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Covid-19: dernier week-end avant l’école à la maison, l’horizon toujours incertain

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La fermeture des écoles permettra-t-elle un retour rapide à une vie normale ? A l’heure des départs pour le week-end de Pâques, avant leur interdiction pendant un mois, l’objectif d’une réouverture progressive de certains lieux dès la mi-mai reste incertain.

Gare Montparnasse, vendredi après-midi, l’animation témoignait bien d’une veille de week-end de Pâques, mais les trains n’étaient pas pris d’assaut.

Parmi les voyageurs, certains quittent l’Ile-de-France dans la précipitation, comme Mathieu, qui jongle entre valise à roulettes, skate, trottinettes et sacs de ses deux enfants. « On a été de très bons élèves jusqu’à présent, mais là, j’en ai marre », confie ce quadragénaire, en route pour Hossegor (Landes), chez ses parents. « On sera bien mieux là-bas », souffle ce directeur de communication, qui ne veut pas donner son nom.

Sur les routes, Bison Futé prévoit un week-end chargé, classé orange samedi dans le sens des départs et lundi dans celui des retours.

Le gouvernement a ouvert la possibilité jusqu’à lundi, pour ceux qui le peuvent, de quitter leur région pour s’isoler en résidence secondaire ou dans leur famille.

Passé ce délai, les départs ne seront plus autorisés, sauf pour déposer un enfant chez un proche. A partir de mardi, des millions de parents vont devoir concilier télétravail et école à la maison, avant des vacances scolaires chamboulées, du 12 au 25 avril pour tout le monde.

Le gouvernement a par ailleurs rétropédalé en autorisant les assistantes maternelles, qui gardent des enfants à leur domicile, à poursuivre finalement leur activité pendant les trois prochaines semaines, après un cafouillage la veille où il avait d’abord affirmé qu’elles devraient suspendre leur activité, avant d’indiquer que la question n’était pas définitivement tranchée.

Annoncée mercredi par Emmanuel Macron, la fermeture des écoles pour trois à quatre semaines doit permettre de calmer la flambée épidémique, marquée par une « forte augmentation du nombre de nouveaux cas depuis trois semaines », selon Santé publique France.

« Bon sens »

258.830 nouveaux cas (près de 37.000 par jour, +22%), 12.572 hospitalisations (+16%), 2.732 arrivées en services de réanimation (+13%), 1.840 décès: l’agence sanitaire relève une « dégradation de tous les indicateurs sur l’ensemble du territoire métropolitain » la semaine dernière.

Plus de 96.000 malades du Covid-19 sont morts depuis le début de l’épidémie et on comptait encore plus de 46.000 cas positifs enregistrés en 24H vendredi.

SPF souligne même dans son point hebdomadaire que « les indicateurs sont en augmentation depuis deux semaines » chez les 75 ans et plus, après une amélioration attribuée à la campagne vaccinale.

Les « mesures » annoncées mercredi « vont dans le bon sens et, couplées à la restriction de mobilité entre les départements français, me semblent de nature à casser la dynamique exponentielle » de l’épidémie, a expliqué l’épidémiologiste Antoine Flahault.

« Il ne faut pas focaliser sur les écoles », a ajouté sur LCI Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne. « La question est de savoir si on va être suffisamment responsables pour accompagner le mouvement et faire en sorte que le nombre de contaminations par jour diminue ».

Pics

5.254 patients Covid-19 étaient vendredi en réanimation, contre plus de 7.000 malades début avril 2020, au pic de la première vague.

Lors de son allocution, le chef de l’Etat n’a posé aucun objectif de seuil de cas par jour, contrairement au deuxième confinement d’octobre, où la cible de 5.000 cas quotidiens n’a jamais été atteinte.

Mais Emmanuel Macron a promis la réouverture « avec des règles strictes » de « certains lieux de culture » et des « terrasses » à partir de la mi-mai.

L’exécutif promet une nouvelle accélération de la campagne vaccinale (9 millions de premières doses, 3 millions de secondes doses), avec une cadence promise de 400.000 injections quotidiennes par le M. Vaccin du gouvernement, Alain Fischer, dans le Figaro.

La vaccination, « c’est la solution à moyen-long terme » mais « pour la semaine ou les semaines qui viennent, la vaccination ne peut pas être la solution », a prévenu Vincent Maréchal.

Autre parade: la multiplication des tests. Les personnes qui le souhaitent pourront acheter à partir du 12 avril en pharmacie des autotests, utilisables à domicile, a annoncé Olivier Véran dans un entretien au média en ligne Brut. En cas de résultat positif, il faudra procéder à une vérification par test RT-PCR pour confirmer la contamination.

En attendant des jours meilleurs, la liste des annulations ou reports d’événements sportifs et culturels s’allonge: après la « reine des classiques » cyclistes, Paris-Roubaix, déplacée au 3 octobre, les 24 heures Motos au Mans (17-18 avril) ont été reportées sine die, tandis que les Eurockéennes de Belfort (1-4 juillet) et le festival de la BD d’Angoulême (fin juin) ont grossi vendredi les rangs des rendez-vous carrément effacés de l’agenda 2021.

En revanche, le gouvernement confirme qu’il privilégie « à ce stade » le maintien en juin des élections régionales et départementales.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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