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US Open: Serena lutte, Medvedev, Thiem et Azarenka impressionnent

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Serena Williams a livré un nouveau combat mercredi pour atteindre le dernier carré de l’US Open où elle chasse un 24e titre record en Grand Chelem, contrairement à sa future adversaire Victoria Azarenka, Daniil Medvedev et Dominic Thiem qui ont fortement impressionné.

Williams, qui s’est imposée 4-6, 6-3, 6-2, n’a plus perdu avant les demies à l’US Open depuis 2007.

Mais mercredi, contre la Bulgare Tsvetana Pironkova, qui revenait à la compétition après trois ans d’arrêt, l’Américaine a difficilement débuté son match. « J’étais fatiguée. J’avais les jambes lourdes, je manquais d’énergie », a-t-elle reconnu.

Si bien que Pironkova, totalement libérée et décomplexée, variant énormément ses coups, a remporté la première manche et enchaîné par un break d’entrée de 2e set.

Serena est alors redevenue Serena et a fait du Serena: les cris de rage sont devenus des hurlements et elle est petit à petit revenue dans la partie, en débreakant immédiatement. « Je continue de me battre, je ne baisse jamais les bras et j’avance… », a-t-elle martelé.

Reste qu’à bientôt 39 ans, Serena Williams s’est offert une nouvelle bataille éreintante après avoir également écarté, en trois sets et avec le même type de difficultés, Maria Sakkari en 8e et Sloane Stephens au 3e tour.

Or elle devra enchaîner sa demi-finale dès jeudi, face à Azarenka contre laquelle elle a remporté deux finales mémorables en 2012 et 2013.

Raclée

Et, au vu de la raclée infligée à Elise Mertens (18e) 6-1, 6-0, la Bélarusse (27e) semble avoir retrouvé tout son tennis avec, en plus, la joie de vivre et de jouer.

« Je suis contente d’être ici, avec ma famille, ma mère qui nous fait la cuisine tous les soirs, et de jouer dans le jardin avec mon fils », a raconté la joueuse de 31 ans, qui a mis sa carrière entre parenthèses pour accoucher en 2016.

La perspective de retrouver la reine de Flushing Meadows la ravit. « Est-ce que ça aurait pu être mieux? », a-t-elle commenté.

Dans le bas de tableau masculin, nettement plus relevé que le haut, surtout depuis la disqualification de Novak Djokovic, Medvedev (5e) est sorti vainqueur sans appel du duel face à son compatriote Andrey Rublev (14e) qu’il côtoie sur les courts depuis leurs jeunes années.

Célébration

Le finaliste de l’an dernier, qui a tranquillement franchi tous ses tours jusque-là, passait contre Rublev son premier test. Reçu avec mention ! Malgré une opposition bien plus appuyée, Medvedev n’a pas encore cédé le moindre set, s’imposant 7-6 (8/6), 6-3, 7-6 (7/5).

« Il jouait mieux que moi au premier set, (mené dans le tie-break) je savais que je devais prendre des risques parce que si je ne faisais que renvoyer la balle, il me battrait », a-t-il déclaré.

En sauvant trois balles de set à 3-6 dans le tie-break de la première manche puis en décrochant le set dans la foulée, Medvedev a pris un énorme ascendant sur le match.

Mais alors qu’il dominait, il a soudain ressenti des douleurs physiques, à une épaule d’abord puis aux cuisses. Un temps-mort médical puis un rapide massage lui ont permis de tenir le coup.

« C’est la première fois cette année que je célèbre une victoire sur le court parce que physiquement ça aurait été dur si j’avais perdu ce 3e set », a-t-il confié.

Il affrontera vendredi Dominic Thiem, dans ce qui ressemble sur la papier à une finale avant la lettre.

L’Autrichien n’a en effet fait qu’une bouchée de l’Australien Alex De Minaur (28e), 6-1, 6-2, 6-4.

Un score sans appel, qui a illustré la supériorité du 3e mondial, plus agressif, puissant et précis du fond de ligne. « Le score des deux premiers sets donne l’impression que ce fut facile, mais ce fut intense et nos échanges ont été de longs rallyes », a néanmoins expliqué Thiem.

Et cela s’est encore intensifié un peu plus dans le troisième, De Minaur parvenant à débreaker pour la première fois pour égaliser à 3-3. Mais Thiem a alors encore élevé son niveau de jeu pour se donner le droit de jouer sa première demi-finale à l’US Open, en espérant qu’elle le mène à une deuxième finale de Grand Chelem, après celle perdue en février à l’Open d’Australie.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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