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Politique

Politique : Macron reçoit les partis politiques, Borne confirmée jusqu’à nouvel ordre

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63% des Français pensent qu'Emmanuel Macron n'est pas «un bon président», selon un sondage

Confirmée jusqu’à nouvel ordre. La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission mardi à Emmanuel à Macron, qui l’a aussitôt refusée « afin que le gouvernement reste à la tâche », avant de recevoir les responsables des partis politiques face aux risques de blocage de ses réformes à l’Assemblée.

« La Première Ministre a remis sa démission au Président de la République qui l’a refusée afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours », a indiqué l’Elysée dans un communiqué.

Dans la foulée, l’entourage de Mme Borne a annoncé qu’elle réunira l’ensemble du gouvernement à Matignon en début d’après-midi. Parmi les ministres attendus rue de Varenne figureront bien Amélie de Montchalin (Transition écologique), Brigitte Bourguignon (Santé) et Justine Bénin (Mer), toutes trois battues dimanche au second tour et qui devront donc démissionner.

Il est de tradition après les élections législatives que le chef du gouvernement propose sa démission. Mais Mme Borne était sur un siège éjectable après les résultats décevants dimanche aux législatives où la Macronie a perdu la majorité absolue.

Macron à la manoeuvre

« La Première ministre a plaidé pour rester afin d’avoir les outils pour faire face à la situation et aux urgences des Français, a expliqué son entourage. Il y beaucoup de décrets à prendre dans les jours à venir, dont la revalorisation du points d’indice, la deuxième phase de Parcoursup… on ne peut pas se permettre d’avoir un gouvernement qui ne gère pas cela. »

Mais signe que c’est bien le chef de l’Etat qui reste à la manoeuvre, l’Elysée a rappelé dans son communiqué que c’est lui qui « va mener les consultations politiques nécessaires en recevant les chefs de parti susceptibles d’avoir un groupe à l’Assemblée nationale afin d’identifier les solutions constructives envisageables au service des Français ».

Face au risque d’impasse à l’Assemblée et le spectre d’un pays ingouvernable, six dirigeants de parti seront reçus successivement à l’Elysée: Christian Jacob (LR) a ouvert la marche en arrivant peu avant 10H00. Il sera suivi d’Olivier Faure (PS) à 11H00, François Bayrou (Modem) à 14H00, Stanislas Guerini (LREM) à 15H00, Marine Le Pen (RN) à 17H30 et Fabien Roussel (PCF) à 18H30, avant d’autres mercredi comme le chef du parti EELV Julien Bayou.

Chez LFI, Jean-Luc Mélenchon ne se déplacera pas. C’est le numéro deux Adrien Quatennens et la députée Mathilde Panot qui rencontreront le chef de l’Etat.

Olivier Faure a fai savoir qu’il dira au chef de l’Etat que « ce pays va mal, est en colère, mais qu’il n’est pas bloqué, et qu’il y a des politiques possibles ».

Adrien Quatennens va, lui, « suggérer à Emmanuel Macron une Assemblée constituante pour passer à la VIe République » étant donné la « crise politique profonde » dans laquelle la France se trouve désormais.

LFI et RN veulent le départ de Borne

Réélue de justesse dimanche dans le Calvados, Elisabeth Borne, qui ne sera pas présente aux entretiens avec les partis politiques, a été fragilisée par la gifle électorale reçue dimanche.

Adrien Quatennens et plusieurs autres responsables de LFI ont exigé la démission de la cheffe du gouvernement, nommée le 16 mai. Le président par intérim du RN Jordan Bardella a également estimé qu’elle devait « rendre son tablier ».

Mathilde Panot a d’ores et déjà annoncé « une motion de censure » contre le gouvernement, en estimant que, contrairement au dernier quinquennat, « le Parlement ne sera pas composé que de Playmobil ».

Les députés LFI sont arrivés groupés mardi matin à l’Assemblée, les écologistes d’EELV et les parlementaires du PS doivent faire de même dans la journée.

Avec 245 députés, les macronistes d’Ensemble! sont loin de la majorité absolue, fixée à 289 sièges sur 577. Ils devancent la Nupes, qui aura au moins 150 représentants dans l’hémicycle, selon un décompte actualisé effectué par l’AFP qui inclut les députés d’Outre-mer, mais sans préjuger du choix des dissidents socialistes et de plusieurs élus divers gauche.

Viennent ensuite le Rassemblement national, qui réalise une percée historique (89 sièges), puis les Républicains (61).

