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Sports- Ligue des nations: Belgique-France, entre revanche et reconquête

L’heure des retrouvailles ! Tombeurs de la Belgique au Mondial-2018, les Bleus se mesurent à leur ancienne victime en demi-finale de Ligue des nations, jeudi (20h45) à Turin, un choc au goût de revanche et surtout de reconquête pour deux sélections décevantes à l’Euro.
A plus d’un an de la Coupe du monde 2022, un nouveau trophée se présente à la portée des champions du monde français, au bout d’un « Final Four » disputé entre le Juventus stadium et San Siro, à Milan.
Pour la deuxième édition de cette épreuve censée réinjecter de l’enjeu aux stages d’automne, le plateau est relevé. La première demi-finale offre mercredi un autre « remake » entre l’Espagne et l’Italie, opposées en demi-finale à l’Euro.
De leur côté, les Belges, N.1 mondiaux au classement Fifa, gardent comme l’équipe de Didier Deschamps un souvenir plus mitigé de leur Championnat d’Europe, terminé dès les 8es pour les Bleus contre la Suisse aux tirs au but, et en quarts pour les Diables rouges, battus par les futurs champions d’Europe italiens.
« Combat »
Quelques mois plus tard, les deux équipes rêvent d’une victoire référence contre une nation majeure du football européen.
« Quand vous êtes compétiteur, rien ne remplace l’adrénaline » d’un tournoi international, a insisté Deschamps, anticipant « un combat ».
Son capitaine Hugo Lloris a confirmé avoir ressenti « quelque chose dans l’air » depuis le début de la semaine, à l’approche d’une compétition qui « a sa place » dans le calendrier et qu’il aborde avec « énergie et motivation ».
L’enthousiasme est amplifié par l’historique particulier qui accompagne ce duel depuis le 10 juillet 2018, date de la victoire française en demi-finale du Mondial russe.
Buteur à Saint-Pétersbourg (1-0), Samuel Umtiti n’est plus dans le groupe France, mais sa tête rageuse et sa célébration mémorable en « cassant la démarche » continuent de hanter la Belgique et sa génération dorée, toute proche cet été-là de rapporter son premier trophée majeur à ce pays de 11 millions d’habitants.
« Il n’y a pas de revanche, mais plutôt la volonté de progresser, d’atteindre la finale et de profiter d’une fantastique affiche », a balayé le sélectionneur Roberto Martinez. L’Espagnol préfère mettre en avant les 38 matches qui ont suivi cette élimination rageante: la Belgique y a toujours marqué au moins une fois.
50e pour Mbappé
Difficile, néanmoins, pour les Diables rouges d’occulter l’amer souvenir: « On sait que ça va être un match spécial de par le passé, de par cette demi-finale, mais il ne faut pas se mettre trop de pression par rapport à ça », a glissé le milieu Axel Witsel.
Dans un Juventus Stadium à la capacité réduite de moitié en raison des restrictions sanitaires, soit 20.000 places au maximum, le duel aura moins lieu en tribunes — 3.000 tickets alloués à chaque Fédération — que sur la pelouse.
Paul Pogba contre Kevin De Bruyne, Karim Benzema contre Romelu Lukaku, Kylian Mbappé contre Eden Hazard… Les oppositions de style existent à tous les postes, malgré des absences de marque: Thomas Meunier et Thorgan Hazard côté belge, N’Golo Kanté côté français.
De retour dans une ville qui lui est chère, celle de son ancien club, la Juventus où il a joué et qu’il a dirigé, Deschamps se retrouve dans la même configuration tactique que contre la Finlande, début septembre, rencontre la plus aboutie de la rentrée (2-0) après deux inquiétants matches nuls contre la Bosnie et en Ukraine (1-1).
Ce soir-là, le technicien avait opté pour une défense à trois qu’il pourrait reconduire, un milieu Pogba-Rabiot et un étincelant trio Griezmann-Benzema-Martial en l’absence de Mbappé sur blessure.
Le Parisien de 22 ans, omniprésent dans la presse depuis le début de la semaine, est de retour et postule logiquement à une 50e sélection avec une titularisation dans le « triangle d’or » des Bleus.
Benjamin Pavard et Lucas Hernandez sont eux aussi de retour. Ce dernier rêve de connaître une première apparition internationale aux côtés de son petit frère Theo, du jamais vu en Bleu depuis Patrick et Hervé Revelli, en mars 1974.
