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Sports – Ligue des nations: tirage clément pour les Bleus, en rodage avant le Mondial
L’équipe de France, tenante du titre, croisera la route du Danemark, de la Croatie et de l’Autriche en Ligue des nations, des confrontations abordables en forme de rodage pour les Bleus avant de remettre leur couronne en jeu au Mondial-2022.
La main innocente de Robert Pires, préposé au tirage au sort jeudi en Suisse, a été clémente avec son ancien coéquipier Didier Deschamps, sélectionneur chanceux d’éviter les gros cadors du continent pour l’édition 2022/23.
Le résultat « aurait pu être pire, sur le papier », mais « j’ai beaucoup de respect pour toutes les nations, dont celles-ci », a pondéré le technicien auprès de quelques médias, réunis à Nice pour suivre la cérémonie effectuée à distance par l’UEFA.
Le Danemark est « une équipe plus engagée, sur la vitesse, alors que la Croatie est dans une maîtrise du ballon. L’Autriche a aussi un jeu direct, beaucoup de densité athlétique et de la taille aussi », a-t-il complété.
La poule de la « mort » n’est en tout cas pas celle des Français mais plutôt celle des champions d’Europe en titre italiens qui retrouveront, en plus de l’Allemagne et de la Hongrie, leurs adversaires en finale du dernier Euro, l’Angleterre.
Préparation au Mondial-2022
Pour les partenaires du capitaine Hugo Lloris, l’adversité la plus relevée viendra des Danois, neuvièmes au classement Fifa et qui ont brillé au Championnat d’Europe l’été dernier, malgré la forte émotion suscitée par le malaise cardiaque de Christian Eriksen.
En plus des Scandinaves emmenés par Kasper Schmeichel, Simon Kjaer et Kasper Dolberg, la France retrouvera la Croatie de Luka Modric, un gros morceau qu’elle a pris l’habitude d’avaler depuis la finale de la Coupe du monde remportée 4-2 à l’été 2018.
Deux victoires françaises ont suivi la campagne victorieuse en Russie, à chaque fois en Ligue des nations (4-2 à Saint-Denis puis 2-1 à Zagreb en 2020).
Le « petit Poucet » autrichien complète le groupe amené à s’affronter, d’abord en juin (quatre matches au programme) puis en septembre (deux matches).
Ces affrontements serviront d’échauffement aux Bleus sur la route du Mondial, prévu au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022, sans véritable stage de préparation.
Retrouvailles Italie-Angleterre
Le tirage de la Ligue des nations a accouché par ailleurs d’un « derby » entre la Belgique et les Pays-Bas, qui ne se sont plus croisés en compétition officielle depuis la Coupe du monde 1998 en France (0-0). Les deux voisins partagent le groupe avec la Pologne et le Pays de galles.
Les plus grosses cylindrées feront des étincelles dans le groupe 3, avec l’Angleterre, l’Italie, l’Allemagne et la Hongrie.
« Le groupe de la mort ? Ce ne sont que des matches de football… Rencontrer des équipes aussi fortes fait partie du spectacle », a réagi le sélectionneur italien Roberto Mancini.
Les « Three Lions » ont en tout cas un compte à régler avec la « Nazionale » qui les a battus en finale du dernier Euro (1-1 a.p., 3-2 aux t.a.b.), chez eux à Wembley.
Les Allemands ont en tête leur élimination en huitièmes de finale par les Anglais (2-0), ainsi que le nul contre les Hongrois (2-2) qui les a privés de la première place de leur groupe.
En Italie, Mancini a connu de gros remous dernièrement, en raison de l’échec à qualifier directement la « Squadra Azzura » pour le Mondial-2022. Les coéquipiers de Marco Verratti devront passer par des barrages en mars, avec l’hypothèse d’une « finale » à jouer face au Portugal.
Pour la « Seleçao » aussi, cette échéance se trouve en tête de la liste des objectifs. Ensuite vient la Ligue des nations, avec de belles affiches, face la Suisse, tombeuse des Bleus en 8es de finale de l’Europ, et face à son voisin l’Espagne.
La dernière rencontre officielle entre l’équipe de Cristiano Ronaldo et celle d’Alvaro Morata remonte à la Coupe du monde 2018, un somptueux 3-3 marqué par le triplé de « CR7 ».
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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