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Retour sur Terre du vaisseau SpaceX avec les astronautes de l’ISS

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Un vaisseau de la société SpaceX a ramené dimanche sur Terre quatre astronautes de la Station spatiale internationale (ISS), après une mission de 160 jours dans l’espace.

Leur capsule a amerri en pleine nuit à 02H56 (06H56 GMT), dans le golfe du Mexique, au large de la ville de Panama City, en Floride (sud-est des Etats-Unis), après un vol de six heures et demie depuis l’ISS, selon les images infrarouge diffusées par un appareil de recherche de haute altitude de la Nasa.

Des embarcations ont été déployées afin de récupérer la capsule et les astronautes. L’équipage, composé de trois Américains et un Japonais, a dit être en bonne santé, selon l’Agence spatiale américaine.

Il s’agissait du premier retour nocturne pour la Nasa depuis que l’équipage d’Apollo 8 avait amerri dans l’Océan Pacifique le 27 décembre 1968.

« Nous nous sommes entraînés pour récupérer les équipages de jour comme de nuit », avait expliqué Steve Stich, responsable du programme des vols commerciaux de la Nasa, interrogé peu avant le départ de la capsule.

« Les bateaux ont beaucoup d’éclairage » et nous aurons « la lumière de la Lune », avait-il dit, en décrivant des conditions météorologiques excellentes, avec une mer calme.

Le commandant Michael Hopkins a été le premier à émerger après l’ouverture de la trappe, faisant un petit pas de danse en prenant pied sur le pont, suivi par son compatriote Victor Glover.

« Au nom de l’équipage de Crew-1 et de nos familles, nous voulons juste dire merci (..) C’est incroyable ce qui peut être accompli quand les gens sont ensemble. Vous changez le monde. Félicitations. C’est formidable d’être de retour », a-t-il dit, dans un tweet de la NASA.

L’Américaine Shannon Walker et le Japonais Soichi Noguchi étaient également dans la capsule qui est revenue sur terre. Les quatre membres d’équipage ont été en novembre les premiers astronautes d’une mission « opérationnelle » à être transportés jusqu’à l’ISS par la société spatiale d’Elon Musk, qui s’est imposée comme un partenaire incontournable de la Nasa.

Les quatre astronautes doivent subir des contrôles médicaux, puis être transportés par hélicoptère à Pensacola d’où ils prendront un avion pour Houston afin de retrouver leurs amis et leur famille, a annoncé la NASA.

Sept astronautes sont encore à bord de l’ISS.

Deux autres Américains ont déjà fait le voyage aller-retour à bord de Dragon en 2020, lors d’une mission d’essai de deux mois à bord de la Station. Il s’agissait alors du premier vol vers l’ISS lancé des Etats-Unis depuis la fin des navettes spatiales en 2011, et du premier assuré par une entreprise privée avec des astronautes à bord.

C’est cette fois la première mission régulière a être ramenée sur Terre par SpaceX.

Pour le « plouf » final, les astronautes étaient à bord du même vaisseau Dragon, baptisé « Resilience », qui les avait emmenés jusqu’en orbite, et que SpaceX prévoit ensuite de réutiliser pour d’autres missions, après reconditionnement.

Dragon emporte aussi à son bord « des congélateurs scientifiques remplis d’échantillons de recherches » réalisées en apesanteur, a précisé la Nasa.

Le départ de cet équipage, Crew-1, fait suite à l’arrivée à bord de l’ISS la semaine dernière d’une deuxième mission régulière transportée par l’entreprise américaine (Crew-2), dont fait partie l’astronaute français Thomas Pesquet, et à qui le relais a été passé ces derniers jours.

« C’est passé vite »

Mardi, Shannon Walker a transmis le commandement de l’ISS à un astronaute de Crew-2 lors d’une cérémonie symbolique. « Je chérirai ces moments pour toujours », avait-elle déclaré à cette occasion.

Au total, Crew-1 aura passé 168 jours dans l’espace. « Le temps a filé, c’est vraiment passé vite », avait jugé Victor Glover.

« Nous sommes tous, comme vous pouvez l’imaginer, très enthousiastes à l’idée de cet amerrissage, pour ce que cela permettra, à savoir le retour vers nos familles », avait pour sa part dit Michael Hopkins. « Nous sommes très heureux de cette mission. Je pense que nous avons aussi tous hâte de rentrer chez nous ».

Leur départ de l’ISS était initialement prévu pour mercredi, puis vendredi, mais avait dû chaque fois être reporté à cause des mauvaises conditions météo prévues dans la zone d’amerrissage.

