Occitanie
Régionales : Carole Delga largement reconduite à la tête de la région
Ce soir, dans une triangulaire où était présent le Parti Socialiste, les Républicains et le Rassemblement National, c’est Carole Delga (PS) qui l’a emporté. Elle prend sa propre succession.
Avec 57,8 %, Carole Delga a largement remporté le second tour des élections régionales en Occitanie. Même si ces élections ont démontré l’existence d’une « prime au sortant », c’est tout de même une victoire écrasante pour la candidate socialiste, candidate la mieux élue de France.
Derrière elle, Jean-Paul Garraud (RN) a convaincu 23,9 % des électeurs qui auront fait le déplacement ce dimanche, soit à peine 1% de plus par rapport au premier tour. Aurélien Pradié (LR), s’il arrive en troisième place, a lui renforcé sa position. Avec 18,3 % des voix au second tour, il fait 6 points de plus que dimanche dernier.
L’abstention, toujours, reste la grande gagnante, puisque 63 % des inscrits en Occitanie n’ont pas fait le déplacement.
« Ce résultat m’honore et m’oblige »
Carole Delga a longtemps remercié les électeurs qui ont choisi de lui faire à nouveau confiance : « Ce soir l’Occitanie a fait un choix clair, celui de la force, du rassemblement, de l’action, de la justice sociale, de la solidarité et du progrès. Ils savent que leur présidente est une femme solide qui travaille sans relâche (…) pour les défendre et les protéger ». La fierté de la présidente est d’incarner : « Une région qui ne veut laisser personne sur le bord du chemin et surtout pas sa jeunesse. Une région qui fait reculer l’extrême droite ».
La candidate victorieuse n’en oublie pas pour autant l’abstention massive qui a eu lieu ce dimanche. Elle ne limite pas son analyse à la région Occitanie, elle l’étend à toute la France : « L’abstention massive le démontre une nouvelle fois, notre pays ne va pas bien, il s’interroge sur son avenir, tandis que le venin de la division continue son chemin en France. Nous devons réagir et reprendre notre destin en main ».
Jean-Paul Garraud jette le discrédit
S’il salue la victoire de son adversaire sur le plateau de France 3, Jean-Paul Garraud (RN) est resté concentré sur l’abstention : « Elle donne l’impression de marcher sur l’eau, en fait c’est une flaque (…) ça pose un problème de légitimité ». Selon lui, l’électorat RN ne s’est pas déplacé pour cette élection. Au-delà de ce problème de « légitimité », le candidat du Rassemblement National, a tenu à revenir sur l’affaire des professions de foi, un problème déjà évoqué lors du premier tour, notamment par la liste France Insoumise. Au micro de nos confrères de France 3, il déclare : « Je veux revenir sur un énorme scandale, la plupart des professions de foi ne sont pas arrivées jusqu’aux électeurs. C’est un désastre pour la démocratie qui pourra remettre en jeu les résultats de cette élection ».
Carole Delga est bel et bien réélue pour 6 ans à la tête de la région Occitanie, sans avoir fait d’alliance ni avec la France Insoumise ni avec les Verts.
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Faits Divers
Toulouse: deux adolescents interpellés pour de fausses alertes à la bombe
Deux adolescents de 15 et 16 ans avouent avoir lancé des fausses alertes par « défi », et risquent deux ans de prison.
Deux mineurs, âgés de 15 et 16 ans, ont été interpellés suite à une série d’alertes à la bombe qui ont semé la panique au sein de plusieurs établissements scolaires de la région. Ces fausses alertes, lancées via des messages électroniques, ont conduit à l’évacuation de six lycées et à d’importantes mesures de sécurisation, laissant parents, enseignants et élèves sous le choc.
Ces incidents ont eu lieu les 19 et 20 octobre 2023 et ont créé une vague d’inquiétude au sein des communautés scolaires. Les établissements touchés comprenaient des lycées à Toulouse, Colomiers et Blagnac. Les enquêteurs ont rapidement pris en main l’affaire, sous la direction du parquet du procureur de la République de Toulouse, en confiant l’enquête au service territorial de la police judiciaire (DTPJ).
