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Faits Divers

Sète : Le syndicat Unité SGP Police/FO renouvelle son cri d’alarme suite aux derniers événements

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©David Richard - Stephane Navarro (à droite), du syndicat SGP Police FO, dans le local de l'hôtel de Police de Montpellier

Stéphane Navarro, le secrétaire départemental adjoint du syndicat Unité SGP Police/FO renouvelle sont cri d’alarme devant le manque d’effectif de la police nationale à Sète.

Cette nuit un homme d’une trentaine d’années dont le pronostic vital est engagé a été très grièvement blessé à l’arme blanche et déposé aux urgences. Mardi une femme de 60 ans a mis le feu à son appartement et a été retrouvée à côté d’une bouteille de gaz ouverte manquant de faire sauter un immeuble à Sète, sept policiers nationaux ont été intoxiqués lors de cet incendie.

Devant cette montée de violence devenue quotidienne à Sète, le secrétaire départemental adjoint du syndicat Unité SGP Police/FO, Stéphane Navarro, qui avait déjà alerté dans nos colonnes la semaine dernière sur la situation sécuritaire catastrophique à Sète, renouvelle aujourd’hui son cri d’alarme.

« Nous avons, à maintes reprises alerté le ministre de l’Intérieur, on a remis en main propre un courrier au directeur général et au directeur central, on a remis un courrier au préfet, les élus locaux ont été sensibilisés, ils ont écrit au ministre. Mais force est de constater que la situation n‘évolue pas et se dégrade fortement ces derniers jours à Sète », explique Stéphane Navarro, le secrétaire départemental adjoint du syndicat Unité SGP Police/FO.

« On nous dit qu’on connaît la situation et qu’on s’en inquiète mais on n’a jamais de retour », précise Stéphane Navarro qui regrette qu’on reste dans le discours politique. « On a un déficit de 17 fonctionnaires sur Sète. Entre-temps il va y avoir des départs à la retraite. D’une situation alarmiste elle va devenir une situation catastrophique si on n’a pas de renforts prochainement », décrypte-t-il. 

« On espére la venue du ministre de l’intérieur, d’autant plus qu’il a déjà parlé de Sète et qu’il a conscience de la problématique », explique Stéphane Navarro. Une visite du ministre de l’intérieur qui selon nos informations a été reportée deux fois déjà et qui devrait avoir lieu selon nos informations avant la fin de l’année 2021. « On attend la visite du Ministre de l’intérieur à Sète, auquel on fera de nouveau une demande de renfort d’effectif, d’autant plus que ce manque d’effectif est plus criant en période estivale ». 

Et de conclure, « Il y a des exigences et je les comprends parfaitement sur les féminicides et les violences conjugales, mais sans effectif c’est impossible »

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.

Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.

D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.

En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.

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Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue

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Élève frappée à Paris : l'institutrice placée en garde à vue

Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.

Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.

Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.

De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

Les recherches pour localiser Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre 2023 à Plaine (Bas-Rhin), ont repris mercredi pour une deuxième journée dans le secteur de Saulx en Haute-Saône, selon des sources de la gendarmerie.

Après des recherches infructueuses la semaine dernière dans les Vosges, les opérations ont repris mardi dans une forêt de Haute-Saône, située à plus de 130 km du lieu de disparition initial de Lina. Ces nouvelles recherches, mobilisant 90 gendarmes, se poursuivent dans le même secteur mercredi, appuyées par une unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS) de l’Armée de terre, qui se concentre sur la recherche de corps enfouis.

Les gendarmes sont arrivés sur le site exploré vers 6h50 mercredi matin, avec quelques journalistes présents à proximité, bien que l’accès à la zone soit restreint. Avant 9h00, des gendarmes en treillis se sont réunis pour faire le point sur les opérations avant de se disperser pour la journée.

Le maire de Saulx, village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, a déclaré avoir été informé lundi soir du déploiement de la gendarmerie, sans en connaître le motif exact. La zone fouillée fait partie de la forêt communale de 220 hectares, avec environ 100 hectares actuellement explorés.

Lina a disparu le 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres, afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré plusieurs battues, aucune trace de l’adolescente n’a été retrouvée. Elle aurait célébré ses 16 ans le 10 août.

L’enquête a progressé le 26 juillet avec la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, retrouvée près du lieu de sa disparition. Le conducteur, un homme de 43 ans, s’est suicidé le 10 juillet à Besançon, laissant des écrits où il exprime son désespoir et son incapacité à se contrôler. Cet homme devait comparaître pour deux vols avec violence commis en août 2023.

Les autorités continuent de rechercher des indices pour résoudre cette affaire complexe et apporter des réponses à la famille de Lina.

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