Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

US Open: Novak Djokovic en mission pour devenir le « GOAT »

Article

le

us-open:-novak-djokovic-en-mission-pour-devenir-le-« goat »

S’il remporte l’US Open, qui débute lundi, Novak Djokovic peut devenir l’indiscutable GOAT (Greatest Of All Time, meilleur joueur de tous les temps) du tennis, en portant à 21 le record de titres majeurs avec, en prime, le Grand Chelem sur une saison.

Plus que sept victoires consécutives sur le ciment new-yorkais et le N.1 mondial, déjà au Panthéon de son sport, pourra enfin acter sa supériorité sur Roger Federer et Rafael Nadal, lui qui avait déjà dit se « considérer comme le meilleur » après son sixième sacre à Wimbledon en juillet.

D’autant que le Suisse de 40 ans et l’Espagnol de 35 ans, qui lui contestent encore ce statut avec chacun vingt Grands Chelems au palmarès, seront absents. Le premier en raison d’un genou récalcitrant qui l’oblige à une énième opération, laissant planer le doute sur la suite de sa carrière, le second à cause d’une blessure à un pied.

Mais ces champions, avec lesquels il livre une bataille féroce pour les livres d’histoire depuis presque quinze ans, sont-ils encore seulement ses principaux rivaux ? Hormis sur la terre battue parisienne où Nadal, 13 fois couronné, a fini par tomber de son trône au printemps, au terme d’une demi-finale épique face à « Nole », l’écart semble se creuser.

Le Serbe de 34 ans est désormais confronté à une relève qui en compte dix de moins, appelée à régner sur les courts à plus ou moins courte échéance.

« Il peut le faire »

Cette concurrence est d’abord incarnée par Alexander Zverev: l’homme en forme de l’été a décroché l’or olympique à Tokyo, après lui avoir barré la route en demi-finale, et vient de remporter le Masters 1000 de Cincinnati.

« J’ai extrêmement faim. Je ne suis pas satisfait », a prévenu l’Allemand, 4e mondial, qui pourrait se dresser sur sa route en demi-finale. Il avait touché du doigt son premier Majeur à New York l’an passé, mais Dominic Thiem l’avait renversé en finale. L’Autrichien ne défendra d’ailleurs pas son titre, blessé au poignet droit.

Le Russe Daniil Medvedev (N.2), impuissant face à Djokovic en finale de l’Open d’Australie en février, le Grec Stefanos Tsitsipas (N.3) écœuré sur la dernière marche de Roland-Garros en juin, le Russe Andrey Rublev (N.7), voire même l’Italien Matteo Berretini (N.8), vain résistant de Wimbledon, rêvent aussi de le priver d’un exploit historique, alors que personne depuis Rod Laver en 1969 n’est parvenu à réussir le Grand Chelem la même année.

L’Australien, roi incontesté du tennis avant l’ère open, avait une première fois réalisé cette performance en 1962, vingt-quatre ans après l’Américain Don Budge.

« Ce que Novak a accompli cette année est quelque chose d’extraordinaire. Je crois vraiment qu’il peut le faire. Il a fait 75% du chemin. Il va jouer sur dur, probablement sa meilleure surface. Il est le grand favori », a estimé Nadal début août.

Attention au « Djoker »

Même son de cloche chez Medvedev, finaliste à l’US Open en 2019 et récent vainqueur du Masters 1000 de Toronto: « Novak sera LE prétendant à la victoire. Il a déjà gagné 20 Majeurs. Il a de l’expérience. C’est donc un homme sous pression, mais je pense qu’il aime ça ».

Cette propension à se sublimer, à renverser des situations mal embarquées, est en effet inscrite dans son ADN, mais le génome a aussi ses failles et Djokovic est aussi capable de basculer dans le côté obscur. Comme l’an passé, disqualifié en 8e de finale après avoir tapé, en proie à la colère et la frustration, dans une balle qui heurta à la gorge une juge de ligne.

Un boulevard s’était pourtant dessiné dans sa quête d’un 4e titre à New York, déjà en l’absence de Federer et Nadal. Mais la pression d’ultra-favori fut alors trop forte à assumer.

« Elle est encore énorme cette fois. Mais j’y suis habitué. Ce n’est pas la première fois. Et la pression, eh bien c’est un privilège. On travaille tous les jours de notre vie pour arriver à ça, pour gagner un Grand Chelem et marquer l’histoire », a-t-il dit vendredi face aux médias.

Après son coup de sang l’an passé, Djokovic s’était promis d’en « tirer une leçon pour progresser en tant que joueur et être humain ». Douze mois plus tard, il a une opportunité unique de s’élever seul au monde, tout en tentant d’avoir la même place que Federer et Nadal dans le cœur des fans.

Sports

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Article

le

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

Lire Plus

Sports

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Article

le

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

Lire Plus

Sports

Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

Article

le

Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

Lire Plus

Les + Lus