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Poutine déploie sa puissance militaire lors du 9-Mai, sous le regard des alliés de Moscou

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Une parade grandiose célèbre les 80 ans de la victoire sur le nazisme, tandis que les tensions en Ukraine persistent malgré une trêve éphémère.

Le président russe a orchestré une démonstration de force ce vendredi sur la place Rouge, marquant les huit décennies depuis la défaite de l’Allemagne nazie. Plusieurs milliers de militaires, dont des vétérans du conflit ukrainien, ont défilé devant une assistance comptant des dirigeants de pays partenaires, à l’image du Chinois Xi Jinping et du Brésilien Lula. Malgré les appels au calme, Kiev a dénoncé des centaines de violations de cessez-le-feu par Moscou dans les heures précédant l’événement.

La présence de responsables étrangers, parmi lesquels des figures controversées comme le Premier ministre slovaque Robert Fico ou le leader serbe Aleksandar Vucic, illustre les alliances stratégiques de la Russie en dépit des pressions occidentales. Les rues de la capitale étaient parées de symboles patriotiques, tandis que les autorités renforçaient la sécurité après une série de frappes de drones attribuées à l’Ukraine.

Le discours de Vladimir Poutine, comme les années précédentes, a instrumentalisé la mémoire de la Seconde Guerre mondiale pour justifier l’offensive en cours contre Kiev, qualifiée de « mission de dénazification ». Cette rhétorique trouve un écho particulier dans une société marquée par le traumatisme historique des sacrifices soviétiques.

En marge des célébrations, le rapprochement avec la Chine a été mis en avant, les deux puissances dénonçant ensemble « l’hégémonie occidentale » et promettant de défendre leur vision de l’histoire. Les accusations de soutien matériel chinois à l’effort de guerre russe, bien que démenties par Pékin, alimentent les critiques internationales.

Alors que les chasseurs survolaient Moscou et que les blindés traversaient la place Rouge, les réactions internationales n’ont pas tardé : l’Ukraine a fustigé une « parade de l’agresseur », tandis que l’Union européenne évoque la création d’un tribunal pour juger les « crimes de guerre » russes. Une journée de commémoration transformée en vitrine géopolitique, où le passé et le présent s’entremêlent au service des ambitions du Kremlin.

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