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Planète: Dans le restaurant de Loïc Villemin, gastronomie 100% locale et zéro déchet

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Le service du déjeuner est déjà bien entamé et en cuisine, le chef Loïc Villemin finit de dresser un des plats au menu de ce jeudi d’automne: de la truite crue préparée comme un maki japonais, avec « les dernières feuilles d’épinards et de blettes du jardin » du restaurant.

Au Toya, une étoile au Michelin, la carte varie avec les saisons et les produits viennent tous de la région. Une démarche écologique assumée par le jeune chef de 34 ans qui estime que le secteur avait envoyé « un message faux aux clients: on ne peut pas avoir des fraises en décembre, il faut retrouver le rythme des saisons ».

Ainsi, dans le jardin du restaurant, qui compte une vingtaine de couverts, les herbes aromatiques utilisées pour relever les plats pointent leurs dernières feuilles et les rangées de fenouils annoncent l’hiver.

La truite vient de chez un pisciculteur d’Abreschviller, à quelques dizaines de kilomètres du restaurant. « Il faut sortir de sa cuisine et aller découvrir le travail des producteurs pour se rendre compte de la richesse de notre région », plaide Loïc Villemin.

Et pour le fournisseur, Jérôme Messang, travailler avec ce « puriste passionné de cuisine » signe une vraie « reconnaissance du produit ». « Un producteur qui travaille avec un chef étoilé, c’est toujours valorisant », raconte le pisciculteur mosellan.

Si sa carte comporte un menu entièrement végétal, il sert aussi toujours de la viande, du boeuf qu’il achète à deux éleveurs des Vosges, là aussi dans une volonté de « valoriser le travail du producteur ».

Et pas question pour le chef de jeter les parties jugées moins nobles d’une carcasse, car « il n’y a pas que le filet dans un boeuf: il faut en utiliser chaque morceau avec la même application et le même respect ».

Transmettre son savoir-faire

Gaspiller le moins possible et « imaginer un produit dans son entièreté » est au coeur de la cuisine servie au Toya. Ici, le vert des poireaux est utilisé pour faire une huile, les arêtes de poisson sont fumées avant d’être incorporées à une sauce et la peau du topinambour torréfiée et transformée en poudre pour « souligner » une saveur dans un plat.

Dans les tiroirs, les pots de confiture en verre ont eux remplacé les boîtes en plastique. Mais Loïc Villemin l’avoue, la démarche peut être « compliquée » au démarrage, car « on est dans notre zone de confort, nos habitudes ».

D’où l’importance pour lui d’avoir été accompagné, notamment par Ecotable, une entreprise qui guide les restaurateurs vers des pratiques écoresponsables et qui a décerné trois labels, le maximum, au Toya.

Aujourd’hui, ce jeune chef à l’allure décontractée avec sa barbe et ses tatouages veut aussi transmettre son savoir-faire. Lui qui a appris le métier d’abord dans le restaurant de ses parents où il a grandi puis aux côtés de chefs étoilés, a lancé pendant le confinement une agence de formation au zéro-déchet pour les restaurateurs.

Laurent Peugeot, chef du Charlemagne à Pernand-Vergelesses, en Bourgogne, où Loïc Villemin a travaillé avant d’ouvrir Toya, ne tarit pas d’éloges sur son ancien employé: « L’un des meilleurs » qu’il ait formé, dont la cuisine « vous fait voyager, vous fait rêver ».

Le chef, lui aussi étoilé, le décrit comme « forcené du travail », « en avance »: « Quand il fait quelque chose, il s’investit à fond, on n’a pas une étoile si on est mauvais ».

Ambiance zen en cuisine

En cuisine au Toya, tout est réglé à la minute près mais pas question d’être dur avec les équipes: « Moi-même j’ai travaillé dans des ambiances plus dures et on n’a plus envie de ça. On joue l’avenir de notre métier, c’est à nous, la jeune génération, de changer les choses », explique Loïc Villemin, qui a par exemple décidé de fermer du dimanche au mardi.

« C’est 100% bénéfique, quand les gens sont reposés, on fait un meilleur travail », constate-t-il, soulignant qu’il n’a pas perdu de clientèle.

Et dans la salle dont la grande baie vitrée donne sur le golf de Faulquemont, les clients sont accueillis « comme à la maison ».

Une ambiance dont se souvient Sarah Errico, venue avec son mari il y a quelques mois pour célébrer leur anniversaire de mariage: « Mon mari était en train de saucer le plat avec ses doigts tellement c’était bon, j’avais quand même un peu honte », raconte-t-elle.

