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Vienne pleure ses morts, l’assaillant tué par la police était un « sympathisant » de l’EI

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Le principal auteur de l’attentat qui a terrorisé Vienne dans la nuit et fait au moins quatre morts avant d’être tué par la police est un « sympathisant » du groupe jihadiste Etat islamique, originaire de Macédoine du Nord, ont annoncé mardi les autorités autrichiennes.

L' »attaque terroriste », selon les termes du chancelier Sebastian Kurz, s’est déroulée lundi soir en plein coeur de la capitale autrichienne, près d’une importante synagogue et de l’Opéra.

Mardi, une grande partie du centre était toujours bouclée. Sur les lieux de l’attentat, des officiers de la police scientifique relevaient des indices.

Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer si l’assaillant a agi seul ou si d’autres suspects ont participé aux fusillades. Ils ont multiplié les opérations mardi, menant 15 perquisitions et procédant à des interpellations, a précisé le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer à l’Agence de presse APA.

« Il est difficile pour nous de dire si l’attaque a été menée par un auteur ou plusieurs », a reconnu la police.

Condamné en 2019

Mardi, des éléments ont commencé à filtrer sur l’identité de l’homme armé qui a été abattu par les forces de l’ordre. Agé de 20 ans, Kujtim Fejzulai était originaire de Macédoine du Nord et aussi détenteur de la nationalité autrichienne, a précisé M. Nehammer à l’agence de presse APA.

Il avait été condamné en 2019 à 22 mois de prison pour avoir tenté de rejoindre la Syrie afin de s’enrôler au sein de l’Etat islamique (EI).

Le gouvernement autrichien avait auparavant indiqué que le jeune homme, armé d’un fusil d’assaut et d’une ceinture d’explosifs factice, était « un sympathisant » de l’EI, selon les indices recueillis dans son logement.

L’Autriche, sous le choc, a décrété trois jours de deuil national après ce que le chancelier Sebastian Kurz a qualifié d' »attaque terroriste répugnante ».

A travers le pays, les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments publics et une minute de silence observée à midi, tandis que les cloches des églises sonnaient.

Le chef du gouvernement, le président Alexander Van der Bellen et d’autres hauts responsables ont participé à une cérémonie en hommage aux victimes.

‘Des centaines de salves’

Les riverains étaient encore sonnés, en oubliant même le confinement entré en vigueur ce mardi pour lutter contre la seconde vague de la pandémie de Covid-19.

Le rabbin de la communauté juive de Vienne, Schlomo Hofmeister, s’est dit « inquiet » que l’attaque ait pu être liée à la synanogue. « Aucun indice ne le confirme mais nous ne pouvons pas l’exclure », a-t-il confié à l’AFP. « Le bâtiment était fermé à ce moment de la journée et ce quartier est LE quartier animé de la ville ».

Il a assisté à la scène depuis la fenêtre de son appartement. « L’homme s’est dirigé en courant vers les clients des bars avec son arme, il a tiré des dizaines, peut-être même des centaines de salves », a-t-il témoigné. « Il faisait doux et c’était la veille du confinement, il a certainement profité de la situation pour faire un bain de sang ».

Parmi les quatre victimes, figurent un homme et une femme âgés, un jeune passant et une serveuse, a précisé le chancelier Kurz.

Quinze personnes restaient hospitalisées, dont trois dans un état critique, selon l’association hospitalière de Vienne.

Des policiers et des soldats ont été mobilisés pour protéger les bâtiments importants de la capitale, et les enfants ont été dispensés d’école mardi.

« Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et nous combattrons ces attaques avec tous nos moyens », a affirmé M. Kurz, alors que cet attentat intervient dans un climat très tendu en Europe.

En France, trois personnes ont été tuées jeudi dans une attaque au couteau à la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice (sud-est) par un jeune Tunisien récemment arrivé en Europe.

Quelques jours auparavant, la décapitation de Samuel Paty, professeur d’histoire qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves dans un cours sur la liberté d’expression, avait choqué en France et au-delà.

L’Autriche avait été jusqu’ici été relativement épargnée par la vague d’attentats islamistes survenue en Europe ces dernières années.

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l’agresseur neutralisé par balle

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l'agresseur neutralisé par balle

Un policier a été blessé au couteau jeudi soir à Paris par un individu qui a ensuite été grièvement blessé par balle par un autre agent. L’incident s’est produit près des Champs-Élysées, suscitant une réponse massive des forces de l’ordre.

Jeudi soir, un policier parisien a été attaqué au couteau par un individu, ce dernier étant ensuite grièvement blessé par un autre agent. Selon une source policière, l’agresseur avait été refoulé d’une boutique Louis Vuitton avant de prendre la fuite, un couteau à la main. Lors de son arrestation, l’homme a fait volte-face et blessé un policier à l’oreille.

L’agent blessé appartient à la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre sur les réseaux sociaux, soulignant l’efficacité de l’intervention des policiers.

La scène s’est déroulée non loin des Champs-Élysées, où un impressionnant dispositif de sécurité a été rapidement mis en place. Des camions de déminage et plusieurs véhicules de gendarmerie et de police ont encerclé la zone, la rendant inaccessible aux passants.

Selon Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIe arrondissement, l’individu, soupçonné de vol à la tire, a résisté à son arrestation en blessant un policier au bras avec un couteau. En réaction, un collègue a riposté par balle, atteignant l’assaillant à l’abdomen. L’homme a été réanimé sur place avant d’être transporté à l’hôpital.

Linda Kebbab, secrétaire nationale du syndicat de police Un1té, a salué le sang-froid et le professionnalisme du policier qui a neutralisé l’assaillant, notant que ce dernier n’était sur le terrain que depuis deux jours.

Cet incident survient à seulement huit jours de l’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, un événement pour lequel la capitale prévoit de déployer un important dispositif de sécurité.

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