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Reconfinement et vaccination: double pression sur le gouvernement

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Un reconfinement local dans l’Est? Un allongement du couvre-feu? Quel rythme pour la vaccination contre le Covid-19? A trois jours de 2021, les Français sont suspendus à d’éventuelles annonces du gouvernement et des voix commencent à réclamer qu’on vaccine plus rapidement.

Un conseil de défense présidé par Emmanuel Macron a eu lieu mardi matin, mais pourrait ne donner lieu à aucune communication dans l’immédiat.

Le chef de l’Etat s’exprimera publiquement au plus tard jeudi, pour les traditionnels voeux du Nouvel An, sans qu’on sache toutefois s’il annoncera de nouvelles mesures sanitaires.

« Nous sommes dans une situation aujourd’hui qui de toute façon nécessite une réaction », a plaidé sur Europe 1 le maire (PS) de Nancy, Mathieu Klein, à l’unisson d’autres élus de la région Grand-Est, particulièrement touchée.

M. Klein s’est entretenu ces derniers jours avec le ministre de la Santé, Olivier Véran. Ce dernier lui a dit que « plusieurs scénarios étaient sur la table, parmi lesquels un reconfinement local, régional, parmi lesquels un durcissement de couvre-feu, et parmi lesquels aussi une solution d’attente, qui consiste à renvoyer à début janvier des décisions », a affirmé l’élu.

« Je lui ai fait part pour ce qui concerne notre territoire de l’enjeu de ne pas attendre parce que nous voyons la situation se dégrader de façon régulière depuis le début du mois de décembre », a insisté Mathieu Klein.

En termes de nouveaux cas et de pression sur les hôpitaux, la moitié Est de la France – Grand-Est, Bourgogne Franche-Comté ou Alpes-Maritimes – est particulièrement menacée par un rebond.

« Sur-mesure »

Au niveau national, le nombre des personnes hospitalisées et des cas graves en réanimation à cause du Covid-19 est reparti à la hausse (24.645 et 2.694 selon les chiffres de lundi).

Le nombre de nouveaux cas détectés chaque jour est de 12.000 en moyenne sur les sept derniers jours, loin de l’objectif des 5.000 fixé par le gouvernement.

Après les brassages de population des vacances de Noël, des professionnels de santé veulent des mesures strictes pour éviter une explosion de l’épidémie en janvier.

« Il faudrait revenir à un confinement tel qu’on l’a connu le 16 mars (…) mais pour une durée beaucoup plus courte, d’une quinzaine de jours à trois semaines maximum », a estimé sur RTL le Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches.

Mais un confinement national est une décision difficile à prendre, qu’il soit strict comme celui de mars à mai ou plus souple comme celui de novembre/mi-décembre.

Il faut « éviter absolument » un troisième confinement, qui « serait un très très gros problème, non seulement économique mais aussi psychologique, éducatif, culturel », a estimé sur Cnews l’ex-ministre socialiste Ségolène Royal, qui souhaite « du sur-mesure » pour les « régions les plus touchées ».

« Vaccinodromes »

En attendant d’éventuelles annonces, la campagne de vaccination débutée dimanche se poursuit dans des Ehpad, seules structures concernées par la première phase.

Mardi, ce sont par exemple 14 résidents de l’Ehpad des Hortillons d’Amiens qui doivent recevoir le vaccin de BioNTech/Pfizer, le premier disponible.

Sur les deux premières journées, une cinquantaine de personnes ont été vaccinées en France. Alors que l’objectif est d’arriver à un million d’ici la fin février, des voix commencent à s’élever pour dénoncer un rythme jugé trop lent par rapport à d’autres pays comme l’Allemagne, les Etats-Unis ou Israël.

« Si notre pays ne modifie pas sa stratégie en ouvrant des +vaccinodromes+, en réquisitionnant les personnes aptes à vacciner, en autorisant aux gouvernants et aux people qui le souhaitent de se faire vacciner pour montrer l’exemple, le coût économique, social et psychologique sera terrible », a twitté l’économiste Nicolas Bouzou.

« À ce jour, comme tant de maires, je n’ai toujours aucun retour sur le nombre de doses pour cette première phase de vaccination (et) la date de livraison », a déploré le maire (LR) de Cannes, David Lisnard, également sur Twitter.

« Certains disent qu’on devrait aller plus vite, d’autres disent +Ouh là là, mais ce vaccin a été préparé en moins d’un an c’est beaucoup trop rapide+ (…), il y a des insatisfaits dans les deux sens », a fait valoir lundi soir sur Europe 1 le Pr Alain Fischer, le « monsieur vaccin » nommé par le gouvernement.

« C’est bien qu’on n’aille pas plus vite » dans un premier temps car cela « donne le temps de faire les choses bien en termes de sécurité, d’efficacité, d’organisation et d’éthique avec le consentement », a-t-il poursuivi.

D’autres pays qui procèdent plus rapidement « ont donné la priorité à la vaccination des professionnels de santé, ce qui explique la différence dans les chiffres », a-t-il avancé.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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