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Les joueurs de Rolland-Garros 2023 dénoncent la présence de spectateurs alcoolisés et irrespectueux

Le tournoi de Roland-Garros aborde dimanche 4 juin les huitièmes de finale, avec chez les hommes l’un des favoris, le numéro 3 mondial Novak Djokovic, opposé au Péruvien Juan Pablo Varillas. Le Serbe est plutôt malmené par les spectateurs parisiens : sifflé, hué, critiqué… et il n’est pas le seul.
Quand le kinésithérapeute arrive sur le court, vendredi 2 juin, pour masser la cuisse de Novak Djokovic, le Serbe mène deux sets à zéro face à l’Espagnol Davidovitch Fokina. Face à un public hostile, Djokovic, jusque-là impassible, fait un signe pour inciter à faire encore plus de bruit.
Après sa victoire, le numéro 3 mondial revient sur l’incident lors de sa conférence de presse : » Il y a des gens qui aiment siffler tout ce que tu fais. C’est quelque chose que je trouve irrespectueux. Franchement, je ne comprends pas. Mais c’est leur droit : ils ont acheté un billet, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. »
Mais celui qui subit sans doute le plus l’ire du public, c’est Taylor Fritz. L’Américain, tête de série numéro 9, a eu le tort d’éliminer le dernier Français en lice, Arthur Rinderknech, et de conclure la rencontre en posant son doigt sur la bouche. Si bien que son interview sur le court, après le match, s’est transformée en bronca. Arthur Rinderknech, qui assure avoir déjà connu ça ailleurs, avance un début d’explication : « J’ai eu trois ou quatre fois, en Australie, des grosses ambiances contre des Australiens. Je pense qu’ils étaient encore plus bourrés que les Français ce soir ! »
Et c’est vrai que dans les allées du stade Roland-Garros, les spectateurs ont le choix entre champagne, rosé, Pim’s, Spritz… Il y a même cette année un tout nouveau stand « bières express », où chacun se sert sa bière pression. Le stand remporte un franc succès, et on retrouve ensuite ces consommateurs euphoriques en tribune, comme ce jeune homme qui avoue être « arrivé à 10h30 » et en être à « la quatrième » bière à 15h. Ravi, dit-il, de retrouver une ambiance qui rappelle les grands stades : « Au foot, c’est toujours un peu fou. Au tennis, pour moi, c’est très calme. Cette année, c’est un peu différent. »
Cette évolution est liée à la hausse de la fréquentation à Roland-Garros. Les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, mais pendant les qualifications, par exemple, il y a eu une augmentation de 75% par rapport à l’an dernier.
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Ligue 1 : le PSG champion de France pour la 11e fois, un titre historique

A l’issue de son match nul contre Strasbourg dans la 37e journée de Ligue 1, le PSG est assuré de soulever le trophée du vainqueur pour la onzième fois, un record. Un sacre au goût amer, à l’issue d’une saison décevante, jalonnée de multiples ratés.
Le Paris Saint-Germain remporte pour la 11ème fois la Ligue 1, en seulement 53 ans d’existence, et bat ainsi le record de Saint-Étienne, détentaire de dix titres. Le PSG n’a pas forcé son talent samedi 27 mai à Strasbourg (1-1), se contentant du petit point nécessaire pour sécuriser définitivement la première place avant l’ultime journée. Kylian Mbappé, passeur décisif, et ses coéquipiers fêteront ce onzième titre samedi prochain au Parc des princes.
Le club de la capitale est allé chercher à la Meinau le trophée qui permet d’éclairer une saison plutôt sombre, entre nouvelle déception européenne et secousses à répétition en coulisses. Son été s’annonce de nouveau agité, entre quête d’un nouvel entraîneur et effectif à remodeler.
Lens de retour en C1
Le RC Lens, facile devant Ajaccio (3-0), accompagnera le PSG la saison prochaine en Ligue des champions, plus de vingt ans après sa dernière campagne dans l’élite européenne (2002/2003). Le stade Bollaert, encore archi-comble samedi, espère vivre de grandes émotions avec sa pépite belge Loïs Openda, créditée samedi d’un 20e but en L1, record de Roger Boli égalé sous le maillot Sang et Or. La furie lensoise s’est encore déchaînée pour obtenir une 24e victoire de la saison, la sixième d’affilée, un rythme que l’OM a été incapable de suivre dans le sprint final.
Les Marseillais, battus 2-1 par Brest, sont certains de terminer sur le podium, mais ils devront cravacher cet été pour passer les tours préliminaires de la C1. Pas idéal pour retenir leurs stars, comme Alexis Sanchez, ou attirer d’autres pointures.
