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A Nice, les catholiques prient sous haute sécurité après l’attaque

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Sous haute sécurité, les catholiques de Nice se recueillent dimanche pour la Toussaint avec une prière particulière pour les trois victimes de l’attaque dans une de leurs églises jeudi menée par un jeune tunisien « manifestement » venu en France « pour tuer », selon le ministre de l’Intérieur.

Sur le front de l’enquête, le nombre de personnes placées en garde à vue s’élève désormais à six, a indiqué dimanche une source judiciaire. L’auteur présumé de l’attaque au couteau de jeudi, un Tunisien de 21 ans, blessé grièvement lors de son arrestation, est toujours hospitalisé et n’a pas pu être entendu par les enquêteurs.

A Nice dimanche, de nombreux fidèles sont venus assister aux différentes messes de la Toussaint dans des églises surveillées par des de militaires mitraillette à la main.

« J’appréhendais, j’avais peur de venir », explique Claudia, 49 ans, qui, rassurée par la présence des forces de l’ordre s’est décidée finalement à assister à l’office religieux.

« Il faut montrer qu’on n’a pas peur, que nous sommes là », poursuit-elle.

Le déploiement des forces de sécurité a été renforcé dans toute la France, placée en vigilance maximale attentats.

Le maire de Nice, Christian Estrosi, doit pour sa part assister à une cérémonie de recueillement dimanche soir dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption, où trois fidèles ont été tués.

La Toussaint, parmi les principales fêtes catholiques, célèbre chaque 1er novembre les saints connus ou inconnus. Le lendemain, les prières s’adressent aux défunts à qui l’on rend visite au cimetière.

Malgré la propagation du Covid-19 qui a conduit au reconfinement des Français, les cultes ont obtenu auprès des pouvoirs publics une dérogation jusqu’à lundi inclus après quoi les messes avec public seront suspendues pendant un mois.

« Il faut pouvoir donner le signal à d’autres que nous restons debout! Notre liberté d’expression c’est justement notre liberté d’ouvrir nos églises où nous proclamons que notre foi est un message d’amour », a insisté l’évêque de Nice, Mgr André Marceau dans une interview samedi au quotidien Nice-Matin.

Tout en appelant les musulmans à « prendre des mesures » contre l’extrémisme, il a affirmé ne pas « être Charlie », en référence à l’hebdomadaire satirique qui avait publié les caricatures de Mahomet.

La Tunisie coopère

A Toulouse, des imams et leur famille ont participé à une messe dans une église d’un quartier populaire: « Ces gens sans esprit ni raison veulent faire une autre interprétation (du Coran). Nous la récusons fermement », a déclaré au côté du curé de l’église du Saint-Esprit de Bagatelle l’un des imams de la mosquée Al-Rahma, Lahouary Siali.

Après la décapitation mi-octobre d’un professeur de collège de la région parisienne qui avait montré ces dessins à ses élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression, Emmanuel Macron avait défendu le droit à la caricature au nom de la liberté d’expression, suscitant des manifestations et des appels au boycott des produits français dans certains pays musulmans.

Samedi, le chef de l’Etat a tenté dans un entretien à la chaîne qatarie Al-Jazeera d’apaiser la situation en disant comprendre que des musulmans puissent être « choqués » par ces caricatures, mais qu’elles ne justifiaient pas la violence.

Concernant l’enquête, le parquet national antiterroriste tente de déterminer si l’assaillant de Nice a bénéficié de complicités pour mener cette attaque « terroriste islamiste » selon les termes d’Emmanuel Macron.

Deux hommes âgés de 25 et 63 ans ont été interpellés samedi au domicile d’un individu arrêté quelques heures plus tôt, selon une source judiciaire.

Ce dernier, un ressortissant tunisien de 29 ans, est soupçonné d’avoir côtoyé l’assaillant, Brahim Issaoui.

Issaoui, 21 ans, « n’était présent sur le territoire national que depuis quelques heures. Il est manifestement venu là pour tuer. Comment expliquer sinon pourquoi il s’est armé de plusieurs couteaux à peine arrivé », a affirmé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dans un entretien publié dimanche.

« La poursuite de l’analyse » des deux téléphones retrouvés dans ses affaires et « l’enquête côté tunisien » seront « déterminantes », avait indiqué samedi à l’AFP une source proche du dossier.

Le chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi a appelé ses ministres de l’Intérieur et de la Justice à coopérer pleinement avec les autorités françaises. Issaoui, qui avait des antécédents judiciaires de droit commun – violence et drogue -, avait quitté mi-septembre la Tunisie.

Selon une source proche de l’enquête, il est arrivé à Nice mardi et a été repéré par des caméras de vidéosurveillance à proximité de la basilique la veille des faits.

Arrivé clandestinement en Europe par l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre, il aurait débarqué sur le continent, à Bari, dans le sud de l’Italie, le 9 octobre.

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Disparition de Lina : une «opération coordonnée d’envergure» est en cours

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Disparition de Lina : une «opération coordonnée d’envergure» est en cours

Les enquêteurs intensifient leurs efforts suite à la mystérieuse disparition de l’adolescente de 15 ans.

La disparition inquiétante de Lina, 15 ans, mobilise fortement les forces de l’ordre. Dans le cadre de l’enquête en cours, une « opération coordonnée d’envergure » a été lancée, comme l’a révélé la procureure de Saverne, Aline Clérot, dans un communiqué ce vendredi 29 septembre.

