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Économie

Poursuites judiciaires contre AliExpress et Joom pour des poupées à caractère pédopornographique

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Le gouvernement français engage des actions civiles contre deux plateformes de commerce en ligne accusées de commercialiser des articles contraires à la protection de l’enfance. Cette décision s’inscrit dans un cadre plus large de régulation du commerce numérique.

L’État français a annoncé son intention de saisir la justice civile à l’encontre des plateformes AliExpress et Joom. Ces dernières sont mises en cause pour avoir proposé à la vente des poupées sexuelles présentant des caractéristiques infantiles. Cette démarche juridique intervient alors qu’une autre plateforme, Shein, fait déjà l’objet de procédures similaires.

L’assignation constitue l’acte formel par lequel l’État engage une action en justice contre ces entreprises. Il ne s’agit pas d’une simple mise en demeure administrative mais d’une procédure engageant directement la responsabilité des opérateurs concernés. Le ministre chargé du Commerce a précisé que cette initiative vise à défendre les intérêts des consommateurs et à renforcer la protection des mineurs.

Cette action s’inscrit dans un mouvement plus large de contrôle des plateformes de vente en ligne. Début novembre, plusieurs enseignes numériques avaient déjà été signalées aux autorités judiciaires pour commercialisation de produits non conformes. AliExpress avait alors affirmé avoir retiré les articles incriminés suite à l’ouverture d’une enquête.

La stratégie gouvernementale dépasse le cadre national. Les autorités françaises entendent porter ce dossier au niveau européen pour harmoniser les règles applicables au commerce numérique. Le ministre a souligné la nécessité d’instaurer des mécanismes de protection face à ce qu’il qualifie de « Far West numérique », tout en préservant les intérêts des acteurs économiques locaux.

Concernant Shein, dont l’audience en référé se tient ce mercredi, le gouvernement attend des garanties sur la conformité future des produits mis en marché. La plateforme devra démontrer son respect de la réglementation française en matière de consommation pour pouvoir poursuivre ses activités sur le territoire national.

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