Sports
L1: le duel Paris SG-OM se poursuit après les accusations de racisme de Neymar
Le « Clasico » remporté dimanche par Marseille sur le terrain du Paris SG (1-0) s’est poursuivi lundi à coups de communiqué entre les deux clubs: le PSG a apporté son soutien à sa superstar brésilienne, qui se dit victime d’insultes racistes, alors que l’OM a défendu l’Espagnol Alvaro Gonzalez.
L’affaire Neymar est en train de réléguer au second plan le piteux début de saison du PSG qui, moins d’un mois après sa finale de Ligue des champions perdue contre le Bayern Munich (1-0), se traîne à la 17e place de la L1 avec deux défaites en autant de matches.
Durant ce match sulfureux, marqué en fin de rencontre par l’exclusion de cinq joueurs, dont Neymar pour avoir giflé Alvaro Gonzalez à l’arrière de la tête, l’attaquant brésilien du PSG s’est plaint auprès des arbitres, en répétant à de très nombreuses reprises « racismo, no! » (« le racisme, non! », en espagnol), en pointant le défenseur espagnol.
Le PSG a apporté son soutien à sa star qui, après le match, s’en était violemment pris sur les réseaux sociaux à Alvaro Gonzalez (« Mon seul regret c’est de ne pas avoir frappé ce connard au visage »).
« Le PSG soutient fermement Neymar qui lui a rapporté avoir été victime d’insultes racistes par un joueur adverse », a indiqué le club dans un communiqué.
« Le Paris Saint-Germain compte sur la commission de discipline de la LFP pour enquêter et faire la lumière sur ces faits. Le club se tient à sa disposition pour collaborer au déroulement des investigations », a-t-il poursuivi en martelant qu' »il n’y a pas de place pour le racisme dans la société, le football ou nos vies ».
« Gonzales n’est pas raciste »
L’OM, vainqueur dimanche pour la première fois du « Clasico » en neuf ans, a rapidement répliqué.
« Alvaro Gonzalez n’est pas raciste, il nous l’a démontré par son comportement au quotidien depuis son arrivée au club, ainsi qu’en ont déjà témoigné ses coéquipiers », écrit le club phocéen, qui se qualifie de « symbole-même de l’antiracisme dans le sport professionnel français ».
« Le club se tient à la disposition de la commission de discipline pour coopérer pleinement à l’enquête sur l’ensemble des évènements qui ont émaillé cette rencontre, et les 24 heures qui les ont précédés », poursuit le texte.
C’est donc la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) qui se retrouve en première ligne.
Elle a annoncé en début d’après-midi qu’elle allait se pencher dès mercredi sur les cinq cartons rouges distribués à la fin du match pour déterminer le nombre de matches de suspension encourus par les Parisiens Neymar, Layvin Kurzawa et Leandro Paredes, et par les Marseillais Dario Benedetto et Jordan Amavi.
SOS Racisme réclame une enquête
Selon le barème disciplinaire de la Fédération française de football utilisé comme référence pour la Ligue 1, un joueur se rendant coupable d’un « acte de brutalité/coup » peut être puni jusqu’à sept matches de suspension si celui-ci intervient en dehors d’une action de jeu, sans entraîner de blessure.
La commission peut décider de lancer une instruction sur ces actes supposés, à partir du rapport rendu par l’arbitre et en s’appuyant sur les images de télévision. Tout comportement raciste est passible d’une suspension maximale de dix matches.
Ces accusations de racisme ont fait réagir le conseil national d’éthique (CNE), instance dépendant de la Fédération française de football, mais aussi SOS Racisme.
« Le climat dans lequel s’est préparé et déroulé le match de la 3e journée de championnat de Ligue 1, Paris Saint-Germain-Olympique de Marseille, n’est pas acceptable. Le match d’hier, ainsi que l’avant et l’après-match, ont réuni beaucoup de ce que nous ne souhaitons plus voir sur un terrain et en marge d’une rencontre sportive », a regretté le CNE.
« Ces propos, s’ils ont été tenus, apparaissent bien plus graves que des fautes de jeu », note de son côté SOS Racisme qui demande à la LFP d’ouvrir une enquête.
L’affaire Neymar fait réagir au Brésil aussi.
« Il n’y a pas de place pour les gens qui proclament la haine ou le racisme. Ne te laisse pas guider par la haine, mon frère », a écrit sur Instagram Daniel Alves, son ex-coéquipier au FC Barcelone, au Paris SG et en sélection brésilienne.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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