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Sur les côtes anglaises, les habitants confrontés à des arrivées croissantes de migrants

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La tranquillité des plages de galets de Dungeness, cap du sud-est de l’Angleterre, est d’habitude rarement troublée en cette période. Mais lundi, Alan Purchase a vu par la fenêtre de son salon une dizaine de migrants s’enfuir après avoir traversé la Manche.

« C’était un peu intimidant », avoue cet antiquaire retraité de 66 ans rencontré dans ce groupe de hameaux situé à une quarantaine de kilomètres du grand port marchand et passagers de Douvres. La France est à moins de 50 kilomètres de traversée.

Il raconte avoir immédiatement composé le 999, le numéro des services d’urgence après avoir vu le groupe se hâter de quitter la plage, abandonnant en chemin des affaires dans des jardins.

Ces migrants figurent parmi les plus de 750 personnes arrivées illégalement au Royaume-Uni lundi après une périlleuse traversée en mer où le trafic des bateaux est l’un des plus denses au monde, les courants forts et l’eau très froide.

En août, il y a eu jusqu’à 828 traversées en une seule journée, un record, selon Londres.

Après ces flux record ces derniers mois, une nouvelle vague est facilitée depuis quelques jours par le retour du beau temps, portant à plus de 14.000 le nombre des arrivées clandestines à bord de petites embarcations depuis le début de l’année, selon l’agence de presse britannique PA. Soit bien plus qu’en 2020 (plus de 8.000).

A Dungeness, siège d’une centrale nucléaire en fin de vie et dont les étendues de galets quasi-lunaires en ont fait un refuge pour les amoureux de la nature, la vue de policiers et douaniers scrutant l’horizon depuis la plage ou patrouillant le long de la côte est désormais devenue monnaie courante.

« Je n’avais jamais vu ça auparavant », indique Alan Purchase.

« Ca empire. J’ai vu ça plusieurs fois récemment: des bateaux sur la plage, des gens prenant la fuite », décrit Matt Briffit, ouvrier du bâtiment de 27 ans. « Je pense que le gouvernement devrait faire quelque chose mais ils ne font rien » pour empêcher les arrivées, juge-t-il, prônant la manière forte et le recours à l’armée.

Si les arrivées sur les plages près de Douvres sont récurrentes depuis quelques années, la nouveauté tient au nombre des arrivées et à la taille plus imposante des bateaux pneumatiques utilisés.

Dans une lettre adressée à son homologue britannique Priti Patel, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin souligne ainsi que les passeurs utilisent des bateaux de plus grande capacité pouvant accueillir jusqu’à 65 personnes, plutôt que des embarcations de fortune qui en transportaient une quinzaine entre 2019 et 2020.

Le Premier ministre Boris Johnson a assuré mercredi, devant les députés, que son gouvernement mettait tout en oeuvre pour arrêter les traversées, ayant fait de la lutte contre l’immigration une priorité depuis le Brexit.

« Bonne poire »

Il a renvoyé la balle aux Français, auxquels Londres demande de longue date d’accentuer leurs efforts pour empêcher les traversées.

Selon la presse britannique, son gouvernement veut désormais refouler les embarcations vers les eaux françaises et menace de ne pas verser des fonds promis à la France pour la surveillance du littoral.

A Dungeness, le sentiment d’un manque de bonne volonté du côté français est partagé. « Bien évidemment qu’ils n’aident pas – ils ont hâte de s’en débarrasser », assène un riverain sexagénaire en parlant des migrants.

Même s’il éprouve de la « sympathie » pour certaines personnes cherchant l’asile au Royaume-Uni, Alan Purchase, l’antiquaire retraité, estime que son pays est « une bonne poire » en matière d’immigration.

Il ajoute: « Avec le Brexit, on était censé avoir des frontières plus dures: c’est ce pour quoi la plupart des gens ont voté » lors du référendum de 2016 sur l’appartenance à l’Union européenne que le Royaume-Uni a fini par quitter début 2021.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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