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Paris-2024: les points chauds de la carte des sites olympiques

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Pour trouver quelque 400 millions d’euros d’économies, les organisateurs des Jeux olympiques de Paris-2024 s’apprêtent à retoucher sérieusement la carte des sites qui accueilleront les épreuves olympiques et paralympiques.

Les premières pistes évoquées ont fait réagir des élus de Saint-Seine-Denis qui craignent d’être lésés, malgré les promesses du comité d’organisation (COJO), pour qui ce département « restera au cœur des Jeux ».

Passage en revue des points chauds de la carte en réflexion, qui doit être présentée lors d’un bureau exécutif de Paris-2024 mardi.

– La natation passe à l’Ouest: de Saint-Denis à La Défense?

Ce fut l’une des grandes promesses de la candidature de Paris-2024: construire, dans le département le plus pauvre de France, une grande piscine à Saint-Denis, juste en face du Stade de France, pour les épreuves de natation.

Mais depuis que les JO ont été attribués à Paris, en septembre 2017, le projet multiplie les avaries. Après une alerte sur de possibles surcoûts en mars 2018, le centre aquatique olympique (CAO), un chantier pérenne et principalement à la charge des finances publiques, a d’abord été redimensionné pour accueillir le water-polo et le plongeon, tandis que celles de natation ont été promises à un site provisoire, toujours à Saint-Denis mais financé par l’argent privé du COJO et avec la promesse de réimplanter les trois bassins démontables en Seine-Saint-Denis.

Mais depuis cet été, l’idée a surgi de faire migrer les épreuves de natation à l’ouest de Paris, à La Défense Arena (Hauts-de-Seine), où évolue le club de rugby du Racing. De quoi faire bondir le nouveau maire de Saint-Denis Mathieu Hanotin, qui voit une épreuve « reine » des JO s’en aller. La faisabilité technique du transfert à la Défense Arena est à l’étude et rien n’a filtré sur son gain financier par rapport à l’hypothèse précédente. En revanche, le coût du CAO a quand même été réévalué à la hausse fin avril dernier, à 174,7 millions d’euros contre 113 selon un précédent budget.

– Le Bourget, une zone olympique réduite ?

A l’origine, la zone olympique prévue pour s’étaler sur les communes de La Courneuve, Le Bourget et Dugny (Seine-Saint-Denis) devait être richement pourvue: trois épreuves (tir, badminton, volley-ball) et un village des médias promis à devenir un nouveau quartier, une « cité-jardin du 21e siècle » autour du parc départemental de la Courneuve.

Mais là aussi, le projet s’effiloche pour faire des économies.

Dans un premier temps, en juin 2018, le badminton a été rapatrié à Paris. Quant au village des médias, le Comité international olympique (CIO) et Paris-2024 ont rapidement remis en question sa nécessité pour les JO, alors qu’il figurait au dossier de candidature. Le projet est rendu plus compliqué par les retards dans la livraison des lignes 16 et 17 du métro du Grand Paris. Une contre-expertise est en cours sur ce sujet précis des transports.

Le village des médias, qui doit notamment se transformer en 1.300 logements, va-t-il être réduit? Va-t-il être « phasé » comme l’ont compris plusieurs sources, c’est-à-dire une partie construite avant 2024 et l’autre après? Et quid des équipements, écoles, crèches qui doivent aller avec ?

Côté épreuves, il est désormais question que le volley-ball, qui devait se dérouler dans une installation provisoire, quitte également Le Bourget. Mais cette ville pourrait récupérer l’escalade, et à terme un mur pérenne pour cette discipline.

– L’équitation à Versailles, « iconique » ou bling-bling ?

A Paris-2024, on parle de choix « iconique » et on ne semble pas décidé à revenir dessus. A l’instar de la Tour Eiffel (beach volley), du Grand Palais (escrime, taekwondo) ou de la Concorde (sports urbains), le château de Versailles est l’un des sites emblématiques de la candidature parisienne, susceptible de promettre des images uniques pour les diffuseurs et les sponsors.

Mais dès les semaines qui ont suivi l’attribution des JO à Paris, la Fédération française d’équitation (FFE) a fait volte-face et protesté contre un choix « coûteux » qui ne laisse « aucun héritage ».

« Le choix de Versailles va à l’encontre de tout le travail de modification de l’image de l’équitation en donnant à penser que le cadre qui convient est celui des châteaux », a écrit, plus récemment, le maire de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), Pascal Bioulac, qui défend la candidature du Parc Equestre Fédéral, le plus grand d’Europe, situé sur sa commune et qui accueille chaque année l’Open de France, le rendez-vous des clubs équestres.

Le coût de l’équipement provisoire à Versailles a été évalué à 27 millions d’euros HT, un chiffre jugé sous-estimé par les détracteurs du projet.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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