Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

Europe – Pologne : Le pape argentin au pays de Viktor Orban

Article

le

le-pape-argentin-au-pays-de-viktor-orban

Le pape François s’envole dimanche matin pour célébrer à Budapest une messe clôturant un grand congrès international religieux, mais tous les yeux seront rivés sur sa brève rencontre avec le dirigeant souverainiste Viktor Orban.

Le chef des 1,3 milliard de catholiques aura une entrevue d’une trentaine de minutes – dans le Musée des Beaux-Arts de Budapest – avec le Premier ministre hongrois, mais aussi en présence du président Janos Ader et deux des plus hauts responsables de la Curie romaine.

Connu pour son franc parler, François abordera-t-il à huis clos les sujets qui lui tiennent à coeur comme la question des migrants et la tolérance envers les LGBT+, véritables pierres d’achoppement avec M. Orban ?

Car l’accueil des réfugiés de toutes religions, frappant aux portes de pays plus riches, en fuyant guerres ou misère économique, a fait l’objet d’appels incessants du pape argentin, lui valant parfois l’incompréhension dans les rangs mêmes des catholiques.

« Tous des migrants »

Les médias pro-Orban sont allés jusqu’à qualifier François « d’imbécile ».

Et ils n’ont pas manqué de relever la visite éclair de sept heures du pape, tandis qu’il va consacrer trois jours à la Slovaquie voisine pour une véritable visite d’Etat.

Le pape est en fait venu à Budapest à l’invitation spécifique du Congrès eucharistique international, sur les pas de Jean-Paul II qui avait assisté à l’événement en 1985 à Nairobi (Kenya).

« Il veut humilier la Hongrie! », s’est indigné un commentateur de télévision.

Jorge Bergoglio, lui-même issu d’une famille d’émigrés italiens venus en Argentine, n’a de cesse de rappeler à la vieille Europe son passé bâti par des vagues de nouveaux arrivants.

Et sans jamais épingler des dirigeants politiques nommément, il fustige « le souverainisme », déclinant selon lui sur les étrangers des « discours qui ressemblent à ceux d’Hitler en 1934 ».

A ses opposants, le pape rétorque que l’aide aux exclus est éminemment chrétienne.

En avril 2016, le pape avait particulièrement marqué les esprits sur l’île grecque de Lesbos, porte d’accès à l’Europe. « Nous sommes tous des migrants! », avait-il lancé, en ramenant à bord de son avion trois familles musulmanes syriennes dont les maisons avaient été bombardées.

Pendant ce temps, le dirigeant hongrois faisait ériger un mur à la frontière sud pour empêcher les arrivées de « musulmans ».

S’il s’attire régulièrement l’ire de Bruxelles pour sa politique très restrictive en matière de droit d’asile, M. Orban brandit sa volonté de préserver l’héritage chrétien de l’Europe.

« Hungary helps »

Soucieux d’éviter toute polémique à l’aube de la première visite papale depuis la venue de Jean Paul II en 1996, ses partisans préfèrent mettre en avant le programme « Hungary Helps », qui aide les personnes en détresse « à rester dignement dans leur pays d’origine » en construisant des églises ou des écoles.

La Hongrie « n’est pas un pays riche », mais elle a ainsi aidé à reconstruire des Eglises et des écoles en Syrie ou envoie des médecins en Afrique, égrène le père Kornél Fábry, secrétaire général du 52e Congrès eucharistique international, qui dure depuis une semaine, ponctué de colloques et de prières.

« La majorité des Hongrois disent la même chose: nous ne devons pas apporter la difficulté en Europe, mais nous devons aider là où réside la difficulté », résume le prêtre.

Dans la capitale hongroise, le pape prendra aussi le temps de rencontrer les évêques, puis des représentants de diverses confessions chrétiennes et de la communauté juive, la plus importante d’Europe centrale avec 100.000 membres.

En fin de matinée enfin, après un très attendu tour en papamobile, le pape célébrera une messe en plein air sur l’immense Place des Héros, à laquelle devrait assister notamment le Premier ministre Viktor Orban, aux origines calvinistes mais dont l’épouse est catholique.

Quelque 75.000 personnes sont attendues, tandis que d’autres pourront suivre l’événement sur de grands écrans. Dans la ville, contrôlée par l’opposition, des affiches souhaitent « la bienvenue » à François, vantant ses appels à la solidarité et à la tolérance envers les minorités.

« Accueillir le Saint-Père est un honneur pour nous! Mais les organisateurs nous disent de prendre soin du pape, qui n’est plus tout jeune », confie le père Fábry.

Le 34e voyage international du pape François, âgé de 84 ans, intervient environ deux mois après une opération au côlon, qui avait nécessité une anesthésie générale et dix jours de convalescence à l’hôpital.

Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Article

le

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

Lire Plus

Europe

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Article

le

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

Lire Plus

Europe

Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

Article

le

Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

Lire Plus

Les + Lus