Monde
Sanae Takaichi évite le sanctuaire controversé de Yasukuni à la veille d’un vote crucial
La candidate à la direction du gouvernement japonais opte pour une offrande rituelle plutôt qu’une visite personnelle, dans un contexte diplomatique sensible.
La probable future cheffe du gouvernement japonais a choisi de ne pas se rendre au sanctuaire shintoïste de Yasukuni lors de la cérémonie automnale, préférant y envoyer une offrande traditionnelle. Cette décision intervient à un moment délicat où les partis politiques négocient en vue de l’élection parlementaire prévue la semaine prochaine. Sanae Takaichi, récemment élue à la tête du Parti libéral-démocrate, doit obtenir le soutien suffisant pour accéder aux plus hautes fonctions.
L’abstention de la dirigeante nationaliste revêt une portée symbolique particulière. Le sanctuaire de Yasukuni, où sont honorés des criminels de guerre de la période impériale, représente pour plusieurs pays d’Asie orientale un douloureux rappel de l’expansionnisme japonais du siècle dernier. Aucun Premier ministre en exercice n’y a effectué de visite officielle depuis 2013, après que la démarche de Shinzo Abe avait provoqué de vives réactions internationales.
Cette prudence apparente contraste avec les habitudes de l’élue, connue pour ses positions fermes envers la Chine et ses multiples pèlerinages antérieurs au sanctuaire. Les observateurs politiques relèvent que son repositionnement stratégique survient alors que son parti cherche à constituer une nouvelle majorité gouvernementale. La rupture de la coalition avec le Komeito a en effet fragilisé son accès potentiel au poste de Premier ministre.
Dans l’urgence des négociations, le PLD multiplie les contacts avec d’autres formations, notamment le parti populiste Ishin, pour assurer l’élection de sa candidate. Les discussions avancent favorablement selon les déclarations des principaux interlocuteurs, qui soulignent leurs convergences idéologiques. Les analystes estiment qu’une alliance réussie permettrait à Sanae Takaichi de devenir la première femme dirigeante du Japon.
La situation politique reste néanmoins incertaine, entre la nécessité d’une désignation rapide avant la visite annoncée du président américain et les défis diplomatiques en suspens. L’opposition peine à constituer une alternative crédible, tandis que le parti au pouvoir tente de reconquérir des électeurs conservateurs ayant rejoint d’autres formations lors des précédents scrutins. L’équilibre des forces se jouera dans les prochains jours au Parlement.
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