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Sports – Biathlon: Jacquelin détrône Fillon-Maillet
Un Français chasse l’autre: Emilien Jacquelin a effectué dimanche un véritable festival lors de la mass start du Grand-Bornand qu’il a largement dominée pour déloger Quentin Fillon-Maillet de la tête du classement général de la Coupe du monde de biathlon.
Le week-end aura été particulièrement faste pour les Bleus devant un public acquis entièrement à leur cause. Au lendemain du récital de Quentin Fillon-Maillet en poursuite, c’est Emilien Jacquelin qui a assuré le spectacle, s’offrant le troisième succès de sa carrière sur le circuit après ses deux titres de champion du monde de la poursuite (2020, 2021).
24 heures auparavant, le Grenoblois (26 ans) avait quitté la piste furieux, après être complétement passé à côté de sa course (9e) alors que le maillot jaune de leader de la Coupe du monde était à sa portée. Mais il a su parfaitement se remobiliser pour ne laisser aucune chance à ses rivaux.
Jacquelin était déjà monté à trois reprises sur le podium cette saison mais il n’avait pas encore goûté à la victoire. Solide à la carabine (1 faute) et encore intouchable sur les skis, il a réparé l’anomalie en basculant devant à l’issue du premier tir couché pour ne plus jamais être repris, après avoir placé une grosse attaque.
Et dire que le Français avait connu une préparation perturbée par une fracture au poignet gauche survenue l’été dernier.
« C’est une victoire que je vais savourer pleinement, a-t-il déclaré. Mon premier titre de champion du monde, c’était de l’incrédulité, sur le deuxième j’avais à coeur de prouver que c’était vraiment mon niveau, c’était une délivrance. Celle-ci est très forte émotionnellement. Ce sont des moments incroyables à vivre, surtout après la période difficile que j’ai vécue. Il y a eu des larmes qui ont coulé sur le podium. »
Lutte serrée pour le gros globe
« Hier, j’ai mis une heure avant de redescendre et de commencer à prendre du recul après ma contre-performance. J’avais fait des choses qui ne me ressemblaient pas sur les tirs debout (5 erreurs, ndlr). Mais je suis très content d’avoir tout remis sur les rails », a-t-il ajouté.
Avec la prise de pouvoir de Jacquelin, au lendemain de celle éphémère de Fillon-Maillet, le constat est clair: la lutte pour le gain du gros globe de cristal s’annonce très serrée. Durant les dix dernières années, le circuit a été sous la coupe d’un seul homme (Martin Fourcade de 2012 à 2018 et Johannes Boe de 2019 à 2021). Cette ère semble révolue puisque 35 points seulement séparent le 5e du classement général, le Russe Eduard Latypov, de Jacquelin. Et Fillon-Maillet, désormais 2e, n’est qu’à deux petites longueurs de son compatriote et rival.
« Cela n’a jamais été autant ouvert, a estimé Fillon-Maillet. Personne ne domine cette année. Cela donne du suspense et ça fait un beau combat. Mais le général, on en parlera après les Jeux Olympiques (4-20 février à Pékin, ndlr) même si je le garde un petit peu dans ma tête. »
« Il y a une grosse densité, le niveau est très élevé. Il y a une dizaine d’athlètes qui sont capables de jouer le gros globe. Le meilleur moyen pour performer c’est de ne pas y penser. Hier, j’y pensais, j’ai fait n’importe quoi, aujourd’hui je n’y pensais pas et ça a bien marché », a de son côté expliqué Jacquelin.
Chez les femmes, Julia Simon repartira aussi du Grand-Bornand avec le plein de confiance. Après un démarrage catastrophique, la biathlète des Saisies (25 ans) a profité du passage du circuit en France pour se relancer avec deux podiums consécutifs.
Deuxième de la poursuite samedi derrière Elvira Oeberg, Simon a encore terminé juste derrière la Suédoise, victorieuse de la mass start, et semble avoir enfin retrouvé un tir solide (18/20).
« Le bilan est très positif, ce n’était pas évident de se relever après ce début de saison compliqué, a-t-elle affirmé. Il fallait juste avoir confiance dans les choses que j’avais mises en place tout l’été. »
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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