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Real Madrid: Zidane, destin rêvé et art du contre-pied

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Zinédine Zidane est né sous une bonne étoile, celle de champion du monde 1998, exploit fondateur d’un destin d’exception. Mais le meneur de jeu majestueux, devenu entraîneur triomphant, s’est souvent avéré imprévisible dans ses décisions, jusqu’à son départ du Real Madrid, ce jeudi.

Cet art du contre-pied, l’icône du football français (48 ans) l’a entretenu avec cette nouvelle décision retentissante jeudi.

Auparavant, il y avait déjà eu son choix de quitter le banc du Real en pleine gloire fin mai 2018, quelques jours seulement après un troisième sacre consécutif en Ligue des champions, série inédite pour un technicien. Puis celui de sortir de son année sabbatique pour revenir au même poste dès l’année suivante, en mars 2019, avec le défi de remettre en jeu son image pour tenter de reconstruire une équipe en fin de cycle.

Ce côté déconcertant est une constante de ses deux carrières, le propre d’un talent hors norme qui a toujours ébloui et surpris son monde.

Comme quand, après avoir pris sa retraite internationale en 2004, il était revenu soudain en équipe de France en 2005, jusqu’à conduire les Bleus jusqu’en finale du Mondial-2006 contre l’Italie.

Coups de théâtre

Ce coup de théâtre s’était achevé par un coup de tête sur l’Italien Marco Materazzi en mondiovision et un carton rouge pour clore étrangement sa carrière de joueur.

Dans sa seconde vie aussi, Zidane a cultivé les chemins de traverse. Il aurait pu confortablement jouir de sa célébrité et de ses partenariats publicitaires. Mais « Zizou » voulait se former, étudier, gagner par mérite ce que l’on lui offrait par notoriété.

« J’ai arrêté l’école très tôt, je me devais de me préparer. J’ai bien fait de prendre le temps avant de me lancer là-dedans parce qu’aujourd’hui, je vois la complexité que c’est pour être performant », déclarait Zidane l’an dernier.

Resté à Madrid où ses quatre fils jouaient au Real, le Marseillais a occupé tous les postes au sein du club: conseiller du président, directeur sportif, entraîneur adjoint, entraîneur de la réserve, jusqu’à s’asseoir en janvier 2016 sur le banc de l’équipe première malgré son inexpérience.

En à peine deux ans et demi, « ZZ » a sublimé le talent d’une équipe entière, détrônant les plus grands entraîneurs de l’histoire au palmarès de la prestigieuse Ligue des champions.

Qui aurait pu prédire un tel destin en voyant le jeune « Yazid », comme l’appellent ses proches, pousser ses premiers ballons au pied des immeubles de la Castellane, cité de Marseille occupée à l’origine par des dockers et rapatriés d’Algérie ?

« Histoire d’amour éternelle »

La vie du garçon réservé, issu d’une famille de cinq enfants aux parents originaires de Kabylie, a basculé le soir du 12 juillet 1998, quand deux buts de la tête ont porté l’équipe de France sur le toit du monde (3-0 face au Brésil). A 26 ans, « Zizou » devient l’idole d’une foule en liesse sur les Champs-Elysées, le porte-drapeau de la triomphante génération « black-blanc-beur », dont l’euphorie est prolongée deux ans plus tard par un sacre à l’Euro-2000.

En 2001, il rejoint ce qui deviendra « le club de (sa) vie », le Real Madrid, recruté, déjà, par le président Florentino Pérez, à qui il offre la C1 2002 d’une reprise de volée mémorable. Le début d' »une histoire d’amour belle et éternelle », selon les mots de Pérez à l’AFP.

Après sa carrière de joueur, Zidane s’imagine un nouveau destin, celui d’entraîneur, à la surprise générale.

Il y révèle un vrai potentiel de meneur d’hommes et une aura inégalable. Ses débuts canons sur le banc du Real décuplent l’amour des supporters « Madridistes », qui continuent à le plébisciter aujourd’hui, malgré une saison 2020-2021 plus laborieuse, sans aucun titre remporté.

Joueur taiseux devant les micros, l’ancien Ballon d’Or devient un as de la communication, à coup de sourires mystérieux et phrases toutes faites. Il s’avère aussi un stratège redouté.

Longtemps, ses détracteurs en Espagne l’ont dépeint en simple « remplisseur de feuille de match », bien aidé par sa « fleur » (sa bonne étoile) et les buts de Cristiano Ronaldo. Un à un, il les a fait taire.

Que va-t-il faire désormais ?

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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