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Culture

Sète : Le festival des Voix Vives, faire entendre les poètes et leur âme

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©VilledeSète

Pour la 24eme édition des Voix Vives, neuf jour artistiques, culturelles et poétiques prendront place dans toute la ville, avec plus de 680 manifestations en tout lieu, du 23 au 31 juillet 2021. 

Le festival des Voix Vives, de Méditerranée en Méditerranée offre la possibilité à tous de pencher un oeil sur la poésie et l’écriture gratuitement. Selon la directrice Maïthé Vallès-Bled, ce festival a surtout pour objectif d’ « installer la parole poétique au coeur de la vie ».

En effet, l’un des principaux buts de ce festival est bien de promouvoir la poésie, qui de nos jours est plus où moins oubliée. Chaque année en juillet, des spectacles musicaux, littéraires, de comédie ou encore de chants prennent place dans la ville. En bref, de la poésie sous toutes les formes, et en tout lieu. c’est au total plus de 70 poètes, et 70 manifestations chaque jour, de 10 heures à minuit. 

L’évènement prendra place un peu partout, allant d’adresses, à des places publiques, en pleine rue, dans des parkings, des cours de lycée ou encore des jardins. On retrouvera également des manifestations artistiques au port, à la plage, ou dans des bateaux. Dans toute la ville donc, de nombreuses rencontres, qu’elles soient hasardeuses où voulues. 

Ajoutant a cela que le festival ne s’arrête pas à des contes de poésie, mais prendront places des spectacles, des concerts tous les soirs et d’accès gratuit, ainsi que des animations de rue et des guinguettes.

Le mélange des cultures 

Si ce festival tend notamment à ouvrir les portes de la poésie à tout type de public, il invite aussi à la rencontre, qui vacille entre tous les âges, tous les styles, milieux et origines. De nombreux invités viendront partager leur âme d’artiste à Sète, et certains d’entre eux prévoient un long voyage pour l’évènement. 

Parmi les listes d’invités, on compte par exemple Hala Mohammad, poète et cinéastes de films documentaires franco-syriens. Il y a également Wafae Ababou, marocaine et arrivée en France en 2003, après avoir appris la langue des signes française à seulement 7 ans. Sourde de naissance, elle est actuellement étudiante à Montpellier, et participe au Festival Sourd Métrage. 

D’autre part, sera au rendez-vous la poète israélienne primée et publiée à l’international Gili Haimovich. Elle a remporté le prix d’excellence par le Ministère Israelien, ou encore le statut de meilleure poète a des concours italiens, et des prix de l’Acum Association of Author. Un autre auteur primé, le Roumain Valeriu Stancu, qui est Officier de l’Ordre du Mérite Culturel de Roumanie, et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République Française.

Le journaliste, écrivain et essayiste Raed Wahesh sera également de la partie, après avoir quitté une Syrie en flamme, les camps de réfugiés et être arrivé en Allemagne. Une autre journaliste qui sera de la partie : Zahra Sami Mroueh. La libanaise qui parle arabe, français, italien, espagnol et anglais a eu un rôle à jouer pendant les manifestations populaires libanaises de la Révolution d’octobre 2019. 

Finalement, des intervenants venant de toute la planète viendront partager leur savoir, leur expérience et leurs écrits, parmi des français et Occitanais. Le festival des Vives Voix, s’il devait être décrit en quelques mots inspirerai connaissance, poésie, rencontre, partage, et mots. 

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1 Commentaire

1 Commentaire

  1. jean claude reilles

    24 juillet 2021 at 21 h 09 min

    difficile a comprendre la politique de cette mairie,toutes les festivities st pierre,st louis sont supprimé sauf les voix vives qui nous coûtes une fortune a nous setois,j’aimerais savoir combien de setois (es) participe ? entre restaurant et hotel pas en formule 1 bien sur reviens très très chers au con tribuables que nous sommes cette hiver a nos poches.

