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Société

Permis de conduire : le gouvernement envisage d’avancer l’âge légal d’obtention du permis à 16 ans

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Permis de conduire : le gouvernement envisage d'avancer l'âge légal d'obtention du permis à 16 ans

L’exécutif réfléchit à réformer le permis de conduire en abaissant l’âge minimum légal pour le passer à 16 ans et en réduisant le coût de son obtention.

L’exécutif réfléchit à une réforme du permis de conduire en abaissant l’âge minimum légal pour le passer à 16 ans et en réduisant le coût de son obtention. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du Conseil national de la refondation sur les jeunes, initié en décembre dernier. Les conclusions de ce Conseil devraient aboutir ce printemps à un Plan pour la jeunesse. L’une des mesures envisagées pourrait être l’abaissement de l’âge légal pour passer le permis de conduire, actuellement fixé à 18 ans, à 17 voire à 16 ans.

Cette réforme vise en particulier les jeunes habitant loin des centres urbains, pour qui un accès plus précoce à la conduite autonome pourrait désenclaver ces populations. Toutefois, l’âge légal d’obtention du permis ne sera abaissé que sous certaines conditions, notamment en termes de formation. Le gouvernement entend en effet ne pas mettre en danger la sécurité routière et envisage d’imposer une formation solide aux jeunes conducteurs.

Le coût de l’examen est également un frein important à l’obtention du permis de conduire pour de nombreux jeunes. Le Conseil national de la refondation sur les jeunes réfléchit donc à une réduction du coût global de l’obtention du permis, en revenant notamment sur l’obligation de suivre au minimum 20 heures de leçons de conduite. Cette décision permettrait ainsi de baisser la facture pour les jeunes, mais pourrait susciter des inquiétudes quant à la sécurité routière.

Ces mesures d’assouplissement sont prises dans le but de s’occuper d’objets du quotidien, de traiter les irritants absolus qui traversent toutes les catégories sociales, et qui n’ont pas besoin de loi, selon un membre de la majorité. Parmi les autres mesures envisagées dans ce Plan pour la jeunesse, on trouve des tarifs préférentiels sur les voyages en train, l’encadrement des paris sportifs en ligne ou la refonte des bourses étudiantes.

Toutefois, ces propositions de réforme du permis de conduire ont suscité des réactions mitigées. Certains s’inquiètent en effet de la sécurité routière et craignent une augmentation des accidents de la route en cas d’abaissement de l’âge légal pour passer le permis. D’autres estiment que cette mesure risque de favoriser encore davantage l’usage de la voiture individuelle, alors que de nombreux pays européens font le choix de réduire la place de la voiture dans les déplacements.

Il faudra attendre les conclusions du Conseil national de la refondation sur les jeunes pour savoir si ces mesures seront effectivement mises en place. En attendant, le débat sur la réforme du permis de conduire est ouvert et promet de susciter de nombreuses discussions.

France

Covid-19 : l’infectiologue Didier Raoult se défend d’avoir réalisé un « essai thérapeutique »

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Le scientifique, ancien patron de l’IHU de Marseille, s’est exprimé mardi, après la publication d’une tribune de médecins dénonçant ses méthodes.

« Il n’y a jamais eu d’essai thérapeutique », s’est défendu, mardi 30 mai, le professeur Didier Raoult, ancien patron de l’IHU de Marseille. Le scientifique était interviewé après la publication d’une tribune de médecins l’accusant d’avoir mené « le plus grand essai thérapeutique ‘sauvage’ connu » sur l’hydroxychloroquine.

Au sujet de son étude publiée en avril en preprint, c’est-à-dire non revue par des pairs, Didier Raoult a affirmé : « C’est juste une étude observationnelle », ajoutant que cette étude, qui conclut à l’efficacité de l’hydroxychloroquine sur la mortalité des patients Covid, « peut servir et elle servira pour l’Histoire ».

Interrogé sur le fait qu’il a administré cette spécialité à des patients Covid pendant plusieurs mois après l’interdiction par le Haut Conseil de la santé publique, Didier Raoult a répondu : « J’avais parfaitement le droit moi, mais aussi les autres, de prescrire de l’hydroxychloroquine ». L’interdiction est « une décision politique mais qui n’engage pas la responsabilité personnelle des médecins ». L’infectiologue, très controversé depuis la crise sanitaire du Covid-19 affirme même que « des milliers de gens qui auraient pu être traités n’ont pas été traités ».

Dimanche, 16 sociétés savantes de médecine ont interpellé les autorités dans une tribune du journal Le Monde sur « la prescription systématique, aux patients atteints de Covid-19 (…) de médicaments aussi variés que l’hydroxychloroquine, le zinc, l’ivermectine ou l’azithromycine (…) sans bases pharmacologiques solides, et en l’absence de toute preuve d’efficacité ».

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Planète

Pollution plastique : Emmanuel Macron appelle à « mettre fin à un modèle insoutenable »

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Pollution plastique : Emmanuel Macron appelle à « mettre fin à un modèle insoutenable »

Emmanuel Macron a appelé à « mettre fin à un modèle globalisé et insoutenable » de la production et de la consommation du plastique, lundi pour la reprise à Paris des négociations sur un futur traité mondial contre cette pollution d’ampleur.

