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Pâques en pandémie, le monde tâtonne entre restrictions et ouvertures

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Des millions de chrétiens dans le monde ont célébré Pâques dimanche sous le signe des contraintes sanitaires pour la deuxième année consécutive avant une semaine de nouvelles restrictions pour les uns, d’ouvertures pour les autres, au gré de campagnes de vaccination en ordre dispersé.

Le pape François a consacré son message pascal, précédant la bénédiction Urbi et Orbi (à la ville de Rome et au reste du monde), aux plus vulnérables, aux malades du Covid, aux migrants, aux personnes précipitées dans la précarité par la pandémie, et aux populations victimes des guerres en Syrie, au Yémen, en Libye et en Afrique.

Le pape argentin a appelé « toute la communauté internationale à un engagement partagé afin de surmonter les retards » dans la distribution des vaccins « et en favoriser le partage, en particulier avec les pays les plus pauvres ». Il a rendu hommage aux médecins et infirmiers en première ligne, rappelant que « les vaccins constituent un instrument essentiel pour cette lutte ».

Ce lundi de Pâques apporte dans nombre de pays à travers le monde son lot de nouvelles mesures pour soit limiter la propagation du virus soit donner un peu d’oxygène aux économies asphyxiées par les confinements et entraves à la circulation.

Restrictions en Ukraine, Inde, Japon…

Le Royaume-Uni, qui a commencé à lever progressivement de strictes restrictions en place depuis de longs mois, fort du succès de sa campagne de vaccination, annoncera lundi de nouvelles règles pour les déplacements internationaux. Son Premier ministre Boris Johnson détaillera aussi un projet de test d’un système de passeport sanitaire pour permettre la reprise d’activités comme les matches de football.

La Grèce rouvre la plupart de ses commerces et allège les restrictions concernant les loisirs, le Portugal ses musées, collèges et terrasses de café.

Ailleurs, on resserre la vis.

Nouvelles restrictions en Ukraine, dont la fermeture des écoles, fermeture de toutes les frontières au Chili, entrée en vigueur de nouvelles restrictions au Japon dans les départements d’Osaka et de Hyogo (ouest) et de Miyagi (nord-est) permettant aux autorités locales de demander à certains commerces de fermer plus tôt sous peine d’amende.

L’Etat indien du Maharashtra, où se situe Bombay, la capitale financière, va imposer dès lundi soir jusqu’à la fin avril un couvre-feu nocturne à ses 110 millions d’habitants, rassemblements de plus de 4 personnes interdits et les restaurants, cinémas, piscines, lieux de culte et espaces publics comme les plages, fermés. Le week-end, seuls les services essentiels seront autorisés.

En Europe, frappée par une troisième vague de Covid, toute l’Italie est classée en zone « rouge », avec haut risque de contagion et les fêtes de Pâques, habituellement l’occasion de réunions familiales, ont lieu sous restrictions maximales.

Spoutnik V en Libye

En France, depuis samedi soir, les règles déjà imposées à 19 départements s’étendent à tout le pays: les commerces jugés non essentiels doivent baisser le rideau, les déplacements seront limités à 10 km et, pour la première fois depuis le printemps 2020, les écoles vont rester fermées pendant trois à quatre semaines.

Les autorités tolèrent cependant jusqu’à lundi soir les déplacements entre régions.

Le grand sanctuaire français de Lourdes était presque vide: samedi, environ 500 pèlerins arpentaient les allées menant à la grotte miraculeuse où, selon la tradition catholique, la Vierge Marie serait apparue en 1858.

En Allemagne, pays qui durcit ses mesures sanitaires face à la flambée des infections, des milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Stuttgart, la plupart sans masque, pour réclamer « la fin de la dictature du Covid ».

Au Moyen-Orient, le Liban est complètement confiné de samedi à mardi matin, pour éviter une nouvelle recrudescence du virus dans ce pays de six millions d’habitants.

En revanche, à Jérusalem déconfinée en raison d’une campagne massive de vaccination, des fidèles, la plupart portant un masque, ont assisté à la messe au Saint-Sépulcre. Cette église, considérée comme le lieu le plus sacré du christianisme, avait été fermée l’an dernier à Pâques en raison de l’épidémie, pour la première fois en plus d’un siècle.

La Libye a reçu dimanche une première livraison de vaccins avec l’arrivée à Tripoli de 100.000 doses du vaccin russe Spoutnik V, au moment où le pays observe une augmentation des cas, avec un système de santé fragilisé par les conflits.

Aux Philippines, les autorités vont prolonger le confinement de plus de 24 millions de personnes tout en déployant des tentes et du personnel de santé dans les hôpitaux débordés de la capitale Manille, où les cas se multiplient.

Pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, les Etats-Unis ont franchi vendredi le seuil des 100 millions de personnes ayant reçu au moins une injection de vaccin lors d’une campagne menée tambour battant.

La pandémie a fait au moins 2.847.182 morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi dimanche par l’AFP.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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