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Culture

Télévision : C8, c’est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT

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TV : C8, c'est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT
©C8

C’est un tremblement de terre dans le monde de la télévision. C8, candidate à la reconduction de sa fréquence TNT, n’a pas obtenu gain de cause. L’Arcom a en effet décidé de la lui retirer pour 2025, tout comme celle de NRJ12.

La décision de l’Arcom, annoncée mercredi 24 juillet, marque une rupture significative pour C8, qui diffuse notamment l’émission populaire de Cyril Hanouna, TPMP. Cette chaîne, qui a été la plus sanctionnée de la télévision française, ne verra pas sa fréquence TNT renouvelée en 2025. NRJ12, également candidate à la reconduction de sa fréquence, subit le même sort.

En revanche, CNews, une autre chaîne du groupe Canal+ et propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a été sélectionnée pour un renouvellement de sa fréquence. Malgré les nombreux rappels à l’ordre par l’Arcom, CNews conserve sa place sur la TNT.

Les décisions de l’Arcom ont également favorisé de nouveaux projets de chaînes. Le groupe Ouest-France et le milliardaire Daniel Kretinsky ont tous deux vu leurs propositions de chaînes présélectionnées pour des fréquences TNT en 2025. L’Arcom a justifié ses choix en se basant sur « l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels », selon le communiqué officiel.

Cette annonce marque un tournant pour le paysage audiovisuel français, avec une réorganisation des chaînes disponibles sur la TNT. Les téléspectateurs devront s’adapter à ces changements à partir de 2025, tandis que les groupes médiatiques concernés prépareront leur transition ou leur nouvelle stratégie pour maintenir leur présence sur le petit écran.

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, est visée par une motion de défiance de la rédaction, au lendemain de l’annonce du remplacement de Yaël Goosz par Patrick Cohen comme éditorialiste politique de la matinale.

« C’est avec consternation et colère que nous avons appris par la presse que la direction de France Inter avait décidé de retirer l’éditorial politique du matin à Yaël Goosz » qui pourtant « a fourni un travail exemplaire, fiable, indépendant », explique ce texte. Yaël Goosz reste chef du service politique de France Inter mais devra laisser sa place à Patrick Cohen – qui avait présenté la matinale de 2010 à 2017 – pour l’édito politique de 07h44.

Dans cette motion, les signataires (80% des 95 journalistes de la rédaction) dénoncent une décision « d’une brutalité inouïe en termes de management ». « Ce n’est pas une motion contre Patrick Cohen », tient à préciser un journaliste signataire qui préfère rester anonyme, mais bien contre « un choix incompréhensible et des méthodes violentes » de la direction, la rédaction ayant selon lui appris la nouvelle « dans la presse » mercredi.

Selon France Inter mercredi, Yaël Goosz doit se voir proposer un autre créneau pour intervenir sur la grille, qui reste à déterminer. Les signataires de la lettre dénoncent « bien d’autres décisions incompréhensibles prises par la directrice de France Inter ces derniers mois » et l’impossibilité à « continuer à lui faire confiance pour diriger cette radio ».

Le licenciement de Guillaume Meurice pour « faute grave », après qu’il a répété à l’antenne ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et « l’affaiblissement » puis l’arrêt de son émission à succès « Le grand dimanche soir », font partie de ces désaccords entre rédaction et direction, précise le journaliste sous couvert d’anonymat. Il déplore une « difficulté récurrente (de la direction) à dialoguer, entendre, écouter une rédaction qui fonctionne et qui donne des résultats ».

Jeudi, la direction n’a pas souhaité faire de commentaire. En dépit des turbulences, France Inter a largement conservé son statut de première radio du pays avec 6,85 millions d’auditeurs chaque jour d’avril à juin, selon les chiffres de Médiamétrie publiés mercredi.

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

Le mouvement #MeToo continue de secouer le cinéma français. Le parquet de Paris a requis la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols et examine les accusations contre Jacques Doillon, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles.