La Nasa et SpaceX « collaborent étroitement avec les garde-côtes américains pour établir une zone de sécurité de 10 milles nautiques autour de l’endroit prévu pour l’amerrissage, afin d’assurer la sécurité du public » et des personnes chargées d’aller récupérer les astronautes, avait expliqué l’Agence spatiale américaine dans un communiqué.

Lors du retour des deux astronautes de la mission d’essai en août 2020, des bateaux de plaisance s’étaient approchés trop près du lieu d’arrivée de la capsule, et avaient dû être écartés.

En plus des quatre astronautes de Crew-2, restent également dans l’ISS un autre astronaute américain et deux Russes, arrivés eux à bord d’une fusée Soyouz. Avant le départ de Crew-1, la Station spatiale était ainsi peuplée de pas moins de 11 personnes.

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Marineland va fermer ses portes : comprenez-vous la décision du parc ?

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Marineland va fermer ses portes : comprenez-vous la décision du parc ?

L’emblématique parc Marineland d’Antibes, berceau des spectacles de cétacés, abaissera définitivement son rideau le 5 janvier 2025, après des décennies de succès et de controverses.

Après plus de cinquante ans d’existence, le parc Marineland d’Antibes, connu pour ses spectacles d’orques et de dauphins, a annoncé sa fermeture définitive pour le 5 janvier 2025. Cette décision, confirmée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, met un terme à une aventure commencée en 1970. Elle survient dans un contexte de débats intenses sur l’éthique de la captivité des animaux marins, particulièrement des cétacés.

L’annonce de cette clôture est le résultat d’une série de facteurs cumulés. Premièrement, les controverses autour du bien-être des orques ont alimenté les critiques de diverses associations de protection animale, notamment One Voice, qui ont engagé des actions juridiques pour améliorer les conditions de vie de ces mammifères marins. Deux orques sont d’ailleurs décédées depuis l’expertise ordonnée par la justice en septembre 2023, ce qui a renforcé la pression sur le parc.

Par ailleurs, la fréquentation de Marineland a considérablement chuté ces dernières années. De 1,2 million de visiteurs annuels il y a dix ans, le parc n’accueille plus que 425 000 personnes. Cette baisse de l’affluence s’explique en partie par le changement des mentalités vis-à-vis des spectacles avec animaux, mais aussi par la concurrence d’autres attractions touristiques sur la Côte d’Azur. Les dirigeants du parc ont évoqué cette diminution de la fréquentation comme un facteur déterminant dans leur décision de fermer.

L’impact de cette fermeture ne se limite pas à la disparition d’un lieu emblématique. Elle affecte également les 103 employés du parc, dont l’avenir professionnel est désormais incertain. Par ailleurs, avec la fermeture de Marineland, la France ne compte plus qu’un seul établissement détenant des dauphins en captivité : Planète Sauvage, en Loire-Atlantique. Ce parc, qui diversifie ses attractions au-delà des spectacles aquatiques, semble mieux résister à la baisse de la fréquentation, grâce à une approche plus large de l’expérience touristique.

Cette fermeture marque la fin d’une époque où les spectacles de cétacés étaient une attraction phare, et ouvre la voie à une réflexion plus globale sur la place des animaux dans les loisirs humains. Alors que les lumières de Marineland s’éteignent, la question de l’éthique et du bien-être animal reste plus que jamais d’actualité.

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Les Etats-Unis repoussent encore le retour d’astronautes sur la Lune, cette fois à 2027

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Les Etats-Unis repoussent encore le retour d'astronautes sur la Lune, cette fois à 2027

La NASA reporte à nouveau le retour des astronautes sur la Lune, désormais prévu pour mi-2027, en raison de contraintes techniques et de possibles changements de direction.

La NASA a annoncé jeudi un nouveau report du retour des astronautes sur la Lune, initialement prévu pour 2026, maintenant fixé à la mi-2027. Ce décalage est dû à des difficultés techniques rencontrées sur le vaisseau spatial devant transporter l’équipage, ainsi qu’à des incertitudes politiques liées à la possible réélection de Donald Trump.

Le programme Artémis, lancé en 2017 avec l’ambition de rétablir une présence humaine durable sur la Lune et de préparer des missions vers Mars, se heurte à plusieurs obstacles. La mission Artémis 1, qui a vu le vaisseau Orion effectuer un vol réussi autour de la Lune en 2022, a révélé des problèmes inattendus sur le bouclier thermique de la capsule. Ces défis techniques ont conduit à des retards pour les missions subséquentes, Artémis 2 et Artémis 3.

Le patron de la NASA, Bill Nelson, a souligné lors d’une conférence de presse que la sécurité des astronautes reste la priorité absolue. « Nous ne volerons pas tant que nous ne serons pas prêts, » a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de résoudre tous les problèmes avant de lancer la mission. La mission Artémis 2, qui devait initialement se dérouler en septembre 2025, est maintenant prévue pour avril 2026.