L’opération, focalisée sur « plusieurs points de la zone potentielle de disparition de Lina » dans le Bas-Rhin, vise à vérifier des « informations utiles à l’enquête ». Elle est conjointement menée par la section de recherches de Strasbourg et le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin. Soucieuse de l’intégrité de l’enquête, la procureure « en appelle à la retenue et à la civilité de chacun ».

Sur les lieux, un véhicule stationné dans le village de Bellefosse, proche du lieu supposé de la disparition de l’adolescente, a été minutieusement examiné. Curieusement, « cette zone n’avait pas fait l’objet d’un ratissage jusqu’à présent ». Des prélèvements d’ADN ont été effectués sur la voiture, mais les riverains interrogés n’ont pu fournir d’informations pertinentes sur les occupants de la maison devant laquelle elle était garée.

Rappelons que Lina a disparu samedi dernier en se dirigeant vers la gare de Saint-Blaise-la-Roche, un trajet qu’elle effectuait régulièrement. Entre 11h15 et 11h30, deux témoignages confirment l’avoir aperçue sur le chemin menant à la gare. Elle devait y prendre un train en direction de Strasbourg pour rejoindre son petit ami. Son téléphone, encore introuvable, a été localisé pour la dernière fois à 11h22.

Lors d’une conférence de presse mardi, la procureure avait affirmé qu' »aucune piste » n’était exclue. Malgré plusieurs recherches approfondies et le sondage de points d’eau, aucune trace probante n’a été trouvée.

Lina, entrée cette année en CAP aide à la personne près de Saint-Blaise-la-Roche, vit dans une famille recomposée suite à la séparation de ses parents. Elle est la fille unique d’une mère infirmière. La communauté locale, tout comme la famille de l’adolescente, attend anxieusement des nouvelles.

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Dunkerque : l’épouse du professeur poignardé avoue l’avoir tué

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Dunkerque : l'épouse du professeur poignardé avoue l'avoir tué

L’épouse du professeur retrouvé mort le 18 septembre dernier près de Dunkerque a avoué l’avoir tué.

L’épouse du professeur poignardé à mort à son domicile près de Dunkerque a avoué l’avoir tué au cours de sa garde à vue qui a débuté mercredi et se poursuit encore, ont confirmé des sources concordantes. Cette femme d’une trentaine d’années, maître de conférences en littérature et enseignante à l’Université du Littoral Côte d’Opale comme son mari défunt, avait initialement alerté la police en prétendant que son mari était victime de cambrioleurs. Elle a ensuite avoué avoir commis le meurtre.

L’homicide a été découvert lundi dans un quartier résidentiel de Rosendaël, dans l’agglomération de Dunkerque, après la découverte d’un homme poignardé chez lui. Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte.

L’épouse, conseillère municipale de Dunkerque et élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, actuellement ministre chargé du Logement, avait été placée en garde à vue mercredi afin de confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l’enquête.

Des éléments matériels suspects ont été retrouvés près du domicile, notamment deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche, un ordinateur portable, et une entaille sur la main gauche de la femme correspondant à celle d’un gant retrouvé sur place. L’analyse des smartphones laissait supposer des tensions dans le couple, et des incohérences ont été relevées dans le récit des faits.

Le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, a exprimé sa profonde émotion et ses sincères condoléances aux proches de la victime suite à ce terrible drame.

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Fusillade à Béziers : Un jeune homme de 21 ans tué dans une possible affaire liée au trafic de drogue

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Fusillade à Béziers : Un jeune homme de 21 ans tué dans une possible affaire liée au trafic de drogue
©VilledeBéziers

Une fusillade survenue dans le quartier de La Devèze à Béziers a entraîné la mort d’un homme de 21 ans et la blessure d’un autre de 18 ans. La police soupçonne un règlement de comptes lié au trafic de drogue.

Une fusillade s’est déroulée dans la nuit de mardi à mercredi à Béziers, dans le quartier de La Devèze, près d’un point de deal. Un jeune homme de 21 ans a été mortellement touché au sternum par des tireurs descendus d’une autre voiture alors qu’il était à bord d’un véhicule avec d’autres personnes. Malgré son transfert à l’hôpital, il n’a pas survécu à ses blessures. Un autre individu âgé de 18 ans a également été blessé dans la fusillade.

L’enquête, confiée à la police judiciaire, a révélé la présence d’une centaine de douilles sur les lieux, principalement de calibre 7.62, qui correspond au calibre des fusils d’assaut tels que les Kalachnikov. Une voiture potentiellement liée aux tireurs a été découverte incendiée près de Béziers.

Le maire de Béziers, Robert Ménard, a qualifié cet incident de règlement de comptes. Il a souligné que le lieu de la fusillade était un point de deal bien connu dans le quartier. Il a également mis en avant les enjeux financiers importants liés au trafic de drogue, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Le maire a appelé à un renforcement de la présence policière dans ces zones pour prévenir de tels événements tragiques.

Robert Ménard a également évoqué la responsabilité des consommateurs de drogue dans ce type de situation, en soulignant que sans demande, il n’y aurait pas d’offre de drogue. Il a souligné que le trafic de drogue impliquait non seulement des individus criminels, mais également des consommateurs issus de divers milieux.

Cette fusillade met en lumière les problèmes liés au trafic de drogue et à la violence qui en découle, ainsi que les défis auxquels les autorités locales et nationales sont confrontées pour tenter de contrôler ces activités illégales et prévenir les incidents violents.

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