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Retraite à 62 ans : François Bayrou campe sur ses positions à l’Assemblée

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Le Premier ministre a réaffirmé son refus de revenir à l’âge légal de départ à 62 ans, invoquant des raisons financières et démographiques. Une décision qui suscite la colère de la gauche et des syndicats.

François Bayrou a une nouvelle fois défendu son refus de rétablir l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, mardi 18 mars 2025, lors d’une séance à l’Assemblée nationale. Interpellé par la députée Clémentine Autain, le chef du gouvernement a justifié sa position en insistant sur la nécessité de préserver l’équilibre financier du système de retraites. « La retraite à 62 ans, ce ne sera pas possible », a-t-il déclaré sans détour, réitérant ainsi son opposition à cette revendication portée par la gauche et les syndicats.

Le Premier ministre a expliqué que revenir à cet âge légal compromettrait la soutenabilité du système, déjà fragilisé par un contexte démographique difficile. Il a également rappelé les projections budgétaires alarmantes, évoquant un déficit de 7 milliards d’euros pour le régime général, sans compter les engagements liés aux retraites de la fonction publique. Pour François Bayrou, maintenir la réforme actuelle est une question de responsabilité, d’autant que celle-ci inclut des mesures de solidarité en faveur des femmes, des carrières longues et des travailleurs exposés à des conditions pénibles.

Cette position ferme a provoqué des réactions vives, notamment de la part des syndicats et des partis de gauche. La CGT, la CFDT et d’autres organisations réclament depuis des mois un retour à 62 ans, une revendication qui figurait parmi les priorités des négociations avec le patronat. Pourtant, malgré les pressions, François Bayrou reste inflexible, estimant qu’aucune solution sérieuse ne permettrait de concilier cette demande avec les impératifs économiques et démographiques.

En conclusion, le Premier ministre a affirmé agir en toute conscience, soulignant que revenir sur la réforme actuelle reviendrait à sacrifier des avancées sociales importantes. Une déclaration qui ne manquera pas d’alimenter les débats dans les semaines à venir, alors que les tensions autour de cette question restent vives.

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