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Trump inculpé pour des paiements visant à étouffer trois affaires gênantes avant 2016

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Trump inculpé pour des paiements visant à étouffer trois affaires gênantes avant 2016

Laissé libre, l’ancien président a plaidé non-coupable des 34 charges à son encontre, devant un tribunal de New York. Son procès pourrait débuter en janvier 2024.

C’est une image historique. Mardi 4 avril, Donald Trump est arrivé au palais de justice de Manhattan pour recevoir une inculpation de façon formelle par un juge. Elle porte sur des paiements pour étouffer trois affaires gênantes avant l’élection de 2016. L’ancien président des États-Unis est le premier à vivre un tel événement judiciaire. Il a qualifié cette comparution, qui divise l’Amérique, de « surréaliste ».

De quoi Donald Trump est-il inculpé ?

Alvin Bragg, le procureur, a annoncé dans un communiqué que Donald Trump était inculpé par la justice new-yorkaise parce qu’il a « orchestré » une série de paiements pour étouffer trois affaires embarrassantes avant l’élection présidentielle de 2016. Un portier de la Trump Tower, qui prétendait avoir des informations sur un enfant caché, a reçu 30 000 dollars pour garder le silence ; une femme qui se présentait comme une ancienne maîtresse a touché 150 000 dollars pour se faire discrète ; tandis qu’une actrice pornographique, très probablement Stormy Daniels, a perçu 130 000 dollars pour taire une prétendue relation extraconjugale.

Cette dernière, qui collabore avec la justice depuis cinq ans, était censée taire une supposée et très brève relation extraconjugale en 2006 avec Donald Trump. Ce qu’il nie fermement. Les 130 000 dollars qu’elle avait touchés d’un ancien avocat et homme à tout faire de l’ancien président, Michael Cohen, qui s’est retourné contre son patron en 2018, n’avaient pas été déclarés dans les comptes de campagne du candidat Trump à la présidentielle de 2016. Cette dépense avait été enregistrée, potentiellement illégalement, comme « frais juridiques », dans les comptes de son entreprise Trump Organization. Une possible violation des lois électorales de l’État de New York.

Trump plaide non-coupable

C’est un Donald Trump fermé, la mine abattue, qui s’est présenté au palais de justice. Il est arrivé entouré de gardes du corps dans un convoi sous très haute sécurité, survolé par les hélicoptères des médias américains. Convaincu de son innocence, il a plaidé non-coupable des 34 chefs d’inculpation à son encontre, dont la falsification de documents comptables et conspiration qui revient, dans le droit américain, au complot.

Au sortir de cette comparution, l’un de ses avocats a dénoncé une « triste » inculpation et promet de la combattre. Toujours selon ce dernier, l’ancien locataire de la Maison Blanche est « frustré », « contrarié » mais « déterminé ».

Un possible procès en 2024

Il n’y a pas eu de traitement de faveur envers le républicain. Le procureur de New York a dénoncé la « conduite délictuelle grave » de Donald Trump et a martelé que « la loi est la même pour tous ». Il n’a pas « cessé de mentir », poursuit-il.

Pour ces charges, l’ancien locataire de la Maison Blanche pourrait donc avoir à affronter un procès, qui pourrait débuter en janvier 2024 selon le juge, et contrecarrer ses plans de briguer un second mandat, lors de la présidentielle de 2024. Donald Trump, qui n’a pas dit un mot, est ressorti libre du palais de justice sans aucune condition et mesure de contrôle judiciaire. Il devrait retourner, dans la soirée, à Mar-a-Lago afin de prononcer un discours, vers 2 h 15, heure française.

Une première historique

Premier ancien président américain à devoir affronter la justice, Donald Trump assure être victime d’une « chasse aux sorcières » orchestrée par les démocrates et Joe Biden, qui lui aurait « volé » sa victoire à la présidentielle en 2020. Pour ce dernier, cette inculpation n’est « pas une priorité », selon Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison Blanche. L’actuel président ne s’est pas exprimé sur cette affaire.

Devant le palais de justice, la situation était tendue, entre manifestants pro et anti-Trump. Dès les premières invectives, les autorités se sont interposées. Ses détracteurs ont, entre autres, déployé une immense banderole « Trump ment tout le temps ».

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Défaut de paiement des États-Unis : la Chambre des représentants adopte l’accord sur la dette

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Défaut de paiement des États-Unis : la Chambre des représentants adopte l’accord sur la dette

Les élus de la Chambre des représentants ont adopté avec une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette. Le texte doit maintenant être voté au Sénat.

Alors que les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement le 5 juin, une première étape vient d’être franchie dans la course pour éviter la banqueroute. En effet, ce mercredi, les élus de la Chambre des représentants ont voté avec une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette. Le projet de loi a reçu 314 voix en faveur, 165 démocrates et 149 républicains, alors que 117 élus s’y sont opposés, 71 républicains et 46 démocrates.

Pour être adopté, l’accord doit désormais être validé par le Sénat, où il sera soumis au vote « aussi vite que possible », a assuré Chuck Schumer, le chef de la majorité démocrate, afin d’éviter le défaut de paiement.

Joe Biden, ainsi que le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, ont tous les deux salué cette adoption du texte. Le président américain a qualifié le vote de « pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut », tandis que le président de la chambre basse du Congrès a estimé que ce vote « plaçait le citoyen américain en priorité » en réalisant ce « qu’aucune mandature précédente n’avait réussi jusqu’ici » : réduire les dépenses fédérales.