Puis à leur grande surprise, un serveur s’est avancé avec une saucière et a resservi le gourmet d’une bonne rasade de sauce: « On a compris en partant qu’en fait… c’était le chef! ».

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Des applications récompensent les gestes écologiques : un coup de pouce pour l’environnement et le portefeuille

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Des applications récompensent les gestes écologiques : un coup de pouce pour l'environnement et le portefeuille

Des applications incitent à adopter des comportements respectueux de l’environnement en offrant des récompenses pour chaque action éco-responsable.

La prise de conscience environnementale se traduit par des actions concrètes, souvent encouragées par des initiatives numériques innovantes. Des applications mobiles se sont engagées dans une démarche incitative, proposant aux utilisateurs des récompenses en échange de gestes écologiques au quotidien. Un moyen ludique et motivant de contribuer à la préservation de la planète tout en bénéficiant d’avantages financiers.

Parmi ces applications, Survoltage se distingue en encourageant la réduction de la consommation électrique. En alertant les utilisateurs sur les pics de consommation du réseau électrique national, elle les incite à adapter leurs habitudes et récompense leurs efforts par des points convertibles en diverses rétributions.

Vazy, quant à elle, valorise les déplacements à faible empreinte carbone. En enregistrant les kilomètres parcourus en trottinette, vélo ou à pied, elle offre des points échangeables contre des bons d’achat chez des commerçants locaux, favorisant ainsi les mobilités douces et la consommation responsable.

Pour les adeptes de la marche, WeWard constitue une option attrayante. En récompensant les pas effectués grâce à la géolocalisation, elle permet d’accumuler des points convertibles en cadeaux, bons d’achat ou même en argent, tout en soutenant des projets sociaux et environnementaux.

Enfin, Trashback encourage le ramassage des déchets avec une approche originale. Les utilisateurs photographient les détritus ramassés sur la voie publique, accumulant ainsi des points échangeables contre des bons d’achat ou des réductions chez des partenaires engagés dans une consommation éco-responsable.

Ces applications démontrent que la technologie peut être un allié précieux dans la transition vers un mode de vie plus respectueux de l’environnement. En incitant les individus à adopter des gestes écologiques, elles contribuent à sensibiliser le grand public et à créer un cercle vertueux où chacun peut jouer un rôle dans la protection de notre planète.

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La NASA révèle sonde Clipper : À la quête de vie sur une lune de Jupiter !

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La NASA révèle sonde Clipper : À la quête de vie sur une lune de Jupiter !

La Nasa a présenté jeudi sa sonde interplanétaire, Europa Clipper, destinée à explorer Europe, une des lunes de Jupiter. L’objectif : rechercher des conditions propices à la vie sur cette lune glacée, qui pourrait abriter de l’eau liquide sous sa surface.

Des extraterrestres barbotent-ils en secret sous la surface d’une lune glacée de Jupiter ? La Nasa a dévoilé, jeudi 11 avril, une sonde interplanétaire destinée à découvrir ce qu’il en est.

La sonde Europa Clipper, d’une valeur de cinq milliards de dollars (environ 4,7 milliards d’euros), doit partir en octobre à bord d’une fusée Falcon Heavy de SpaceX à destination d’Europe, l’une des dizaines de lunes de Jupiter, la plus grande planète du système solaire.

L’appareil voyagera pendant plus de cinq ans et passera notamment par Mars, avant – si tout se passe comme prévu – d’entrer en orbite autour de Jupiter et Europe en 2031.

« L’une des questions fondamentales que la Nasa veut comprendre est : ‘Sommes-nous seuls dans le cosmos ?' », explique Bob Pappalardo, scientifique de la mission. Si une preuve de vie était découverte, « ce serait (une avancée) énorme pour comprendre à quel point la vie est répandue dans l’univers », ajoute-t-il.

Une fois sa mission débutée, Clipper entamera une inspection détaillée de ce satellite de Jupiter, d’une taille comparable à la Lune, que les scientifiques croient recouvert d’eau gelée.

« Nous avons des instruments comme des caméras, des spectromètres, un magnétomètre et un radar qui peuvent (…) pénétrer la glace, rebondir sur l’eau liquide et revenir à la surface pour nous indiquer à quel point la glace est épaisse et où l’eau liquide se situe », poursuit Bob Pappalardo.

Les responsables de la mission n’espèrent pas trouver de petits hommes verts en train de barboter : en fait, ils ne recherchent pas forcément de signe de vie, seulement des conditions favorables à celle-ci.

