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Sports – Bleus: Deschamps, la flamme retrouvée sur la route du Qatar

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Affaibli au sortir d’un Euro raté, Didier Deschamps défendra son titre mondial au Qatar en 2022, sésame obtenu sans encombre à l’issue d’un automne où, entre fidélité à ses idées et adaptation réussie, le sélectionneur a ravivé la flamme de l’équipe de France.

« C’est de la fierté pour moi, évidemment. En ce qui me concerne, c’est la 4e » phase qualificative réussie, a souligné le technicien après la correction infligée au Kazakhstan (8-0), osant un rare commentaire sur son parcours personnel à la tête des Bleus, avant de remercier les joueurs pour leur « état d’esprit ».

Cette qualification pour la Coupe du monde 2022, obtenue avant même la dernière journée des éliminatoires prévue mardi (20h45) en Finlande, a de quoi soulager le Basque, rarement aussi ballotté qu’à l’été 2021, après l’élimination précoce en huitièmes de finale de l’Euro contre la Suisse (3-3 a.p., 5-4 t.a.b.).

Pour la première fois de son mandat, « DD » (53 ans) n’a pas reçu l’habituelle promesse, une fois la qualification acquise, de voir son contrat prolongé au-delà du prochain tournoi.

Ainsi, le président de la Fédération Noël Le Graët n’a pas prévu, pour le moment, d’étendre le bail du champion du monde 1998, qui court jusqu’au Mondial-2022.

« Il ne va pas faire 50 ans à la Fédération. Sauf si on fait une très bonne Coupe du monde et qu’il me dit: +Noël, je veux rester+. À ce moment-là, ce n’est pas moi qui refuserai », a glissé cette semaine le patron du foot français dans un entretien au quotidien Le Parisien.

En juillet, après la débâcle de l’Euro, l’avenir de Deschamps n’était pas aussi limpide. Il a même fallu une entrevue entre les deux hommes, à Guingamp, ville de Le Graët, pour acter le maintien en poste de l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille. 

« On est là »

Quatre mois plus tard, le sélectionneur a retrouvé du crédit, à l’aube d’une année 2022 atypique, avec un Mondial en clôture (21 novembre – 18 décembre) et la barre symbolique des dix années de mandat qui l’attend en juillet.

« Des fois, ça se joue à peu de choses, mais l’équipe de France, sur l’année 2021, a prouvé encore une fois qu’elle était capable de faire de très, très bonnes choses. On est là », a-t-il commenté samedi.

Le trophée glané en octobre en Ligue des nations contre la Belgique et l’Espagne, puis cette qualification anticipée pour le Qatar, plus confortable qu’en 2014 (barrages) et 2018 (dernière journée des éliminatoires), n’effaceront pas l’Euro manqué. 

Mais ils donnent partiellement raison à Deschamps et à sa thèse des « 10 minutes d’égarement » contre la Suisse, avancée comme explication à l’élimination.

« Cela amène une autre lecture sur l’équipe de France et son jeu, qui a été attractif », soulignait déjà l’adjoint Guy Stéphan dans un entretien cette semaine. « Quelques fois, il y a une lecture de l’instant. Nous, on essaye de prendre un peu plus de recul ».

Sang neuf

Le recul a été pris par l’encadrement après le Championnat d’Europe, avec des principes consolidés, mais aussi des choix forts.

Le système à trois défenseurs centraux avait sombré face à la Suisse pendant 45 minutes? Il tient désormais la corde, après avoir été reconduit sur les quatre derniers matches, pour quatre victoires.

« Je savais qu’il convenait bien », a souligné Deschamps dimanche dans l’émission Téléfoot. Guy Stéphan reconnaît lui « un changement important », mais qui « amène de la solidité et de la fluidité ».

Parmi les décisions payantes de l’automne, la mise à l’écart d’Olivier Giroud n’a pas pesé sur les performances offensives d’un triangle d’or Antoine Griezmann – Kylian Mbappé – Karim Benzema qui trouve peu à peu ses repères. 

Enfin, Deschamps a tourné la page en apportant du sang neuf: à son onze de départ, où Jules Koundé et Theo Hernandez semblent solidement installés, mais aussi à son groupe élargi, rajeuni par le retour de Dayot Upamecano (23 ans) et les arrivées de Moussa Diaby (22 ans), Aurélien Tchouaméni (21 ans) et Mattéo Guendouzi (22 ans).

Ces derniers rêvent désormais d’être du voyage au Qatar. D’ici-là, le déplacement en Finlande leur offrira sans doute un peu plus de temps de jeu.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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