Les deux adolescents, inconnus des services de la justice et de la police, ont été placés en garde à vue et ont avoué avoir lancé ces alertes « par défi ». Ils auraient trouvé des modèles de messages à envoyer sur les réseaux sociaux, incitant ainsi d’autres jeunes à suivre leur exemple. Confrontés aux preuves rassemblées par les enquêteurs, les deux jeunes ont reconnu l’intégralité des faits qui leur étaient reprochés.
Le 19 octobre 2023, la journée a commencé sous une atmosphère tendue, alors que des alertes à la bombe ont commencé à se multiplier dans plusieurs établissements scolaires de Haute-Garonne. Des messages électroniques annonçant des attentats à la bombe ont provoqué l’évacuation de six lycées, créant la confusion et l’anxiété parmi les élèves et le personnel éducatif.
Les mineurs, déférés devant le parquet de Toulouse le 31 octobre, ont également comparu devant un juge des enfants. Ils font actuellement l’objet de poursuites pour « fausses alertes dans le but de faire croire à la commission d’une destruction dangereuse pour les personnes ». En conséquence, ils encourent une peine maximale de deux ans de prison.
Le tribunal judiciaire de Toulouse a déjà convoqué les deux adolescents à une audience de culpabilité, qui se tiendra le 22 janvier 2024. Ces événements tragiques ont suscité des débats sur les conséquences des actes irresponsables perpétrés par des mineurs, et mettent en lumière l’importance de sensibiliser les jeunes sur les dangers et les répercussions de telles actions.
En attendant leur procès, la communauté éducative et les autorités locales redoublent d’efforts pour renforcer la sécurité dans les établissements scolaires de Haute-Garonne et pour soutenir les élèves dans la gestion des traumatismes psychologiques causés par ces fausses alertes à la bombe.
Occitanie
Manifestation contre l’autoroute A69 : entre 5 000 et 10 000 manifestants, deux entreprises prises pour cibles
Des milliers de manifestants s’opposent au projet, mais des militants violents déclenchent des incendies dans des entreprises sous-traitantes.
Ce samedi, un impressionnant rassemblement a eu lieu dans le département du Tarn, où des milliers de manifestants se sont mobilisés contre le projet d’autoroute A69, visant à relier Toulouse à Castres. Alors que la grande majorité de la manifestation s’est déroulée dans le calme, des incidents violents ont éclaté lorsque des militants plus radicaux ont déclenché des incendies dans deux entreprises sous-traitantes du chantier.
Selon les organisateurs, plus de 10 000 manifestants ont participé à cette mobilisation, tandis que la préfecture du Tarn a estimé le nombre à 5 000 personnes. Les manifestants ont exprimé leur opposition au projet d’autoroute A69 en clamant haut et fort leur slogan « Non au macadam ! » au cours de cet événement.
🔴 Contre l'#A69, plus de 10.000 personnes à Saïx manifestent joyeusement, montent une ZAD sur le chantier et envahissent les sites de bétonneurs !
[…] pic.twitter.com/SfkoGZGJx3
— Les Soulèvements de la Terre (@lessoulevements) October 21, 2023
La mobilisation s’est déroulée principalement de manière pacifique, avec des manifestants défilant sur la route derrière des tracteurs de la Confédération paysanne. Cependant, un groupe de militants, décrits par la préfecture comme « presque tous cagoulés, vêtus de noir, casqués », s’est détaché du cortège principal pour se diriger vers la cimenterie Carayon et l’entreprise du BTP Bardou et fils, toutes deux impliquées dans le chantier de l’A69.
Dans la cimenterie, des incendies ont été déclenchés, endommageant un algeco, trois véhicules toupies, et un engin de travaux publics. Les militants ont également « dégradé le bâtiment » de l’entreprise Bardou et ont arraché ses clôtures avant d’être repoussés par les forces de l’ordre. Sept interpellations ont eu lieu, et les forces de l’ordre ont fait usage de 74 grenades lacrymogènes pour maintenir l’ordre.