Les scientifiques savent que même par des climats extrêmes sur Terre, sous la calotte glaciaire dans des milieux sans lumière, de petites formes de vie peuvent exister.

« Si les lunes autour des planètes éloignées des étoiles pouvaient héberger la vie, alors le nombre de possibilités dans le système solaire, dans l’univers, que la vie soit présente, augmente drastiquement, je pense », estime Jordan Evans, chef de projet pour la mission Europa Clipper.

L’étude d’Europe ne sera toutefois pas aisée : un puissant champ de radiations englobe le satellite naturel de Jupiter et il pourrait abîmer les instruments de Clipper, qui recevra l’équivalent de 100 000 radiographies du thorax à chaque boucle autour de son objectif.

À cause de la distance, les données de la sonde mettront 45 minutes à arriver au poste de contrôle. Et malgré ses énormes panneaux solaires qui se déploieront une fois dans l’espace, il sera ardu de maintenir Clipper en service, selon Jordan Evans.

« Près de la Terre, ils pourraient alimenter 20 maisons en continu. Et (près de) Jupiter, seulement quelques ampoules et petits appareils », du fait de l’éloignement de la planète vis-à-vis du Soleil, explique-t-il.

La mission, dont la planification a commencé à la fin des années 1990, doit se terminer vers 2034, quand Clipper aura atteint la fin de sa durée de vie utile.

La dernière étape de la sonde consistera à s’écraser sur une lune de Jupiter, déclare Tim Larson, chef adjoint du projet.

« Quand nous en aurons terminé avec la mission scientifique, la façon d’en finir est de s’écraser sur l’un des autres corps (célestes) du système jovien à disposition de l’appareil », conclut-il. « Pour l’instant », la Nasa prévoit de précipiter la sonde contre Ganymède, le plus gros satellite naturel de Jupiter, précise-t-il.

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Record de chaleur au Brésil : Jusqu’à 62,3°C degrés ressentis à Rio

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Record de chaleur au Brésil : Jusqu'à 62,3°C degrés ressentis à Rio

Un nouveau record de température ressentie a été battu samedi à Rio de Janeiro, au Brésil, en proie à une vague de chaleur.

La canicule qui sévit en Amérique latine depuis le début de l’année a atteint des proportions alarmantes ce week-end, avec des températures ressenties atteignant un record de 62,3°C à Rio de Janeiro, au Brésil. Alors que la chaleur accablante continue de s’abattre sur la ville, les autorités locales ont émis des avertissements urgents exhortant les résidents à prendre des précautions extrêmes pour se protéger du soleil.

L’ouest de Rio, où se trouvent de nombreux quartiers défavorisés, a été particulièrement touché, avec une température ressentie dépassant les 62°C dès 09h55 locales à Guaratiba. Cette montée de chaleur sans précédent a suscité des inquiétudes quant aux effets dévastateurs sur la santé des habitants, en particulier ceux vivant dans des conditions précaires.

Dans le quartier résidentiel du Jardin botanique, même avec une température maximale de 42°C, les thermomètres ont enregistré une température ressentie de 57,7°C, poussant les résidents à chercher désespérément des endroits frais pour se protéger de la chaleur étouffante.

Alors que Rio lutte contre la chaleur intense, Sao Paulo, la plus grande ville d’Amérique du Sud, a également connu des températures record, atteignant 34,7°C, la journée la plus chaude de l’année jusqu’à présent. Malgré un léger soulagement avec une baisse à 34,3°C le lendemain, les parcs de la ville étaient bondés, avec de nombreux habitants cherchant refuge dans les zones vertes pour échapper à la chaleur accablante.

Cependant, alors que certaines régions du Brésil font face à une chaleur extrême, d’autres sont menacées par des inondations. Dans le sud du pays, des précipitations torrentielles sont attendues, mettant en danger les régions déjà fragilisées par les tempêtes récentes. Uruguaiana, dans l’État du Rio Grande do Sul, a déjà signalé des inondations majeures, avec jusqu’à 500 millimètres de pluie prévus dans les prochains jours.

Les experts mettent en garde contre l’impact croissant du changement climatique et du phénomène El Niño sur la région, aggravant les conditions météorologiques extrêmes et augmentant les risques pour les populations locales. Alors que le Brésil continue de subir des températures sans précédent, la nécessité d’actions urgentes pour atténuer les effets du changement climatique devient de plus en plus pressante.

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