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Nouvelle journée de protestation contre le « scandale » du pass sanitaire en France

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont à nouveau retrouvées samedi dans les rues de nombreuses villes de France pour hurler leur opposition au pass sanitaire imposé par le gouvernement, à quelques jours de la rentrée scolaire.

Dans la capitale, plusieurs cortèges se sont mis en marche en début d’après-midi aux cris de « liberté » ou « résistance », pour la septième semaine d’affilée, ont constaté des journalistes.

« Je ne suis pas contre le vaccin mais contre le passeport vaccinal », a déclaré David Vidal Ponsard, un membre du mouvement des Patriotes de l’ancien du Front national Florian Philippot, qui a rassemblé ses troupes autour de l’Ecole militaire.

« Le vaccin n’est pas la solution », a renchéri Hélène Vierondeels, retraitée de l’Education nationale. « Il faudrait plutôt arrêter de fermer les lits d’hôpitaux, poursuivre les gestes barrières », a-t-elle poursuivi au milieu des drapeaux tricolores agités par les manifestants.

Largement peuplé de « gilets jaunes », un défilé concurrent s’est élancé de la place de la Bourse en dénonçant pèle-mêle la « propagande » des médias et du gouvernement sur le vaccin contre le Covid-19, la « piquouze » ou le « pass nazitaire ».

Depuis juillet, des centaines de milliers de personnes de tous horizons – anciens « gilets jaunes », militants « antivax », tenants des théories du complot ou opposants à Emmanuel Macron – battent chaque samedi le pavé, sans incident notable jusque-là.

Ces deux dernières semaines, la vague des protestataires a enregistré un net repli qui pourrait se poursuivre.

Les autorités anticipent ainsi ce samedi « entre 140.000 et 180.000 manifestants » sur tout le territoire, selon une source policière. Le ministère de l’Intérieur en avait recensés samedi dernier 175.000, le collectif militant Le Nombre jaune 361.818 « minimum ».

Interrogé sur la contestation, le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré cette semaine que « les dernières réticences sont en train de tomber face au succès du pass sanitaire ».

« Scandale »

Ce dispositif, à présenter obligatoirement dans les bars, restaurants, transports longue distance ou encore hôpitaux, pourrait être prolongé au-delà du 15 novembre, la limite fixée par la loi, « si le covid ne disparaissait pas de nos vies », a averti M. Véran.

Outre Paris, des manifestations ont eu lieu dans plus de 200 villes du pays, de Rennes à Toulouse, en passant par Lyon, Lille, Valence ou encore Perpignan.

« Ce pass est un scandale », a lancé à Rennes Virginie, une maraîchère de 46 ans qui n’a pas souhaité révéler son patronyme. « Ce vaccin est encore expérimental, je pense qu’il n’est pas fiable du tout, voire plus dangereux que le Covid, qui n’est pas pire qu’une grosse grippe ».

Selon les autorités sanitaires, l’épidémie de Covid-19 a déjà causé plus de 114.000 décès en France.

Depuis le 16 août, le pass sanitaire s’applique aussi dans de nombreux centres commerciaux. A partir de lundi, il s’imposera aux salariés des lieux où il est demandé aux clients. Les employés refusant de le présenter pourront voir leurs contrats de travail suspendus.

« J’ai déjà été convoquée par la direction, je ne sais pas ce que je vais faire, car d’un côté je suis radicalement opposée à me faire vacciner, et d’un autre côté je risque de perdre mon boulot, j’ai une petite fille à nourrir », a confié à Toulouse Nancy Peschtel, éducatrice spécialisée dans un hôpital de jour et soumise à la vaccination obligatoire.

« Pour moi, nous mettre dans cette situation est un piège insupportable », a-t-elle regretté.

« Le pass sanitaire ne devrait pas exister dans une démocratie, ce n’est pas normal de faire un tri entre les citoyens », s’est pour sa part insurgé à Lille Marc, un informaticien de 43 ans, qui a confié avoir reçu lui-même une première dose.

Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, plus de 48 millions de Français (71% de la population) ont reçu au moins une injection et 42,7 millions les deux doses prescrites.

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TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

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TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

Avec une boule au ventre, 12 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école ce lundi, alors que les réformes éducatives en cours restent en suspens, dans l’attente d’un nouveau gouvernement.

Alors que la cloche de la rentrée sonne pour des millions d’écoliers, collégiens, et lycéens, l’atmosphère est marquée par une combinaison de nervosité et de questionnements. Pour Julie, mère d’une élève en Terminale, l’année s’annonce sous le signe de l’angoisse avec l’épreuve de Parcoursup en perspective, un stress partagé par de nombreuses familles.

Nicole Belloubet, pour ce qui pourrait être sa seule rentrée en tant que ministre de l’Éducation, respectera la tradition en visitant plusieurs écoles, soulignant que « les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l’école, ni un temps mort ». De son côté, Gabriel Attal, également présent sur le terrain, lancera une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire.

Cependant, derrière ces gestes symboliques se cache une inquiétude plus profonde parmi les enseignants. Confrontés à une « cacophonie » sur les réformes comme les controversés « groupes de niveau », ils doivent également faire face à une crise persistante de recrutement, avec plus de 3.000 postes non pourvus, tant dans l’enseignement public que privé.

Le début de cette année scolaire pourrait bien marquer un tournant, alors que l’école se trouve « à un point de bascule » selon les syndicats. La mise en place des « groupes de besoins », initialement appelés « groupes de niveau », en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, censés s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Mais leur mise en œuvre, prônée avec « souplesse et pragmatisme » par Nicole Belloubet, est critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique.

En parallèle, les expérimentations comme la « pause numérique » dans 180 collèges et la « tenue unique » dans près d’une centaine d’établissements ajoutent au scepticisme ambiant. La « pause numérique », en particulier, impose aux collégiens de laisser leurs téléphones à l’entrée de l’établissement, une mesure qui suscite des interrogations quant à son efficacité et sa nécessité, alors que l’utilisation des téléphones est déjà réglementée depuis 2018.

Les enseignants, représentés par des syndicats comme le Snes-FSU et la CFDT Éducation, expriment leurs craintes quant à l’impact de ces réformes dans un contexte politique incertain. Selon eux, certaines « urgences structurelles », comme le manque de professeurs, pourraient être ignorées, accentuant ainsi les difficultés du système éducatif. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, prédit même que « certainement pas un professeur de français et de maths » ne sera présent « devant chaque groupe » dans les classes concernées.

En toile de fond, la réforme du brevet, un autre sujet délicat, reste en suspens. Le projet de Gabriel Attal de rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde a été gelé, laissant planer le doute sur les conditions d’examen pour les élèves de 3e cette année.

Face à ces défis, cette rentrée 2024-2025 s’annonce sous haute tension, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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