Un compromis qui ne satisfait personne

Fruit de négociations marathon et arraché au forceps pendant le week-end prolongé de Memorial Day, le texte doit avant tout permettre d’éviter que les caisses du pays se retrouvent à sec ce lundi, risquant alors d’amener les États-Unis au défaut de paiement.

C’est pour éviter ce scénario aux répercussions potentiellement catastrophiques pour l’économie américaine que Joe Biden et Kevin McCarthy ont conclu un accord, qui n’a pleinement satisfait personne. Au terme de ces négociations, le président américain avait ainsi résumé : « Aucun camp n’a obtenu tout ce qu’il voulait ». Le projet de loi prévoit notamment la suspension du plafond de la dette jusqu’en 2025, soit après les élections présidentielles, fin 2024.

Dans les deux camps, de nombreuses voix avaient fait savoir qu’elles ne voteraient pas le texte. Chez les républicains, les principales critiques ont émané de l’aile trumpiste, qui réclamait davantage de coupes dans les dépenses. Côté démocrate, des élues comme Pramila Jayapal et Alexandria Ocasio-Cortez refusaient de soutenir un texte « imposé », selon elles, par les républicains

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Plus de 2 200 pédocriminels démasqués dans le monde grâce à la police suisse

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Une opération menée pendant plusieurs années a permis de mener des arrestations en Suisse mais aussi en Croatie, en France, au Brésil ou encore au Pérou.

Des enquêtes menées sur plusieurs années. Plus de 2 200 pédocriminels ont pu être démasqués dans le monde grâce à l’opération baptisée « Ninja Turtle », lancée secrètement sur internet par la police suisse, a-t-elle révélé mardi 30 mai.

En 2012, la police suisse avait reçu des informations selon lesquelles une personne domiciliée dans le canton d’Argovie diffusait du « matériel pornographique illégal », sous le pseudonyme de « Ninja Turtle », grâce à la plateforme GigaTribe. Celle-ci permet d’échanger des données de manière anonyme. Une enquête avait permis d’arrêter la même année ce suspect, un Allemand de 62 ans condamné en 2015.

Les policiers suisses ont par la suite eu l’idée d’utiliser son profil pour démasquer d’autres pédocriminels. Des arrestations ont eu lieu en Suisse mais aussi en Croatie, au Brésil, en France ou encore au Pérou, selon le communiqué de la police cantonale d’Argovie. Parmi les pédocriminels démasqués, certains visionnaient le matériel pédopornographique, tandis que d’autres étaient responsables d’abus sur des enfants.

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Europe

Le Premier ministre espagnol annonce des élections législatives anticipées le 23 juillet

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Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a annoncé lundi la convocation surprise d’élections législatives anticipées le 23 juillet en Espagne, au lendemain d’une déroute sans appel de la gauche face aux conservateurs lors d’un double scrutin municipal et régional.

Lors d’une allocution télévisée, Pedro Sanchez a annoncé avoir communiqué au roi Felipe VI, le chef de l’Etat, sa « décision de (…) dissoudre le Parlement et de procéder à la convocation d’élections générales » qui se tiendront « le dimanche 23 juillet ».

Ces élections se tiendront donc durant le semestre de présidence espagnole du Conseil européen, qui commencera le 1er juillet. Les législatives devaient initialement se tenir à la fin de l’année à une date qui n’avait pas encore été fixée. « J’ai pris cette décision à la vue des résultats des élections d’hier », a dit Pedro Sanchez, la mine grave, depuis le palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol.

« Comme président du gouvernement et comme secrétaire du Parti socialiste, j’assume les résultats (de dimanche) et je pense qu’il est nécessaire de donner une réponse et de soumettre notre mandat démocratique à la volonté populaire », a-t-il ajouté.

Pedro Sanchez préside le gouvernement espagnol depuis juin 2018. Il avait alors chassé du pouvoir le conservateur Mariano Rajoy grâce au dépôt d’une motion de censure suite à la condamnation du PP par la justice dans un méga-procès pour corruption. Il gouverne depuis janvier 2020 en coalition avec la gauche radicale de Podemos. Son parti a subi une très lourde défaite lors des élections municipales et régionales de dimanche en Espagne, qui augure mal de son maintien au pouvoir.

Le PP obtient le plus grand nombre de voix aux municipales

Le chef du gouvernement sortant de la Cantabrie (nord de l’Espagne), Miguel Ángel Revilla, chef d’un petit parti régionaliste allié aux socialistes, a parlé d’une « marée de droite », à la fois du Parti populaire (PP), principal parti de l’opposition de droite d’Alberto Núñez Feijóo et de Vox, le parti d’extrême-droite Vox, déjà troisième force politique au Parlement. Le chef du gouvernement socialiste de l’Aragón, Javier Lambán, est allé jusqu’à évoquer un « tsunami » qui a emporté « la muraille » érigée par les socialistes. Tous deux ont été battus.

Le PP, qui avait fait de ces élections locales et régionales un référendum national sur la politique de Pedro Sánchez, a pratiquement atteint tous ses objectifs.

Il a d’abord recueilli le plus grand nombre de voix aux municipales, plus de 7 millions (31,5%), soit quelque deux millions de plus qu’il y a quatre ans, contre moins de 6,3 millions (28,1%) pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez.

Surtout, selon la Télévision publique TVE et le quotidien El País, le PP a conquis au moins six des dix régions jusqu’alors dirigées (directement ou au sein d’une coalition) par le PSOE : la Communauté valencienne (est), quatrième du pays par la population, l’Aragon (centre), l’Extrémadure (ouest), les Baléares (est), la Cantabrie et la Rioja (nord).

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