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Nouveaux écueils dans la lutte anti-Covid, le vaccin Johnson Johnson mis en pause

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Nouveau revers pour la campagne de vaccination mondiale avec la suspension annoncée mardi du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson aux Etats-Unis et en Afrique du Sud, et le retard de son déploiement en Europe, en raison de l’apparition rare de graves caillots sanguins.

Les autorités américaines ont recommandé mardi « une pause » dans les injections du vaccin du groupe américain Johnson & Johnson, tout en affirmant que cela n’aurait « pas d’impact important » sur l’immense campagne de vaccination, puisque ces doses représentent moins de 5% de celles administrées aux Etats-Unis jusqu’à présent.

« Il y a suffisamment de vaccins pour chaque Américain, c’est tout à fait indiscutable », a assuré mardi le président démocrate Joe Biden.

Le laboratoire Pfizer a indiqué mardi accélérer la production de son vaccin, et pouvoir livrer aux Etats-Unis 10% de doses de plus que prévu d’ici fin mai.

Le groupe américain pourra « fournir la totalité des 300 millions (de doses) convenues pour fin juillet avec deux semaines d’avance », a ajouté sur Twitter son PDG, Albert Bourla.

Plus de 6,8 millions de doses de « J&J » ont déjà été administrées sur le territoire américain et l’Agence américaine des médicaments (FDA) enquête sur six femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins après avoir reçu ce vaccin.

« Un cas s’est révélé mortel et un patient se trouve dans un état critique », a précisé un responsable de la FDA.

Les Centres américains de lutte et de prévention des maladies (CDC), la principale agence fédérale de santé publique du pays, se réuniront mercredi afin d’évaluer ces cas.

Forte méfiance

L’Afrique du Sud a annoncé à son tour suspendre mardi l’utilisation du vaccin unidose, jusqu’à ce que la « relation de cause à effet entre le développement de caillots » et son administration « soit suffisamment analysée », a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Le Canada a, lui, choisi de maintenir ses commandes, dont les premières livraisons sont prévues à la fin du mois.

Les pays européens risquent de souffrir de nouveaux délais dans leur campagne de vaccination, Johnson & Johnson ayant annoncé mardi « retarder le déploiement » de son vaccin unidose contre le Covid-19 en Europe.

L’UE a signé pour une commande ferme de 200 millions de doses du vaccin de Johnson & Johnson, à laquelle s’ajoute une option pour 200 millions supplémentaires. Le groupe s’est engagé jeudi à bien fournir 200 millions de doses d’ici la fin de l’année.

En Belgique, les doses déjà livrées vont être « maintenues au congélateur », avant un avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA) attendu mercredi, a-t-on indiqué mardi soir au sein de la « Task force Vaccination » mise sur pied par les autorités sanitaires belges.

L’apparition de ces complications rappelle celles liées au vaccin AstraZeneca, sur lesquelles enquête l’Agence européenne des médicaments, et qui a provoqué une forte méfiance à son encontre dans la population et l’interruption de son utilisation dans plusieurs pays, notamment le Danemark.

En Allemagne, les personnes de moins de 60 ans vaccinées avec une première dose d’AstraZeneca auront leur deuxième injection avec un autre vaccin, ont décidé mardi soir les ministères de la Santé fédéral et régionaux.

Les deux vaccins utilisent la même technologie recourant à un adénovirus pour vecteur.

Dans le cas d’AstraZeneca, on recensait à la date du 4 avril 222 cas de ces thromboses atypiques sur 34 millions d’injections réalisées dans l’Espace économique européen (UE, Islande, Norvège, Liechtenstein) et le Royaume-Uni, selon l’EMA. Cela s’est soldé par 18 décès (en date du 22 mars).

Le vaccin de Moderna est efficace à 90% contre le Covid-19 et à 95% contre les formes graves de la maladie, a annoncé la firme de biotechnologie américaine dans de nouveaux résultats publiés mardi, en légère baisse par rapport à un précédent essai clinique.

800 millions de doses

La vaccination se poursuit sur l’ensemble de la planète, où des millions de musulmans ont entamé mardi un ramadan « pas comme les autres » pour la deuxième année consécutive.

Des pèlerins immunisés contre le Covid-19 ont effectué mardi la omra, le petit pèlerinage de la Mecque en Arabie saoudite.

Au premier jour de ce mois de jeûne, la Turquie a annoncé un renforcement des restrictions, après avoir enregistré mardi près de 60.000 nouveaux cas de Covid-19 et 273 décès, son record depuis l’apparition de la pandémie.

Les autorités du Bangladesh ont ordonné la fermeture des bureaux et des transports internationaux et nationaux pour huit jours à partir de mercredi, face à la recrudescence des contaminations par le Covid-19

Aux Pays-Bas, l’heure était à l’espoir d’un assouplissement des mesures, le gouvernement ayant annoncé mardi une possible levée du couvre-feu et l’ouverture des terrasses fin avril, si la situation le permet.

Plus de 806 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans au moins 200 pays et territoires, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 20H00 GMT.

De fortes inégalités subsistent entre pays à « revenu élevé » au sens de la Banque mondiale, qui concentrent près de la moitié des doses administrées dans le monde, et pays à « faible revenu », où n’ont été administrées que 0,1% des doses. Une vingtaine de pays, essentiellement situés en Afrique et en Océanie, n’ont pas encore entamé leur campagne. Ils hébergent 4% de l’humanité.

Israël, le Royaume-Uni, les Emirats arabes unis, le Chili et les Etats-Unis sont les pays dont les campagnes sont le plus en avance (hors pays de moins d’un million d’habitants).

Dans le monde, le bilan de la pandémie approche les trois millions de morts, dont plus d’un million en Europe, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de bilans fournis par les autorités de santé.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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