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Coronavirus

Virus: 50 millions d’infections en Europe, 200.000 morts en Inde

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L’Europe a franchi mercredi soir le seuil symbolique des 50 millions de contaminations au coronavirus, qui a tué plus de 200.000 personnes en Inde, pays  durement touché par l’épidémie de Covid-19 et où il manque de l’oxygène pour les malades.

Plus de 50 millions de personnes ont été infectées par la maladie depuis fin 2019 sur le Vieux Continent, selon un comptage réalisé mercredi à partir de bilans officiels. Parmi les plus de 3,13 millions de morts recensés dans le monde, plus de 1.060.900 l’ont été en Europe.

Une décélération de la pandémie s’observe dans une majorité de pays européens, qui relâchent prudemment les restrictions mises en place pour freiner le dernier rebond de l’épidémie: le nombre quotidien de nouveaux cas est en baisse depuis deux semaines.

Les Pays-Bas ont ainsi rouvert leurs terrasses mercredi et supprimé le couvre-feu, une mesure dont l’introduction en janvier avait déclenché les pires émeutes dans le pays depuis des décennies.

« Les gens sont ravis de venir déjeuner et prendre un verre à l’extérieur, légalement, et de ne pas être critiqués par la police ou les membres du gouvernement », note Sophia Kahtane, gérante de café à La Haye.

Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé du continent, seuls 2.300 nouveaux cas en moyenne par jour sont signalés actuellement, grâce au confinement et à une campagne de vaccination massive lancée dès début décembre, qui a permis d’administrer au moins une dose à 64% de la population adulte.

En France, pays d’Europe le plus touché en nombre total de contaminations détectées (5.565.852 cas), une timide décrue du nombre de nouvelles infections semble enclenchée. Le pays est passé en début de semaine sous la barre, encore élevée, des 30.000 nouveaux cas quotidiens, et envisage une ouverture par étapes en mai et juin. Le président Emmmanuel Macron en présentera les grandes lignes dans la presse régionale vendredi.

L’enjeu de l’oxygène

Cette amélioration européenne contraste avec la situation catastrophique que connaît l’Inde, où l’épidémie flambe, avec près de 6 millions de contaminations pour ce seul mois d’avril, soit le tiers du total enregistré depuis le début de la pandémie.

Au moins 201.187 personnes au total ont succombé du Covid-19, dont 3.293 sur ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé, même si de nombreux experts estiment que le véritable bilan est plus élevé.

Quatrième pays le plus endeuillé derrière les Etats-Unis, le Brésil et le Mexique, l’Inde a reçu mercredi de nouveaux soutiens, de la part du président russe Vladimir Poutine, qui a promis une « aide humanitaire d’urgence » de plus de 22 tonnes de matériel, et de la Suisse, via un million de francs suisses (un peu plus d’un million de dollars).

Face aux insuffisances respiratoires provoquées par le coronavirus, les files d’attente de patients en détresse s’allongent en Inde pour tenter d’obtenir de l’oxygène médical. Des avions cargo ont commencé à livrer des camions-citernes d’oxygène là où il manquait, et un premier train « Oxygen Express » a été mis en service la semaine dernière.

Pénurie d’oxygène en RD Congo, files d’attente devant les hôpitaux au Venezuela, spéculation sur les prix au Pérou, marché noir au Brésil: vital pour un traitement efficace des patients Covid, l’accès à l’oxygène, relativement facile en Europe et en Amérique du Nord, est limité dans beaucoup de pays dits « à faible revenu ou à revenu intermédiaire ». La faute à son coût, à des infrastructures limitées et des obstacles logistiques, selon Unitaid, l’organisation internationale chargée de centraliser les achats de traitements et hébergée par l’OMS.

Bataille vaccinale

Le variant indien, nommé B.1.617, a été détecté dans « au moins 17 pays », selon l’OMS, et suscite encore des interrogations au sein de la communauté scientifique.

Une étude préliminaire rendue publique le 23 avril conclut que le vaccin Covaxin (du laboratoire indien Bharat Biotech) est moins efficace contre ce variant que contre le virus historique, au niveau de la production d’anticorps, mais qu’il offre tout de même une protection. Une nuance importante, qui vaut pour les autres variants: même s’ils rendent les vaccins moins efficaces, cela ne veut pas dire que la vaccination n’est plus efficace du tout.

Mercredi, Ugur Sahin, le patron du laboratoire BioNTech associé à l’américain Pfizer, s’est toutefois dit « confiant » dans l’efficacité de son vaccin contre le variant indien.

Les fabricants travaillent à de nouvelles versions de leur vaccin, adaptées aux variants. Une adaptation indispensable, car « des variants contre lesquels les vaccins actuels pourraient être moins efficaces (…) vont probablement continuer à émerger », met en garde le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Le cap du milliard de doses de vaccins contre le Covid, administrées dans 207 pays ou territoires, a été franchi ce week-end, selon un comptage de l’AFP.

Les Etats-Unis font figure de modèle, et leur président a estimé que le plan de vaccination mis en place dans le pays était « l’un des plus grands succès logistiques » de leur histoire. « Plus de la moitié des adultes ont reçu au moins une injection » et « les décès de personnes âgées ont baissé de 80% depuis janvier », a souligné Joe Biden devant le Congrès américain, tout en ajoutant: « Il reste du travail à faire pour battre le virus, nous ne pouvons pas baisser la garde ».

Dans cette course à la vaccination, un rapport publié mercredi par l’unité de lutte contre la désinformation de la diplomatie européenne estime que la Russie et la Chine se sont engagées dans des campagnes de « dénigrement » pour saper la confiance dans les vaccins approuvés par l’Union européenne afin de placer les leurs.

Le compte Twitter officiel du vaccin russe Spoutnik V a aussitôt réagi et dénoncé « une campagne de désinformation ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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