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Premier remaniement chez Trump : son conseiller à la sécurité nationale muté à l’ONU

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L’équipe présidentielle connaît son premier bouleversement depuis l’inauguration, avec le départ du controversé Mike Waltz, empêtré dans une affaire de fuites militaires.

Donald Trump a officialisé jeudi la nomination de son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, au poste d’ambassadeur américain auprès des Nations unies. Cette décision marque le premier changement significatif au sein de l’administration depuis l’arrivée du président républicain à la Maison Blanche il y a trois mois. Dans un message publié sur Truth Social, l’ancien locataire de la Maison Blanche a salué le parcours militaire et l’engagement de son collaborateur, tout en confiant l’intérim du poste stratégique à son secrétaire d’État, Marco Rubio.

Ce remaniement survient alors que Waltz était sous le feu des critiques depuis la révélation d’une grave faille de sécurité fin mars. Un journaliste avait exposé son inclusion accidentelle dans un groupe de discussion confidentiel sur Signal, où des détails opérationnels concernant des frappes contre les Houthis au Yémen avaient été partagés. Parmi les participants figuraient également le ministre de la Défense Pete Hegseth et le vice-président JD Vance, suscitant des interrogations sur les pratiques de confidentialité au sein de l’exécutif.

Si Trump a publiquement soutenu son équipe après ce « Signalgate », les démocrates réclament des comptes, visant particulièrement Hegseth, déjà sous investigation interne. L’ancien conseiller, lui, affichait une sérénité trompeuse lors de sa dernière apparition médiatique, évoquant un accord États-Unis-Ukraine sans laisser transparaître son départ imminent.

Spécialiste des opérations militaires et ex-élu de Floride, Waltz avait endossé la responsabilité de la création du groupe litigieux, tout en minimisant l’impact des fuites. Son successeur pressenti, Steve Witkoff, négociateur clé sur les dossiers russe et iranien, devra toutefois convaincre un Sénat méfiant pour confirmer cette nomination onusienne. Un poste qui, s’il représente une promotion formelle, éloigne Waltz du cœur décisionnel de la politique étrangère américaine.

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