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Un revenu minimal horaire garanti pour les livreurs à deux-roues : « C’est une vraie révolution », salue un syndicat

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Des accords ont été signés, jeudi, entre les plateformes de livraison et des instances représentatives des livreurs deux roues indépendants en France. Ils portent sur les salaires et les modalités de travail. Ces accords sont salués par les instances représentatives.

« Un renforcement des droits des travailleurs de la livraison » s’est réjoui Olivier Dussopt, ministre du travail, sur Twitter. Jeudi 19 avril, plusieurs accords ont été signés entre plateformes de livraisons comme Uber Eats et Deliveroo et des instances représentatives des livreurs à deux-roues.

Le principal accord signé porte sur un meilleur encadrement des désactivations de compte des livreurs. C’est le problème numéro un, selon des livreurs interrogés à Paris devant une chaîne de restauration bien connue. « Beaucoup de comptes ont été désactivés l’an passé », explique Aboubacar, qui livre des repas depuis trois ans, il dit avoir été victime d’une désactivation abusive du jour au lendemain. « Nous avons travaillé pendant le confinement et après ça, ils coupent notre compte, c’est malheureux et malhonnête » s’agace le livreur. Depuis, il contourne les règles : « J’utilise le compte d’un collègue, et je suis obligé de m’arranger avec lui pour être payé. »

Cet accord prévoit que désormais, les livreurs devront être informés quand il y aura des incidents ou des signalements les concernants. « On n’est pas informé actuellement, rétorque Aboubacar, on peut se retrouver avec un compte coupé sans avoir été prévenu ».

« C’est une vraie révolution pour les livreurs, analyse Fabian Tosolini, du syndicat Union Indépendants, les plateformes ne pourront plus suspendre ou désactiver un compte sans en avoir averti le livreur et sans lui avoir laissé un temps de décence de contestation et la possibilité d’être accompagné par une organisation syndicale dans cette défense. »

Un autre accord prévoit de garantir un revenu minimal horaire aux livreurs. Les plateformes devront rémunérer les livreurs au minimum 11,75 euros par heure de travail effective. « C’est la certitude pour eux, qu’ils ne pourront pas gagner moins. Aujoud’hui, on estime que 20% des livreurs gagnent moins de 11,75 euros par heure de travail effective. C’est la garantie pour eux qu’une plateforme ne va pas faire subitement du dumping social en proposant des rémunérations très basses », explique Laurent Hilly représentant de la FNAE, syndicat professionnel des indépendants, majoritaire dans le secteur.

La FNAE a signé cet accord, mais il ne s’applique pas encore, car il manque la validation d’une autre instance représentative. La CGT a déjà dit non et estime que ce minimum de 11,75 euros de l’heure ne prend pas en compte l’ensemble du temps d’attente des livreurs, quand il n’y a pas de commandes des clients. L’Union-Indépendants réserve encore sa réponse et doit se prononcer avant le 5 mai après avoir consulté ses adhérents.

France

Perquisition à l’IHU de Marseille : les pratiques de Didier Raoult remises en question

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Perquisition à l'IHU de Marseille : les pratiques de Didier Raoult remises en question
©IhuMarseille

Une perquisition est en cours depuis mercredi matin à l’IHU Méditerranée Infection fondé par le professeur Didier Raoult, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en 2022 par le parquet de Marseille.

L’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection (IHU) de Marseille, déjà secoué par les récentes accusations d’essais cliniques controversés, a été perquisitionné aujourd’hui par des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Cette perquisition intervient dans le cadre de l’information judiciaire en cours ouverte l’année dernière, comme l’a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.

L’institut dirigé autrefois par le Professeur Didier Raoult est au cœur d’une controverse croissante depuis que des allégations d’essais cliniques sauvages ont été portées à sa connaissance. Ces essais auraient été réalisés sur pas moins de 30 000 patients pendant l’épidémie de Covid-19. À l’époque, le virus venait d’arriver en France et le Professeur Didier Raoult, alors directeur de l’hôpital, avait annoncé avoir trouvé un traitement prometteur : l’hydroxychloroquine.

Cependant, plusieurs médecins et pharmacologues ont vivement critiqué les méthodes utilisées par certains biologistes et cliniciens de l’IHU, notamment pendant la crise sanitaire. Dans une tribune publiée dans Le Monde le 28 mai, ces professionnels de la santé dénoncent de graves manquements aux règles élémentaires de la réglementation en matière de santé et de recherche.

Suite à la parution de cette tribune, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé qu’elle allait saisir la justice concernant ces essais cliniques présumés, qui semblent avoir été menés en dehors des cadres juridiques régissant ce type d’expériences. Cette décision de l’ANSM marque une nouvelle étape dans l’enquête en cours et reflète la volonté de faire toute la lumière sur ces pratiques médicales controversées.

