Sète
[Sète] Un laboratoire au bord de la rupture
Une salle d’attente d’un laboratoire doit-elle répondre à des règles d’hygiène strictes ? C’est une question que l’on peut se poser devant ces photos hallucinantes !
« On se demande comment un laboratoire aussi insalubre peut rester encore ouvert ? », c’est par ces mots qu’un lecteur a contacté la rédaction du Singulier concernant la salle d’attente d’un laboratoire de dépistage du Covid-19 sur Sète.
Alors que la barre du million de tests par semaine a été franchie, les laboratoires de dépistage grossissent de façon exponentielle dans l’hexagone. La multiplication des centres de dépistages doit-elle se faire au détriment de l’hygiène ?
Un laboratoire Sétois revient depuis quelques semaines sur le devant de la scène quand on parle d’hygiène. Nos journalistes sont donc allés à la rencontre des clients choqués par le manque d’hygiène et l’insalubrité du hall d’attente. Le laboratoire appartenant à Biomed34 situé à la rue Maurice CLAVEL fait patienter depuis plusieurs mois maintenant ses clients dans un garage à voitures, « on nous demande de nous laver les mains 30 fois par jour et on laisse un laboratoire comme ça, ouvert, c’est n’importe quoi » raconte Olivier. Certains clients plus fragiles ne s’y aventurent même pas, «moi j’ai faits demi-tour direct, je suis asthmatique je ne peux pas attendre là-dedans. C’est inadmissible de voir ça en France» dit Nathalie.
L’argent au détriment de l’hygiène ?
Ce qui était auparavant un Drive pour test de covid-19 s’est rapidement transformé en laboratoire de dépistage pour tous devant la juteuse affaire des tests COVID. Pour les laboratoires, en supposant que l’on réalise un million de tests par semaine pendant un an, au tarif actuel, cela représente 2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires additionnels. La juteuse affaire des tests de dépistage du Covid-19 se fait elle au détriment de l’hygiène des laboratoires ?
Alors que les français sont bassinés depuis des mois avec la distanciation sociale et l’hygiène cela reste incompréhensible de voir des clients venir dans des laboratoires et patienter au milieu de poubelles, d’excréments de rats et d’humidité pendant de longues minutes le temps d’être pris en charge.
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Sète
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.
Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.
L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.
Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.
⚠️🚨🌊 Alerte | Très forte houle sur le littoral de l’#Hérault !
La mer est particulièrement agitée, avec formation de vagues dangereuses jusqu’à 2m. Le risque de noyade est très élevé.👉 Selon un premier bilan, 3 bateaux ont chaviré dans les secteurs de @villedesete et… pic.twitter.com/JnAHMU27L9
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 9, 2024
Sète
Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou
Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.
Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.
La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.
Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.
L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.
Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.
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Sète
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant.
L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.
Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.
Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?
La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.
Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.
Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.
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Elisabeth
8 octobre 2020 at 6 h 38 min
Je suis surprise par cet article et très étonnée des commentaires associés. Ce garage n’est pas le laboratoire mais simplement le lieu où se situe la file d’attente pour les prélèvements Covid, alors que sur d’autres centres de dépistage, les gens attendent plusieurs heures dans la rue sur le trottoir!
Le laboratoire est très propre et les prélèvements Covid sont faits dans les mêmes conditions que les prises de sang.
lesinguliersete
8 octobre 2020 at 9 h 17 min
Bonjour, ce garage est la salle d’attente d’un laboratoire où se situe une fille d’attente. C’est très bien expliqué dans l’article. Nous vous invitons à relire l’article pour mieux le comprendre.
Bonne journée
Lafon
8 octobre 2020 at 6 h 52 min
Moi je suis d accord avec vous! J y suis allée au mois de mai avant de me faire opérer. Rien ne m a choqué « c est un garage » J ai attendu dans mon vehicule et je n ai pas eu besoin d en sortir! Aujourd hui les gens se dont depister pour rien du tout! Ils se regalent, C est du grand n importe quoi!! 🤬
Marie
8 octobre 2020 at 7 h 08 min
Bonjour, il me semble que le laboratoire est tout à fait clair à ce sujet c est un garage qui nous permets de patienter à l abri et non sur un trottoir dans le vent et la pluie … Les murs ne sont pas tout blanc, est ce que l insalubrité ce résumé a cela ? lorsque j ai effectué le prélèvement les secrétaires ont été très gentilles , il y a du gel désinfectant à disposition et je suis entrée dans une salle de prélèvement neuve et propre avec une infirmière protégée et consciencieuse. J ai pu obtenir les résultats en 24h . Cela me semble le plus important !
MARTINE
8 octobre 2020 at 19 h 31 min
Il y a des personnes qui feraient mieux de s’informer avant d’écrire n’importe quoi. En effet lorsque j’ai pris RDV on m’a précisé qu’il fallait rentrer dans un garage, et tous les garages ne sont pas des palaces, à moins que la personne qui a fait ce commentaire est un garage avec de la tapisserie sur les murs, et du marbre sur le sol. Pour ma part j’ai été très bien accueilli. Et j’ai bien vu qu’une salle avait été aménagée pour accueillir les patients
Francette
9 octobre 2020 at 8 h 44 min
Nous avons été très choqués par la « salle d’attente » de ce laboratoire !! C’est effectivement un garage , il y est prévu des chaises pour l’attente , mais qui plus est un garage très sale , bien que le laboratoire soit propre,la porte qui communique reste ouverte en permanence,
Mais que je sache,un garage peut se nettoyer même dans l’urgence
Il y a des entreprises spécialisées pour ce genre d’intervention
Les garagistes ont plus de considération pour les voitures et les clients que ce laboratoire