Si personne dans la macronie ne met publiquement en cause la cheffe du gouvernement – et donc de la majorité -, de nombreux responsables politiques de LR, dont leur candidate à la présidentielle Valérie Pécresse, ont aussi appelé Emmanuel Macron à « tenir compte du résultat de ces élections » en changeant « de ligne politique, de Premier ministre et de gouvernement ».

Manière d’imaginer un accord entre le parti de droite et La République en marche et ses alliés? « Nous sommes et nous resterons dans l’opposition: il n’y aura ni pacte ni coalition avec Emmanuel Macron », a encore répété lundi le patron des Républicains Christian Jacob dans une tentative d’autorité sur son parti, apparu divisé sur la question, à l’instar de Jean-François Copé.

Un bureau politique de LR doit d’ailleurs être réuni mardi en fin d’après-midi.

En attendant, la Nupes a connu un premier raté: en proposant de bâtir un groupe parlementaire unique afin d’apparaître comme la première opposition à Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon a reçu une sèche fin de non-recevoir de la part de ses partenaires.

Quitte à ce que la deuxième force au Palais Bourbon revienne au Rassemblement national. Marine Le Pen a d’ailleurs prévenu de sa détermination à « mettre en œuvre le blocage de toutes les réformes (…) nocives, au premier rang desquelles la retraite à 65 ans ».

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Politique

Politique : la gauche s’entend enfin et propose pour Matignon une haute fonctionnaire, Lucie Castets

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Politique : la gauche s'entend enfin et propose pour Matignon une haute fonctionnaire, Lucie Castets

Après plus de deux semaines de tensions et d’atermoiements, le Nouveau Front populaire a trouvé in extremis un accord pour Matignon : c’est Lucie Castets, une haute fonctionnaire inconnue du grand public mais engagée dans la défense des services publics, qui est proposée à Emmanuel Macron.

Une heure avant l’interview télévisée du chef de l’État, la gauche, en tête des législatives mais sans majorité absolue, a enfin trouvé un nom consensuel après 16 jours de négociations houleuses menaçant l’unité de l’alliance. Ce consensus tardif porte sur Lucie Castets, une haute fonctionnaire de 37 ans, issue de la société civile, que le Nouveau Front populaire (NFP) a immédiatement réclamé à Emmanuel Macron pour Matignon.

Les discussions, morcelées ces derniers jours, avaient repris mardi, avec le Parti socialiste fixant cette date comme limite aux interminables pourparlers. Le choix de Lucie Castets, une figure inattendue mais respectée pour son engagement envers les services publics, a été perçu comme une solution de compromis au sein des formations du NFP.

Cependant, le Président Macron a rejeté cette proposition, affirmant que le NFP n’avait « pas de majorité quelle qu’elle soit ». Il a insisté sur l’importance d’une majorité parlementaire stable pour adopter des réformes et faire avancer le pays, plutôt que de se concentrer sur un nom pour le poste de Premier ministre.

Cette position a provoqué l’indignation des leaders de gauche. Jean-Luc Mélenchon a accusé Macron de vouloir imposer un nouveau Front républicain, tandis qu’Olivier Faure, chef du PS, a dénoncé un déni qui conduirait à une « politique du pire ».

Contactée par le NFP, Lucie Castets a accepté la proposition « en toute humilité mais avec beaucoup de conviction », se disant « crédible et sérieuse » pour Matignon. Parmi ses priorités figurent l’abrogation de la réforme des retraites de Macron, une grande réforme fiscale, l’amélioration du pouvoir d’achat et la défense des services publics. Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a souligné qu’elle serait « la Première ministre des avancées sociales et écologiques ».

Marine Tondelier, patronne des Écologistes, a confirmé la solidité et la crédibilité de Castets, validée par consensus des quatre formations politiques de l’alliance.

Inconnue du grand public, Lucie Castets est actuellement directrice des finances et des achats à la ville de Paris. Elle est également une figure de proue du collectif « Nos services publics », opposé aux politiques du gouvernement sortant concernant la fonction publique. Anne Hidalgo, maire de Paris, a loué sa gestion sérieuse d’un budget de 10 milliards d’euros.

Sans affiliation partisane actuelle, Castets a été membre du PS entre 2008 et 2011 et a été active dans le think tank « Point d’ancrage », revendiqué « social-réformiste ». Elle s’est engagée pour des causes telles que le mariage pour tous, l’égalité hommes-femmes et une meilleure redistribution des finances mondiales.

