (nord), la région de Valence (est) et la ville de Grenade (sud).

M. Sanchez avait préparé le terrain vendredi en assurant que la situation était « grave », que « les prochaines semaines et les prochains mois » seraient durs, très durs », et qu’il était « prêt à adopter toutes les mesures nécessaires » pour freiner l’épidémie.

Deux jours plus tôt, l’Espagne était devenu le premier pays de l’Union européenne et le sixième au monde à dépasser le million de cas de Covid-19, le chef du gouvernement ayant même révélé vendredi que le nombre réel de personnes infectées par le coronavirus en Espagne était en fait supérieur à trois millions. Le nombre de décès est proche de 35.000.

Incidents à Rome

Le couvre-feu a déjà été instauré dans plusieurs pays européens. En Italie, trois régions l’ont adopté ces derniers jours, celles de Rome (Latium), Milan (Lombardie) et Naples (Campanie). Au moins deux autres régions, le Piémont et la Sicile, leur emboiteront le pas dans la semaine.

Dans la nuit de samedi à dimanche, des dizaines de manifestants d’extrême droite protestant contre le couvre-feu ont affronté les forces de l’ordre antiémeute dans le centre historique de la capitale.

Les manifestants ont attendu jusqu’à une minute avant minuit pour déclencher des feux d’artifice aux couleurs du drapeau italien, porter des cagoules et lancer des fusées éclairantes et des pétards sur la police. Sept protestataires ont été interpellés, et deux policiers ont été blessés, selon le quotidien La Repubblica.

A Naples, des incidents avaient déjà éclaté la nuit précédente, lorsque des jeunes s’opposant au couvre-feu avaient affronté les forces de l’ordre, en brandissant également des pancartes réclamant des compensations financières.

Quelque 20.000 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés lors des 24 dernières heures, selon le comptage annoncé par les autorités samedi, un record national. Au total, plus de 500.000 cas d’infection et 37.000 décès ont été enregistrés en Italie, premier pays européen à avoir été durement frappé par la pandémie.

Le Premier ministre Giuseppe Conte a déclaré qu’il ne voulait pas imposer un nouveau confinement national. Il pourrait toutefois annoncer de nouvelles restrictions dimanche, comme la réduction des heures d’ouverture des restaurants et des bars et la fermeture des gymnases publics et des piscines.

Bruxelles durcit les mesures nationales

En Belgique, les autorités bruxelloises ont décidé d’avancer à 22H00 le couvre-feu imposé dans le pays, et ont ordonné la fermeture des magasins à 20H00 ainsi que l’interdiction des activités culturelles et sportives à partir de lundi.

Ce nouveau tour de vis va au-delà des décisions prises vendredi par le gouvernement pour l’ensemble du royaume et suit les mesures annoncées par les autorités de la Wallonie, particulièrement touchée par la pandémie.

En France, les députés ont voté samedi la prolongation jusqu’au 16 février de l’état d’urgence sanitaire, un régime d’exception qui autorise l’exécutif à mettre en place des restrictions face à la crise.

Le couvre-feu (21H00 à 06H00), qui concernait 20 millions de personnes, est étendu à partir de samedi à 46 millions d’habitants de ce pays au total, et ce pour six semaines. L’épidémie y a déjà contaminé plus d’un million de personnes.

45.422 nouveaux cas de Covid-19 y ont été enregistrés en 24 heures, un nouveau record, et près de 2.500 malades étaient hospitalisés en réanimation samedi.

Sur l’ensemble du continent européen, le nombre des contaminations s’approche des 8,5 millions et plus de 260.000 personnes sont mortes de cette maladie. Dont quelque 10.003 en Allemagne, un pays jusqu’ici relativement épargné mais désormais frappé de plein fouet par le rebond épidémique.

Personnalités infectées à l’Est

Plusieurs pays de l’Est, où la situation se dégrade, imposent samedi de nouvelles mesures, à l’image de la Pologne, dont l’intégralité du territoire est désormais en « zone rouge », synonyme de nombreuses restrictions.

En Slovaquie voisine, un couvre-feu nocturne est entré en vigueur samedi – il sera maintenu jusqu’au 1er novembre. Et en République tchèque, un autre pays limitrophe, où le taux de contamination et de décès est le pire d’Europe sur les deux dernières semaines, un confinement partiel est déjà instauré jusqu’au 3 novembre.

Un confinement partiel s’applique aussi dès samedi en Slovénie, dont le ministre des Affaires étrangères Anze Logar a été testé positif, après avoir bouclé une tournée dans les pays baltes. Ses trois homologues dans ces Etats, qui l’avaient rencontré, ainsi que la cheffe de l’opposition au Bélarus Svetlana Tikhanovskaïa, se sont placés samedi en quarantaine.

Deux autres personnalités politiques d’Europe de l’Est ont annoncé leur infection, le président polonais, Andrzej Duda, et le maire de Kiev, l’ancien boxeur Vitali Klitschko.

La pandémie a fait au moins 1.145.847 morts dans le monde depuis fin décembre, d’après un bilan établi par l’AFP samedi.

Les Etats-Unis présentent les bilans les plus lourds, avec un total de 8.568.625 cas et 224.751 décès. Le nombre de contaminations a connu samedi un record pour le deuxième jour consécutif, avec 88.973 nouveaux cas (79.963 la veille).

L’ex-président Barack Obama a accusé son successeur Donald Trump d’avoir « complètement foiré » dans sa gestion du Covid-19.

Dans les Amériques, la Colombie (30.000 morts) est devenue le 8e pays à franchir le seuil du million de personnes contaminées, après les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Argentine, l’Espagne et la France.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

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Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.

Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.

Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte.  Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.

L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.

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