Cruel pour Nantes
Le FC Nantes a un pied en Ligue 2 après sa cruelle désillusion à Lille, une défaite 2-1 qui maintient les Canaris à la 17e place, à deux points d’Auxerre, le premier non relégable. Les Jaune et Vert ont mené rapidement, mais ils se sont fait renverser sur un doublé de Jonathan David. Alban Lafont aurait pu être l’ange gardien des Nantais, avec un penalty arrêté d’une main ferme à la 85e minute… mais l’arbitre l’a fait retirer car le portier s’était trop avancé. Nantes jouera sa survie en Ligue 1 le week-end prochain contre Angers, lanterne rouge condamnée depuis longtemps à la descente. Il faudra faire mieux qu’Auxerre, accroché 1-1 samedi à Toulouse, qui recevra Lens dans une semaine.
Avec son succès à domicile, Lille s’accroche à la quatrième place du classement, celle qui permet de disputer la Ligue Europa la saison prochaine. Mais les Nordistes restent sous la menace de Rennes, un point derrière après sa victoire 2-0 contre Monaco grâce à Lovro Majer et Amine Gouiri. La lutte entre Rennais et Monégasques, à égalité de points, se jouera jusqu’au bout. Les Bretons tenteront de garder leur avance samedi prochain à Brest.
Trois points derrière, Lyon s’accapare la septième place à la faveur de sa démonstration 3-0 contre Reims grâce, notamment, au 27e but cette saison d’Alexandre Lacazette. Le « Général » a fait le bonheur de Jean-Michel Aulas, ex-président historique de l’OL fêté samedi au Groupama Stadium, et se rapproche à une unité de Mbappé, meilleur buteur de la saison avant l’ultime journée.
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Football : trois associations LGBT+ déposent plainte contre Amazon pour ne pas avoir coupé des chants homophobes lors de la rediffusion de matchs

Trois associations LGBT+ déposent plainte contre Amazon pour ne pas avoir coupé des chants homophobes lors de la rediffusion de matchs.
Amazon a rediffusé des matchs de football sans avoir supprimé des chants homophobes. Trois associations de défense des droits LGBT+ ont porté plainte contre la plateforme. Ces chants installent « un climat de honte pour tous les joueurs et les amoureux de ce sport qui seraient homosexuels », écrit Familles LGBT+.
Trois associations LGBT+ ont déposé plainte contre Amazon pour la rediffusion de matchs de football sans avoir supprimé des chants homophobes, indiquent mardi 23 mai dans un communiqué Familles LGBT+, Stop Homophobie et Mousse qui rappellent « les alertes restées vaines du collectif Rouge Direct ». « Les diffuseurs et rediffuseurs de ces évènements sportifs font preuve d’un laxisme coupable », dénonce leur avocat Etienne Deshoulières qui veut « les mettre face à leur responsabilité ».
Depuis la saison dernière 2021/2022, et pour le moment jusqu’à la saison prochaine 2023/2024, Amazon est le diffuseur des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 sur sa plateforme Prime vidéo. Ces droits incluent la diffusion en direct et en replay 15 minutes après la fin des matchs. « Durant ces matchs, des chants homophobes tels que ‘il faut tuer les ces pédés’ sont clairement audibles », s’indignent les associations de défense des droits LGBT+.
« Familles LGBT+ estime que ces chants homophobes sont bien plus qu’un ‘folklore’, mais ont une dimension excluante », rappelant qu’ils installent « un climat de honte pour tous les joueurs et les amoureux de ce sport qui seraient homosexuels ». « Notons qu’aucun joueur de Ligue 1 en exercice n’assume ouvertement son homosexualité, et que tous ceux qui l’ont fait ont dû renoncer à leur carrière, confrontés à l’hostilité ». Stop Homophobie rappelle de son côté la récente polémique « alimentée par les joueurs qui ont boycotté des matchs pour ne pas s’associer à une campagne de sensibilisation contre l’homophobie » et qui « valident de fait ces comportements » en tribune.
« Si le diffuseur de contenu ne peut être tenu responsable des propos prononcés en direct, cela est différent pour les rediffusions où ce dernier à un devoir de contrôle du contenu qu’il diffuse », estiment Familles LGBT+, Stop Homophobie et Mousse. Les délits d’« injures publiques homophobes » et d’« incitations publiques à la haine ou à la violence en raison de l’orientation sexuelle » sont passibles de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
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