« Si nous ne faisons rien, la génération de déchets plastique triplera encore d’ici 2060. La pollution plastique, c’est donc une bombe à retardement en même temps qu’un fléau déjà présent », a déclaré le président français dans un message vidéo aux représentants de 175 nations réunis au siège de l’Unesco jusqu’à vendredi.

Selon le chef de l’Etat, « il nous faut définitivement mettre fin à un modèle globalisé et insoutenable qui consiste à produire le plastique en Chine ou dans les pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, NDLR), pour ensuite l’exporter sous forme de déchets vers les pays en développement, qui sont pourtant moins bien équipés en systèmes de traitements de déchets ».

« Seulement 15 % du plastique est recyclé »

« L’objectif premier doit être de réduire la production de nouveaux plastiques et d’interdire dès que possible les produits plus polluants – comme les plastiques à usage unique – et les plus dangereux pour la santé », détaille Emmanuel Macron.

Alors que « 15% du plastique seulement est recyclé à l’échelle mondiale »« 100% des plastiques mis sur le marché doivent demain être entièrement recyclables », poursuit-il, en plaidant comme une cinquantaine d’autres pays pour une fin de la pollution plastique d’ici à 2040.

« Il nous faut aussi nous donner les moyens d’innover plus fort, et plus vite, pour substituer au plastique des alternatives réellement écologiques », déclare M. Macron. Et il estime qu’il faut « mieux partager les solutions, les technologies, et assurer une solidarité vis-à-vis des pays les plus pauvres ».

Négociations délicates

Les négociations sont délicates entre des pays aux ambitions divergentes, pour tenter de parvenir à un accord historique couvrant l’intégralité du cycle de vie du plastique.

Le président de la République rappelle « l’objectif d’aboutir à un texte agréé d’ici la fin de l’année 2024, un an avant la conférence des Nations unies sur l’Océan à Nice ».

La production annuelle a plus que doublé en 20 ans pour atteindre 460 millions de tonnes (Mt). Or les deux tiers de cette production mondiale ont une faible durée de vie et deviennent des déchets à gérer après une seule ou quelques utilisations. 22% sont abandonnés (décharges sauvages, incinérations à ciel ouvert ou rejet dans la nature) et moins de 10% sont recyclés.

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Société

Handicap : le maire d’un village débute une grève de la faim pour son fils, atteint d’autisme

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Handicap : le maire d'un village débute une grève de la faim pour son fils, atteint d'autisme

Georgio Loiseau dénonce le manque de places en institut médico-éducatif, son fils autiste sans solution.

Le maire de Poses, Georgio Loiseau, a entamé aujourd’hui une grève de la faim devant la cité administrative d’Evreux pour attirer l’attention sur la prise en charge du handicap en France. Son fils, âgé de 12 ans et souffrant de troubles autistiques, se retrouve sans solution, faute de places disponibles en institut médico-éducatif.

Georgio Loiseau déplore cette action, mais affirme qu’il est nécessaire de faire du bruit pour être entendu. « On n’a pas le droit de laisser crever des familles comme ça », témoigne-t-il. Le maire de Poses a adressé des courriers aux députés, aux sénateurs, ainsi qu’aux présidents du Conseil départemental de l’Eure et de la Seine-Maritime, à la présidente de l’Assemblée nationale et au président du Sénat. Il ne mettra fin à sa grève que lorsque des mesures seront prises pour répondre aux besoins de tous les enfants qui se trouvent dans une situation similaire.

« Les délais pour obtenir une place en institut médico-éducatif sont de deux, trois, voire jusqu’à six ans », s’indigne Georgio Loiseau. Selon lui, l’école inclusive, qui vise à assurer une scolarisation de qualité pour tous les élèves en tenant compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs spécifiques, n’est qu’une illusion. Il souligne le droit à l’éducation jusqu’à seize ans et demande que cette obligation soit respectée pour son fils. Actuellement, la seule solution est que son fils poursuive ses études à domicile, grâce au Centre national d’enseignement à distance (Cned).

Cette situation est inenvisageable pour le père d’Elyes, cadre de l’industrie pharmaceutique, et sa mère, commerçante. Ils sont prêts à envisager une solution hybride, combinant des temps scolaires à l’école et en établissement. « Il faut réinventer ce système », suggère Georgio Loiseau, car « Elyes a besoin d’être avec d’autres enfants qui lui ressemblent ou non ».

La grève de la faim du maire de Poses constitue un cri d’alarme sur le manque de prise en charge du handicap en France et soulève la question de la nécessité d’une meilleure accessibilité aux structures adaptées pour tous les enfants concernés. Il met en évidence les difficultés rencontrées par de nombreuses familles qui se trouvent sans solution face à un système qui ne répond pas à leurs besoins spécifiques. Cette mobilisation vise à susciter une prise de conscience et à promouvoir des actions concrètes pour améliorer la situation des personnes en situation de handicap.

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