Manifestation A69 | Après avoir été empêchés par les manifestants, qui ont été dégagés par les forces de l'ordre, les sapeurs-pompiers peuvent intervenir sur le lieu de l'incendie. pic.twitter.com/9Qlj74UevS
— Préfet du Tarn (@prefet81) October 21, 2023
La mobilisation a été marquée par des messages forts contre le projet d’autoroute A69, les manifestants exprimant leur préoccupation quant à l’impact environnemental du projet. Certains ont souligné l’incohérence du projet par rapport à l’urgence climatique, plaidant en faveur de solutions de transport plus respectueuses de l’environnement, telles que les transports en commun et les trains.
Des banderoles et pancartes ont été arborées, avec des slogans créatifs tels que « Faites des 69, pas l’A69 », « L’A69 finira en cul-de-sac », « Des prairies, pas des Ferrari » et « Plus de légumes, moins de bitume ».
Le collectif La Voie est libre, en collaboration avec d’autres associations et syndicats, a organisé la manifestation, se félicitant de l’empathie suscitée par leur lutte. Un sondage réalisé récemment a montré que 61% des habitants du Tarn et de la Haute-Garonne étaient favorables à l’abandon du projet d’autoroute, tandis que 82% se sont prononcés en faveur d’un référendum local.
L’entreprise Atosca, de son côté, s’appuyant sur un sondage différent, a souligné que 53% des Français soutiennent le projet d’autoroute et a rappelé que 40% du budget du chantier a déjà été engagé.
Malgré ces chiffres, les opposants au projet espèrent toujours que le chantier sera stoppé. En fin d’après-midi, les manifestants sont retournés à leur campement à Saïx, où certains militants ont investi des maisons expropriées par le chantier pour créer une Zone à Défendre (ZAD) baptisée « CremZAD ».
Le chantier de l’A69, qui vise à réduire de 20 minutes le trajet entre Castres et Toulouse, a repris après une suspension en fin de semaine précédente. Le gouvernement affirme être « déterminé à faire aboutir ce projet, qui a été décidé démocratiquement et confirmé systématiquement par le juge. »
Cependant, les opposants restent convaincus que le projet peut encore être abandonné, s’appuyant sur le succès de la mobilisation contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique.
La préfecture avait déployé quelque 1 600 policiers et gendarmes pour encadrer la manifestation, soit deux fois plus que lors d’une précédente mobilisation contre l’A69 au printemps dernier.
Hérault
Météo : l’alerte orange pluie-inondation étendue, quatre départements concernés
Les départements de l’Hérault, du Gard, de l’Ardèche et de la Drôme ont été placés en vigilance orange pluie-inondation pour la journée de mercredi par Météo-France.
Un épisode pluvieux s’abat sur le sud de la France ce mercredi 18 octobre. Météo-France a placé les départements de l’Hérault, du Gard, de la Drôme et de l’Ardèche en vigilance orange pluie-inondation. « L’épisode devrait se poursuivre la nuit suivante en se décalant légèrement vers l’est cévenol (département de l’Ardèche notamment) », détaille l’agence sur son site.
Des pluies diluviennes pourraient donc frapper ces départements avec un « cumul total sur l’épisode qui pourrait avoisiner les 150 à 200 mm sur les Cévennes et leur piémont, avec des pointes possibles à 250 mm (voire un peu plus très localement) ». En revanche, les plaines du Gard et de l’Hérault ne devraient pas être aussi durement touchées.
Cet épisode méditerranéen, qui a démarré dans la soirée de mardi, devrait s’intensifier ce mercredi. Météo-France souligne néanmoins qu’une « ‘incertitude porte sur la localisation précise des plus fortes pluies ». Ainsi, les départements limitrophes, actuellement en vigilance jaune, pourraient également basculer en alerte orange dans les heures qui viennent.
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