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Roland-Garros: Wawrinka, premier sommet pour Hugo Gaston

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Dernier Français en lice à Roland-Garros, Hugo Gaston, 20 ans depuis samedi, s’attaque vendredi au premier sommet de sa jeune carrière face à Stan Wawrinka pour une place en huitièmes de finale.

Du genre à garder sa joie intérieure plutôt qu’à se laisser aller à des effusions, Gaston a accueilli sa qualification pour son tout premier 3e tour en Grand Chelem mercredi les poings timidement serrés, puis le visage discrètement enfoui dans sa serviette.

Habitué du circuit Challenger, la deuxième division du tennis mondial, le petit gaucher toulousain ne s’était pourtant mesuré que deux fois au circuit principal avant cette édition 2020 de Roland-Garros, pour autant de défaites. La première à Marseille en 2018, face à l’Italien Stefano Travaglia, la seconde à l’Open d’Australie en janvier, contre l’Espagnol Jaume Munar.

Le 239e joueur mondial a toutefois parfaitement su tirer profit de l’invitation offerte par la Fédération français de tennis (FFT): il s’est successivement débarrassé de son compatriote Maxime Janvier au premier tour (7-6 (7/5), 6-4, 6-3), puis du Japonais Yoshihito Nishioka, classé aux portes du top 50, au deuxième (6-4, 7-6, 3-6, 6-2).

Se dresse désormais face à lui une montagne autrement plus abrupte avec Wawrinka, triple lauréat en Grand Chelem (Open d’Australie 2014, Roland-Garros 2015 et US Open 2016) et encore finaliste Porte d’Auteuil en 2017.

« Je me souviens quand il a gagné ici. J’avais regardé la finale et c’était très inspirant », se remémore Gaston, pas encore quinze ans à l’époque.

« Stan, c’est un grand champion. J’ai beaucoup de respect pour lui. Mais quand je vais rentrer sur le terrain, je vais tout faire pour gagner », promet-il. « Je sais que ça va être un match compliqué mais je vais essayer de donner le maximum, de prendre du plaisir, de profiter, avec l’envie d’essayer de gagner. »

« Pas le gabarit pour faire trois aces par jeu »

Au-delà de son palmarès, « jouer Stan maintenant, ce n’est pas facile. Les conditions avantagent vraiment Stan, qui peut lâcher ses gros coups. Et avec ces balles qui n’avancent pas, un peu molles, il a la force avec son gabarit et sa puissance de frappe de déplacer Hugo et de lui faire mal », analyse Benoît Paire, grand ami du Suisse avec lequel il a partagé de multiples apéros remarqués sur les réseaux sociaux pendant le confinement.

Avec son modeste 1,73 m, Gaston, qui a la particularité de ne pas faire rebondir sa balle avant de servir, le dit lui-même, « je n’ai pas le gabarit pour faire trois aces par jeu ».

C’est sur un jeu créatif et varié que mise le jeune Toulousain entraîné par Marc Barbier, à l’image des nombreuses amorties bien senties distillées face à Nishioka, ou encore de son passing de revers gagnant lâché sur la balle de match contre le Japonais.

Quant au fait d’être le dernier représentant français dans le tableau masculin, l’ex-N.2 mondial juniors et médaillé d’or aux Jeux olympiques de la jeunesse en 2018 à Buenos Aires, où il avait assumé le rôle de porte-drapeau, l’appréhende là aussi très calmement.

« Je ne vais pas me mettre une pression supplémentaire parce que je suis le dernier Français. Je me concentre sur ce que je peux faire, sur ce que je sais faire », répond Gaston.

« Je reste assez cool sur cela et assez distant », poursuit-il.

Son joli parcours parisien lui permettra en tout cas de se hisser parmi les 200 meilleurs joueurs mondiaux. Un premier cap dans son ascension.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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