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Top 14: deux fauteuils pour quatre

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Deux billets cherchent encore preneurs pour la phase finale de Top 14 et quatre équipes, Clermont, le Stade Français, Toulon et Castres, y prétendent samedi (21h05) lors d’une 26e et dernière journée pleine d’enjeux à tous les étages.

Toulouse et La Rochelle ont vue sur les demies

Le Stade toulousain et son dauphin européen La Rochelle, respectivement premier et deuxième au classement avec le même nombre de points (77), ont un dernier coup de collier à donner pour accéder directement au dernier carré. Un nul ou une défaite bonifiée leur suffit pour parvenir à leurs fins quels que soient les résultats de leurs deux poursuivants, le Racing 92 (3e avec 73 pts) et Bordeaux-Bègles (4e, 72 pts), déjà assurés de jouer leur barrage à domicile. L’équipe francilienne reçoit Brive (11e, 51 pts), qui n’a plus rien à espérer, tandis que l’UBB accueille… le Stade toulousain !

Les Girondins ont encore une petite chance de terminer dans les deux premiers et voudront jouer le coup à fond. « Si on doit passer par un match de barrage, on passera par un match de barrage. Il n’y a pas de souci par rapport à ça », relativise l’entraîneur des arrières toulousains Clément Poitrenaud. Mais « si on peut se l’éviter et préparer une demi-finale en 15 jours, au vu de la densité de la saison, ce serait toujours un avantage », nuance-t-il.

De son côté, La Rochelle a aussi un déplacement périlleux à négocier, à Clermont (5e, 67 pts) qui veut à tout prix éviter une élimination précoce pour le dernier match en Auvergne de son entraîneur Franck Azéma.

Entre Castres et Toulon, un air de 8e

C’est un duel à quitte ou double. Toulon (6e, 66 pts) doit l’emporter avec le bonus offensif pour assurer sa place en phase finale sans tenir compte des autres résultats. Car en cas d’égalité avec le Stade français (7e, 66 pts) ou à trois (avec aussi Clermont), le RCT serait certain de prendre l’un des deux derniers billets. L’équipe castraise (8e, 64 pts), elle, n’a plus son destin entre les mains et dépendrait des résultats du Stade français et de l’ASM en cas de succès à cinq points face au RCT. Mais se mêler à la bataille jusqu’au bout pour le CO, encore avant-dernier à Noël, constitue déjà une victoire.

« On a réalisé de belles choses match après match et la confiance est revenue. Je pense qu’on mérite ce +huitième de finale+ à Pierre-Fabre », a souligné le troisième ligne international Anthony Jelonch, dans un entretien.

Le Stade français, malgré une fin de saison en boulet de canon, pourrait aussi terminer aux portes du top 6, s’il signe un sixième succès consécutif à Bayonne (12e, 45 pts), qui veut assurer son maintien. « On va y aller, comme on le fait depuis deux ou trois mois, sans se poser de question et en faisant notre jeu surtout », a prévenu le demi de mêlée parisien Arthur Coville.

Pau et Bayonne, une question de survie

Avec ses quatre points d’avance sur la Section paloise, avant-dernière (41 pts) et donc barragiste virtuelle, l’Aviron bayonnais semble en ballottage très favorable pour le maintien. Mais ce serait oublier que la Section reçoit Montpellier (10e, 54 pts), une équipe n’ayant plus rien à jouer et à l’infirmerie pleine, rejointe jeudi par l’ailier international Vincent Rattez, opéré d’une cheville. Le club basque, lui, reçoit le Stade français, contraint de l’emporter pour espérer une place en phase finale.

Un nul ou un double bonus suffit toutefois aux Bayonnais pour éviter l’avant-dernière place et un barrage d’accession/relégation face à l’un des deux finalistes de la Pro D2, Perpignan ou Biarritz. En cas d’égalité, le Section passerait devant à la faveur de ses deux succès contre son concurrent direct. Condamnée à la relégation depuis longtemps, la lanterne rouge Agen tentera, à Lyon, de ne pas terminer la saison « fanny ».

Le programme samedi (tous les matches à 21h05):

Bayonne – Stade Français

Castres – Toulon

Clermont – La Rochelle

Lyon – Agen

Pau – Montpellier

Racing 92 – Brive

Bordeaux-Bègles – Toulouse

Classement: Pts J G N P pp pc dif Bon

1. Toulouse 77 25 16 1 8 746 547 199 11

2. La Rochelle 77 25 17 0 8 706 427 279 9

3. Racing 92 73 25 16 0 9 702 565 137 9

4. Bordeaux-Bègles 72 25 15 1 9 730 525 205 10

5. Clermont 67 25 14 1 10 805 599 206 9

6. Toulon 66 25 14 0 11 617 559 58 10

7. Stade Français 66 25 14 0 11 689 613 76 10

8. Castres 64 25 14 1 10 579 652 -73 6

9. Lyon 60 25 13 1 11 626 561 65 6

10. Montpellier 54 25 10 0 15 554 574 -20 14

11. Brive 51 25 11 0 14 573 656 -83 7

12. Bayonne 45 25 10 0 15 556 784-228 5

13. Pau 41 25 8 1 16 647 727 -80 7

14. Agen 2 25 0 0 25 3081049-741 2

NDLR: Victoire = 4 pts, nul = 2 pts, défaite = 0 pt

Bonus: 1 pt pour une victoire avec 3 essais de plus que l’adversaire, 1 pt pour une défaite de 5 pts ou moins.

En cas d’égalité au classement final, les « points terrain » (victoire, nul, bonus) inscrits lors des confrontations directes prévalent puis, si l’égalité persiste, la différence générale des « points de marque » (scores cumulés).

Les 2 premiers qualifiés pour les demi-finales qui se déroulent, comme la finale, sur terrain neutre.

Les clubs classés de 3 à 6 disputent des barrages pour les demi-finales sur le terrain du mieux classé.

Le dernier en Pro D2.

Le 13e joue un barrage contre le perdant de la finale de Pro D2 sur le terrain de ce dernier.

Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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