Outre les problèmes techniques, la NASA doit également faire face à des défis liés à l’équipement. Les combinaisons spatiales destinées aux astronautes, développées par l’entreprise Axiom Space, ne sont pas encore prêtes. De plus, SpaceX, dirigée par Elon Musk, doit encore finaliser la version de sa fusée Starship capable de servir d’alunisseur.

L’annonce de ce report intervient à un moment où le paysage politique pourrait changer avec le retour potentiel de Donald Trump à la présidence. Trump a nommé Jared Isaacman, un milliardaire et astronaute privé, comme futur patron de la NASA. Ce choix pourrait entraîner une réorientation des programmes spatiaux, avec des implications sur l’utilisation de la coûteuse fusée SLS et une possible focalisation accrue sur Mars.

Nelson a défendu l’importance d’une exploration lunaire, notamment du pôle sud de la Lune, une zone riche en potentiel pour l’exploitation de l’eau sous forme de glace. Cette ressource pourrait être cruciale pour établir une base lunaire et produire du carburant pour des missions spatiales futures. « Il est essentiel que nous établissions notre présence là-bas, afin que la Chine ne s’y installe pas et ne nous demande de rester à l’écart, » a-t-il précisé.

La nomination de Isaacman soulève également des questions sur les relations entre le gouvernement et le secteur privé, notamment en raison de ses liens financiers avec Elon Musk et ses positions contre Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos, pour le développement d’un système d’alunissage concurrent. « Nous avons conclu des contrats avec deux entreprises pour des alunisseurs. Tant que nous serons une nation de droit, ces contrats resteront en vigueur, » a répondu Nelson.

Ce nouveau report du programme Artémis illustre les défis techniques et politiques auxquels la NASA doit faire face pour concrétiser son ambition lunaire, tout en naviguant dans un paysage spatial de plus en plus compétitif et complexe.

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Marineland: le gouvernement s’oppose au transfert de deux orques au Japon

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Marineland: le gouvernement s'oppose au transfert de deux orques au Japon

La ministre de la Transition écologique s’oppose fermement au transfert des deux dernières orques de Marineland vers le Japon, privilégiant des solutions alternatives respectueuses du bien-être animal.

Dans un contexte où la réglementation sur le bien-être animal devient de plus en plus stricte, le parc aquatique Marineland, situé à Antibes sur la Côte d’Azur, se trouve confronté à une décision gouvernementale inattendue. En effet, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a clairement exprimé son opposition au transfert des deux dernières orques du parc vers le Japon. Elle souligne que la réglementation japonaise en matière de protection des animaux n’est pas à la hauteur des standards européens.

Le parc Marineland, confronté à une loi française votée en 2021 interdisant la détention d’orques, doit se séparer de ses deux dernières orques, Wikie et son fils Keijo, nés en captivité en 2001 et 2013 respectivement. La date limite pour cette séparation est fixée au 1er décembre 2026. Récemment, le parc avait proposé de transférer ces orques au parc de Kobe, au Japon, une option jugée conforme aux standards internationaux par Marineland. Cependant, cette proposition a été rapidement rejetée par la ministre française.

L’opposition de Mme Pannier-Runacher repose sur plusieurs arguments. D’une part, elle cite des parcs européens comme celui de Tenerife, dans les Canaries, qui respectent les réglementations strictes de l’Union Européenne. D’autre part, elle met en avant les dimensions inadéquates des bassins japonais par rapport à ceux de Marineland, ce qui pourrait nuire au bien-être des orques. Cette décision intervient après la mort récente de deux orques du parc, l’une de septicémie et l’autre après ingestion d’un objet étranger, soulignant ainsi les risques inhérents à la captivité.

Des associations de défense des animaux, comme One Voice, ont également plaidé pour une solution alternative : un sanctuaire marin en Nouvelle-Écosse, au Canada. Cette option, jugée plus respectueuse du bien-être animal, offre un environnement semi-naturel aux orques, loin des bassins artificiels. Muriel Arnal, présidente de One Voice, a insisté sur l’importance de cette solution, malgré les réticences initiales de Marineland à l’envisager.

Ainsi, l’avenir des deux orques de Marineland semble désormais se dessiner loin du Japon, avec une préférence gouvernementale claire pour des solutions qui respectent au mieux les besoins naturels et le bien-être des animaux. Cette situation met en lumière les défis croissants que les parcs aquatiques doivent relever pour se conformer aux nouvelles normes de protection animale, tout en cherchant à préserver leur activité économique.

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