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Politique

Régionales: le soutien de LREM à Muselier rebat les cartes en Paca

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Annoncé par le Premier ministre lui-même, le retrait de la liste LREM au profit du président sortant Renaud Muselier rebat les cartes pour les régionales en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, en semant la zizanie à droite, face notamment à un RN conduit par le transfuge LR Thierry Mariani.

Après l’appel « au bon sens » de Renaud Muselier aux Marcheurs jeudi, lors de la première conférence de presse du président de la région Paca en tant que candidat officiel, la réponse ne s’est pas faite attendre: « La majorité présidentielle répond très favorablement » à cette « initiative », a expliqué Jean Castex dans le Journal du Dimanche, en évoquant une fusion des deux listes.

Désignée chef de file des Marcheurs pour les régionales en Paca, la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées Sophie Cluzel « et des représentants de la majorité parlementaire vont intégrer le dispositif conduit » par M. Muselier, affirme le Premier ministre. Mme Cluzel a précisé au JDD qu’elle serait candidate dans le Var.

M. Muselier a en revanche refusé de confirmer une fusion des listes, se contentant de répéter sa réaction formulée sur Twitter: il  « prend acte » et « se félicite » de l’annonce du Premier ministre.

Du coté de l’état major des Républicains, la réaction à été rapide: M. Muselier « ne pourra pas bénéficier de l’investiture LR », a souligné le patron du parti Christian Jacob, en dénonçant dans un communiqué « des petites manoeuvres électorales en Paca »: « Le premier tour doit être celui de la clarté et de la fidélité à ses convictions, ses engagements et ses alliés naturels ».

« Poignard dans le dos »

M. Muselier jeudi avait refusé par avance tout « accord d’appareil » avec LREM. Mais c’est bien ce que lui a proposé le Premier ministre dimanche, en estimant que cette « union » irait même « bien au-delà d’accords d’appareils »: « C’est un exemple de la recomposition politique », a insisté M. Castex, en lançant un pavé dans une mare LR très divisée sur cette idée d’une alliance entre les deux partis pour les élections régionales des 20 et 27 juin.

Si en Provence-Alpes-Côte-d’Azur cette alliance est soutenue par le maire de Nice Christian Estrosi, à qui M. Muselier avait succédé à la tête de la région en mai 2017, ou par le maire de Toulon Hubert Falco, elle est clairement refusée par Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes mais également président de la commission nationale d’investiture LR pour ces régionales.

« Ils ont osé l’inacceptable », a dénoncé M. Ciotti dimanche matin sur Twitter, en exprimant « son immense tristesse face à ce coup de poignard dans le dos ». « Ce matin je pense à la France qui mérite tellement mieux, ainsi qu’à nos militants et à nos électeurs, trahis dans leurs convictions ».

Thierry Mariani, ministre sous le président Sarkozy et désormais chef de file du Rassemblement national pour les régionales en Paca, a appuyé sur ces dissensions au sein des Républicains en saluant sur Twitter les réactions de Nadine Morano ou Guillaume Peltier, vice-président délégué LR, et en se félicitant que « quelques rares personnes (aient) gardé une colonne vertébrale »: « Tu as raison cher @G_peltier : s’allier avec #LREM c’est approuver le bilan catastrophique de #Macron ».

Selon plusieurs sondages effectués avant cette annonce de dimanche, Thierry Mariani arriverait en tête du premier tour aux régionales mais serait devancé au second par Renaud Muselier. Une étude de l’Ifop mi-avril pour La Tribune et Europe 1 avait cependant suggéré qu’une alliance LR-LREM dès le premier tour permettrait au duo de devancer le RN et de gagner au second, y compris dans l’hypothèse d’une triangulaire avec une union de la gauche et des écologistes.

La gauche devrait se présenter unie au premier tour cette année, mais sans les écologistes, qui menacent toujours de partir seuls en lice. Mais elle n’a pas encore fait connaître sa ou ses têtes de liste. Elle est absente au Conseil régional depuis six ans, suite au retrait entre les deux tours des régionales de 2015 de la liste conduite par Christophe Castaner face à la menace de victoire de la liste FN menée par Marion Maréchal-Le Pen.

France

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Politique

Soutien à l’Ukraine : Macron évoque l’envoi de troupes et la menace nucléaire

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Soutien à l'Ukraine : Macron évoque l'envoi de troupes et la menace nucléaire

Emmanuel Macron détaille sa stratégie face à la crise ukrainienne lors d’une interview télévisée, mettant l’accent sur le soutien à Kiev et la réponse à la menace russe.

Jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview diffusée sur TF1 et France 2, détaillant sa stratégie de soutien à l’Ukraine après la signature d’un accord de sécurité et évoquant des propos controversés sur un éventuel envoi de militaires occidentaux. Voici ce qu’il faut retenir de cette intervention cruciale.

Le président français a souligné les enjeux majeurs du soutien à l’Ukraine face à une Russie de plus en plus « menaçante » en Europe. Alors que l’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé l’accord de sécurité avec Kiev, Macron a abordé plusieurs points cruciaux lors de son entretien.

Interrogé sur la possibilité d’un envoi de troupes au sol, Macron a affirmé que la situation ne le nécessitait pas actuellement, mais il n’a pas exclu cette possibilité. Il a souligné la nécessité de ne pas limiter les options de réponse face à une Russie qui durcit ses positions.

Le président a réaffirmé que la France ne prendrait jamais l’initiative de la guerre contre la Russie, insistant sur son rôle de force de paix. Toutefois, il a averti que la sécurité des Français dépendait de la défaite de la Russie en Ukraine, soulignant les conséquences d’une victoire russe sur la crédibilité de l’Europe.

Emmanuel Macron a également critiqué ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine, affirmant qu’ils choisissent l’abandon de souveraineté et la défaite. Il a insisté sur l’importance de ne pas être faible face à l’agression russe.

Face à la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine, Macron a assuré que la France était prête à répondre à toute escalade de la part de la Russie, tout en soulignant la responsabilité qui accompagne la possession de l’arsenal nucléaire français.

Enfin, Macron a abordé les efforts pour fournir à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin, notant que la production avait été considérablement augmentée. Il a également évoqué la possibilité de financer de nouvelles initiatives pour soutenir Kiev.

Cette interview intervient à un moment crucial, alors que la crise ukrainienne continue de s’intensifier et que les élections européennes se rapprochent. Macron a clairement établi sa position en faveur du soutien à l’Ukraine, marquant ainsi le début de la campagne présidentielle.

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France

L’Assemblée soutient largement l’accord avec l’Ukraine, sans le RN ni LFI

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L'Assemblée soutient largement l'accord avec l'Ukraine, sans le RN ni LFI

Le texte, soutenu par une majorité de députés, suscite des critiques de l’opposition en vue des élections européennes.

L’Assemblée nationale a exprimé mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine, lors d’un vote qui a vu l’abstention du Rassemblement national (RN) et l’opposition de La France insoumise (LFI). Malgré les divergences d’opinions, le texte a recueilli un soutien massif avec 372 voix pour et 99 voix contre, lors de ce scrutin non contraignant.

Le président Emmanuel Macron prendra la parole jeudi dans les journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 pour aborder la question de l’Ukraine, ont annoncé les deux chaînes peu après le vote.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ouvert les débats en critiquant sévèrement le RN, les Insoumis et les communistes, dénonçant leur attitude face aux risques concrets d’une victoire russe pour la vie quotidienne des Français. Il a affirmé que la France ne se fixait aucune limite face à la Russie et a souligné le caractère décisif du moment actuel dans le conflit.

Tandis que Marine Le Pen a accusé l’exécutif d’instrumentaliser la crise à des fins électoralistes, le ton est monté entre le Premier ministre et les opposants à l’accord. Gabriel Attal a défendu une position ferme face à la Russie, affirmant qu’aucune négociation n’était possible avec Vladimir Poutine.

La gauche a manifesté ses divisions, avec un vote contre de La France insoumise et des communistes, qui ont critiqué le discours « va-t-en-guerre » d’Emmanuel Macron. Les socialistes ont quant à eux voté pour l’accord, tout en critiquant la rhétorique belliciste du président.

À droite, Les Républicains ont apporté leur soutien à l’accord tout en critiquant les tactiques électorales de l’exécutif. Ils ont demandé des actions concrètes en faveur de l’Ukraine, notamment des livraisons d’armes. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a clarifié que les trois milliards d’euros de soutien supplémentaire promis à l’Ukraine en 2024 correspondent à la valeur maximale de l’aide militaire, et non à un simple chèque. Il a également affirmé que l’envoi de troupes au sol combattantes n’était pas à l’ordre du jour.

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