L’étau judiciaire se resserre dans une enquête-phare du #MeToo français visant deux cinéastes : le parquet de Paris a requis la mise en examen pour viols de Benoît Jacquot et réfléchit aux « suites à donner » aux accusations visant Jacques Doillon.

Les deux hommes, qui réfutent les accusations les visant, étaient en garde à vue depuis lundi à la brigade de protection des mineurs. Après y avoir passé une nouvelle nuit, Benoît Jacquot, 77 ans, est présenté mercredi à un juge d’instruction, qui doit trancher sur sa mise en examen ou non.

Le parquet a indiqué avoir demandé cette mise en examen pour « viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 » au préjudice de l’actrice Julia Roy et pour « viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 » au préjudice de l’actrice Isild Le Besco. Le ministère public a aussi requis son placement sous contrôle judiciaire.

L’avocate de Benoît Jacquot, Me Julia Minkowski, n’a pas souhaité commenter à ce stade. Lundi, elle avait déploré des « atteintes incessantes » à la présomption d’innocence de son client.

L’actrice Julia Roy, quarante-deux ans de moins que Benoît Jacquot et qui a joué dans quatre de ses films de 2016 à 2021, a évoqué « un contexte de violences et de contrainte morale qui a duré plusieurs années », dans sa plainte le visant et dénonçant des viols et des agressions sexuelles, selon une source proche du dossier.

La comédienne Isild Le Besco, aujourd’hui âgée de 41 ans, a tourné six films avec Benoît Jacquot qu’elle a rencontré quand elle avait 16 ans et l’accuse de violences sexuelles, psychologiques et physiques. « Je crois que Benoît n’est pas un homme qui souhaite faire du mal sciemment. Je ne le vois pas étrangler une femme par plaisir en pleine conscience, comme d’autres hommes le font. Benoît, c’est autre chose: il a cette volonté de pouvoir absolu, de contrôle », a-t-elle estimé dans un entretien mercredi au magazine Elle.

L’autre mis en cause, Jacques Doillon, a lui vu sa garde à vue levée mardi soir « pour des raisons médicales », a expliqué le parquet de Paris. Le réalisateur et producteur, 80 ans, a été relâché sans poursuites à ce stade, le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant. Son avocate, Me Marie Dosé, n’a pas souhaité réagir.

« Dans les deux procédures, les plaignantes qui ont dénoncé des faits qui ne figurent pas dans la prévention retenue seront contactées personnellement », a souligné le parquet.

L’enquête préliminaire a été déclenchée après la plainte déposée par une autre actrice, Judith Godrèche, contre les deux cinéastes, qui contestent les accusations. Âgée de 52 ans, l’actrice a accusé publiquement début février Benoît Jacquot de viols puis Jacques Doillon d’agression sexuelle, déclenchant une nouvelle tempête dans le cinéma français, jusqu’à ébranler la cérémonie des César ou le Festival de Cannes.

« Nous prenons acte du défèrement de Benoît Jacquot devant un juge d’instruction pour des faits de même nature que ceux commis à l’encontre de Judith Godrèche dont les faits sont, pour ce qui la concerne, prescrits », a réagi le conseil de l’actrice, Me Laure Heinich.

« Ces plaintes sont non prescrites. La période que j’ai dénoncée est prescrite. Mais je me sens entendue à travers cette décision », a abondé Judith Godrèche dans une publication sur Instagram. « Rien ne s’efface. Rien n’est réparé. Que la loi s’empare de celui qui faisait sa loi sur nous », a-t-elle insisté. « J’apprends également que le parquet n’a pas encore pris de décision concernant Jacques Doillon. Toutes ses victimes et moi-même retenons notre souffle. Notre espoir persiste. »

Une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité a débuté ses travaux en mai, stoppés net après la dissolution le 9 juin de l’Assemblée nationale.

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