Castets fait également partie du bureau de l’Observatoire national de l’extrême droite, aux côtés de figures de la gauche comme Thomas Portes et Caroline Fiat. Son parcours, marqué par un engagement constant envers la justice fiscale et la lutte contre la fraude, en fait une candidate aux multiples compétences pour le poste de Premier ministre.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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Politique: Yaël Braun-Pivet réélue à la présidence de l’Assemblée nationale

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Politique: Yaël Braun-Pivet réélue à la présidence de l'Assemblée nationale

Avec 220 voix obtenues lors du vote de ce jeudi 18 juillet, Yaël Braun-Pivet redevient la présidente de l’Assemblée nationale. Elle était talonnée par André Chassaigne, candidat du Nouveau Front populaire arrivé en tête au premier tour, et le candidat RN Sébastien Chenu.

Une nouvelle législature s’ouvre ce jeudi 18 juillet, avec l’élection du président de la nouvelle Assemblée nationale. Rassemblés pour la première fois depuis leur élection au second tour des législatives le 7 juillet, les 577 députés ont fait leur rentrée parlementaire au Palais Bourbon, où ils ont voté, en trois tours, pour élire le nouveau quatrième personnage de l’État.

C’est finalement Yaël Braun-Pivet qui l’a emporté, avec 220 voix, la majorité relative étant suffisante pour remporter le troisième tour. Candidate à sa propre réélection, elle faisait face à André Chassaigne du Nouveau Front populaire, arrivé second avec 207 voix, et Sébastien Chenu, du Rassemblement national, arrivé troisième avec 141 voix. Le scrutin s’est joué serré, après un premier tour remporté par André Chassaigne (NFP) à 200 voix, talonné par Sébastien Chenu (RN) à 142 voix et Yaël Braun-Pivet (ERP), arrivée troisième avec 124 voix. Philippe Juvin (Droite républicaine) et Naïma Moutchou (Horizons), ont eux quitté la course lors de ce premier round. La présidente sortante a créé la surprise au second, en devançant son adversaire du NFP avec 210 voix. Charles de Courson, candidat Liot courtisé car pouvant faire pencher la balance, s’est lui désisté au second tour après s’être maintenu au premier malgré ses 18 voix. Ce dernier a néanmoins exprimé son opposition au retour de Yaël Braun-Pivet au perchoir.

Un scrutin aux forts enjeux, sur lequel planait l’ombre des alliances, notamment avec le Rassemblement national, pouvant tout faire basculer. Cette XVIIe législature s’est ouverte à 15 heures, présidée par le député RN José Gonzalez, doyen de l’hémicycle. « Personne ne souhaite revivre les débordements malheureux qu’on a pu connaître dans la précédente mandature », a-t-il déclaré dans son discours, applaudi par une partie seulement de l’Assemblée. Même ambiance lors du vote, lorsque plusieurs élus, dont les Insoumis Clémence Guetté, Louis Boyard et David Guiraud, ont refusé la poignée de main tendue par le nouveau benjamin de l’Assemblée, le RN Flavien Termet, 22 ans. Cette tension palpable s’est maintenue jusqu’au troisième tour.

Du côté du parti présidentiel, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR), certains députés ont confié à Libération craindre « un baiser de la mort » du RN, avec le désistement de Sébastien Chenu au profit de Yaël Braun-Pivet. Une hypothèse déjà esquissée par Le Figaro, qui pointait une entente de la présidente sortante avec l’extrême droite, ce que l’intéressée a fermement nié. « On ne demande pas les voix du RN, on ne leur donne pas nos voix. Si le RN veut faire ça pour nous embêter, c’est leur problème, on n’est pas responsables de leurs votes », a confié un député à Libération, rappelant la ligne établie lundi par Gabriel Attal lors d’une réunion avec le groupe EPR : ni-LFI, ni-RN.

Pour cette première séance, en l’absence de président, les cartes étaient plus que jamais rebattues avec le placement par ordre alphabétique. Ainsi, note Libération, Gabriel Attal s’est retrouvé à côté de l’ex-Insoumise Clémentine Autain, la cadre de LFI Sophia Chikirou à droite du candidat RN au perchoir Sébastien Chenu, et Jérôme Guedj, dissident socialiste opposé à toute alliance avec LFI, a dû s’asseoir à côté de Clémence Guetté, Insoumise de premier plan.

Le Nouveau Front populaire, groupe majoritaire en sièges, s’est par ailleurs inscrit du côté de l’opposition plutôt que de la majorité. Un positionnement obligatoire mais réversible, nécessaire pour la publication au Journal Officiel du lendemain, qui annonce la teneur de la nouvelle Assemblée.

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