L’IHU de Marseille, renommé pour ses travaux de recherche dans le domaine des maladies infectieuses, est désormais confronté à un défi majeur pour regagner la confiance du public et rétablir sa réputation. Les résultats de l’enquête en cours permettront de déterminer les éventuelles responsabilités et conséquences légales découlant de ces essais cliniques présumés.

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France

TotalÉnergies, assigné en justice pour « inaction climatique », au tribunal ce mercredi

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TotalÉnergies, assigné en justice pour « inaction climatique », au tribunal ce mercredi

Ils appellent un géant pétrolier à réduire urgemment son empreinte carbone. Sous pression, TotalEnergies retrouve ce mercredi 31 mai les militants du climat au tribunal de Paris : une coalition d’ONG et de collectivités, dont les villes de Paris et de New York, demande à la justice de contraindre le géant pétrogazier à aligner sa stratégie climatique sur l’Accord de Paris.

La décision des juges n’est pas attendue avant 2024 ou même 2025. Mais l’audience de mercredi, sera une des premières occasions de voir ferrailler le groupe français contre la coalition de six ONG (Sherpa, France Nature Environnement,…) et seize collectivités (les villes de Grenoble, Bayonne ou Nanterre, notamment) qui l’accusent d’« inaction climatique ».

Suspension des nouveaux projets pétroliers et gaziers

Sans attendre, la coalition demande au juge de la mise en état – un magistrat chargé de trancher des questions préalables à l’examen du dossier – de prendre une mesure provisoire exceptionnelle : ordonner à TotalEnergies de « suspendre les projets d’exploration et d’exploitation de nouveaux gisements d’hydrocarbures n’ayant pas fait l’objet d’une décision finale d’investissement », et ce jusqu’au jugement de l’affaire sur le fond.

Pour justifier l’urgence, la coalition, rejointe en 2022 par New York et Paris, invoque, entre autres, les propos du chef de l’ONU : Antonio Guterres pointait du doigt en janvier ces entreprises qui promeuvent un modèle économique « incompatible avec la survie de l’humanité ».

La coalition s’appuie aussi sur l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui a jugé nécessaire en 2021 de cesser tout nouveau projet d’exploration d’hydrocarbures pour respecter l’accord de Paris.

Procédure déboutée pour Eacop

En face, les avocats de TotalEnergies plaideront pour contester la recevabilité de l’action judiciaire. Celle-ci remonte à janvier 2020 quand la coalition a assigné TotalEnergies pour manquement à « son devoir de vigilance » sur l’impact environnemental de ses activités. Un devoir imposé depuis 2017 par une loi française pionnière sur la responsabilité des entreprises.

Pour la coalition, la stratégie climat de TotalEnergies, un des 20 plus gros émetteurs de CO2 au monde, était « clairement insuffisante » au regard de l’accord de Paris.

Elle espère obtenir un équivalent français de l’affaire Shell : en 2021, un tribunal des Pays-Bas, saisi par des ONG, avait condamné le géant pétrolier à accélérer son plan de réduction de gaz à effet de serre. Shell a fait appel.

Dans une autre procédure menée en France au nom du « devoir de vigilance », les ONG qui attaquaient TotalEnergies pour son mégaprojet pétrolier Tilenga-Eacop en Ouganda et en Tanzanie, ont été déboutées en février par le tribunal de Paris.

Face aux pressions de l’opinion, du gouvernement ou même de certains actionnaires, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a défendu pied-à-pied vendredi sa stratégie climatique, pendant l’assemblée générale du groupe. Le groupe prévoit de consacrer un tiers de ses investissements aux énergies bas carbone dans la décennie, mais reste associé au pétrole et bientôt encore plus au gaz, sa priorité.

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Téléphonie : Orange touché par une panne, les appels via le réseau mobile « actuellement perturbés »

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« L’ensemble du territoire est touché aléatoirement et les numéros d’urgence peuvent être impactés », a expliqué l’opérateur ce mardi en fin d’après-midi.

Des utilisateurs de l’opérateur mobile Orange font face à une panne qui les empêchent de passer ou de recevoir des appels, mardi 30 mai. « Les appels via le réseau mobile d’Orange sont actuellement perturbés. Les services internet sur mobile et les appels fixes sont fonctionnels », a expliqué Orange mardi en fin d’après-midi.

« L’ensemble du territoire est touché aléatoirement et les numéros d’urgence peuvent-être impactés », précise l’opérateur mobile. Selon cette même source, « il est conseillé de renouveler les appels plusieurs fois ou de privilégier le 112 pour maximiser ces chances d’avoir les secours ». Orange assure que le 112 fonctionne « normalement » et que « l’impact sur les autres numéros d’urgence est limité ».

L’opérateur précise que « des investigations sont en cours » et que « des techniciens travaillent pour rétablir cette panne au plus vite ».

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