Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

NBA: les Lakers décrochent leur 17e étoile, la plus « Bryant »

Article

le

Dix ans après le dernier sacre de Kobe Bryant, les Lakers remontent au sommet de la NBA: portés par LeBron James redevenu royal, ils ont remporté leur 17e titre, égalant le record de Boston, après leur victoire en finale contre Miami.

L.A., vainqueur facile (106-93) du sixième match dimanche, s’est imposé quatre victoires à deux. C’est un titre tout particulier qui s’ajoute à son formidable palmarès, avec ce suprême plaisir de se faire une place au Panthéon aux côtés des Celtics, rivaux honnis.

Mais à la fierté se mêle une immense émotion.

« Lakers brisés » le 26 janvier lorsque l’idole Kobe a trouvé la mort dans un accident d’hélicoptère avec sa fille Gianna, 13 ans, et sept autres personnes, ce sont des Lakers consolés, qui, huit mois et demi plus tard, ont soulevé ce trophée Larry O’Brien au ciel, où l’étoile « Bryant » les aura bien accompagnés durant cette saison décidément pas comme les autres.

« Nous avons vécu une tragédie déchirante avec la perte de nos bien-aimés Kobe et Gianna. Que ce trophée nous rappelle que lorsque nous nous unissons, que nous croyons en nous les uns et les autres, des choses incroyables peuvent se produire », a dit la propriétaire Jeanie Buss.

Ce supplément d’âme leur a été utile pour venir à bout d’un équipe du Heat encore admirable de courage, mais qui n’avait plus d’essence dans le moteur, à l’image de Jimmy Butler qui sera néanmoins passé dans une autre dimension dans cette finale avec des performances digne de celles d’un champion.

James MVP

Mais en face il y avait celui qui demeure à 35 ans le meilleur joueur du monde et qui avait promis à la « Lakers Nation » de lui ramener le titre, afin de « perpétuer l’héritage » de Kobe.

Ce faisant, lui aussi a désormais sa place dans le cœur des fans. LeBron savait que ses sacres précédents sous les maillots de Miami (2012, 2013) et de Cleveland (2016) ne comptaient pas pour eux et que son vibrant hommage rendu en larmes à son glorieux aîné, cinq jours après sa mort, ne suffirait pas. Alors il a tenu parole sur le parquet.

« Ce titre signifie beaucoup. J’avais dit à Jeanie quand je suis venu ici que je voulais remettre cette franchise à sa place. Nous voulons juste du respect. Rob Pelinka (le directeur général), l’entraîneur Frank Vogel, le club, la Laker Nation veulent du respect et je veux aussi un putain de respect », a-t-il réagi.

Logiquement désigné MVP de la finale, le « King » a encore régné sur la rencontre, en témoigne son triple-double (28 points, 14 rbds, 10 passes), le 28e de sa carrière en play-offs, à deux unités du record de Magic Johnson.

Il n’a pas été seul. Anthony Davis a dominé dans la raquette et été encore un rempart très dissuasif (19 pts, 15 rbds, 2 contres).

Derrière ce duo détonnant, les seconds couteaux étaient cette fois très affûtés, à l’image de Rajon Rondo, véritable facteur X avec ses 19 points (8/11) en sortie de banc, et de Kentavious Caldwell-Pope (17 points).

Saison chaotique

Tant et si bien que pour le Heat, dont c’était la sixième finale en quinze ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), la dernière marche aura été un peu trop haute. Et cette ultime défaite, assez sévère, n’illustre pas à quel point ils ont été des rivaux à l’abnégation sans faille dans cette finale.

Butler limité à 12 points (8 passes), Bam Adebayo a été le plus saignant en attaque (25 pts, 10 rbds). C’est lui qui permis à son équipe de se rapprocher au score au dernier quart-temps.

Quant à Goran Dragic, qui a fait un retour inattendu, après trois matches sans jouer à cause d’une aponévrose plantaire, il a logiquement manqué de rythme (5 pts), tandis que les shooteurs Tyler Herro (7 pts) et Duncan Robinson (10 pts) n’ont pas pesé.

Ce qui n’enlève rien au beau parcours de Miami. Mais 2020 était l’année des Lakers.

Elle a démarré dans la tragédie, elle se conclut dans la liesse, au terme d’une saison unique en NBA, la plus longue de son histoire, la plus chaotique aussi, après quatre mois et demi d’interruption due au coronavirus et dans un climat de lutte contre l’injustice raciale à son paroxysme cet été.

Oui, ce titre, privé de la ferveur des fans dans le huis clos de Disney World, sera marqué d’une astérisque pour les livres d’histoire. Mais sous la forme d’une étoile Bryant, et les Lakers ont donc bien des raisons de le trouver beau.

Sports

Rafael Nadal se prépare pour Roland-Garros et évoque ses adieux imminents à Barcelone

Article

le

Rafael Nadal se prépare pour Roland-Garros et évoque ses adieux imminents à Barcelone

Malgré sa défaite à Barcelone, Nadal reste concentré sur son objectif ultime : briller une dernière fois à Roland-Garros.

À quelques semaines de Roland-Garros, Rafael Nadal se prépare pour ce qui pourrait être son dernier tournoi majeur. Malgré sa défaite face à Alex De Minaur à Barcelone, Nadal estime avoir fait un pas en avant dans sa préparation pour le tournoi parisien.

Pour Nadal, Barcelone n’était pas l’endroit pour tout donner. Il réserve son énergie et sa détermination pour Roland-Garros, où il a établi un héritage légendaire. Il décrit son passage à Barcelone comme des « adieux », soulignant l’importance émotionnelle de ce tournoi où il a triomphé à douze reprises.

De retour sur le court après plus de trois mois d’absence, Nadal se concentre sur ses sensations et sa forme physique en vue de Roland-Garros. Il admet qu’il lui est difficile d’être compétitif sur de longs matchs pour l’instant, mais reste optimiste quant à sa progression.

Nadal reconnaît qu’il a encore du chemin à parcourir pour retrouver son meilleur niveau, mais il se sent plus fort après chaque séance d’entraînement. Son objectif est de se sentir plus à l’aise et mieux préparé pour affronter les défis à venir, notamment à Madrid la semaine prochaine.

À bientôt 38 ans, Nadal se prépare à affronter ce qui pourrait être sa dernière campagne à Roland-Garros. Malgré les défis physiques, il reste déterminé à briller sur la terre battue parisienne et à laisser une dernière empreinte indélébile dans l’histoire du tennis.

Lire Plus

Sports

C1: le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste

Article

le

C1: le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste

Le Paris Saint-Germain (PSG) se prépare à affronter Barcelone dans un contexte sécuritaire tendu, suite à des menaces terroristes, alors que les deux équipes se retrouvent en quart de finale de la Ligue des champions.

Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé un renforcement considérable de la sécurité à Paris en réponse à des menaces du groupe jihadiste État islamique visant les matchs des quarts de finale de la compétition.

Malgré ce contexte sécuritaire, les joueurs du PSG restent concentrés sur le match. Danilo Pereira, défenseur du club, souligne l’importance de se focaliser sur le football malgré les mesures de sécurité renforcées.

Cette saison, le PSG affiche de bonnes performances, malgré les doutes liés aux départs de Neymar et Messi. Toujours en lice en Ligue des champions, en finale de la Coupe de France et en tête du classement de la Ligue 1, l’équipe se sent confiante. Les confrontations avec Barcelone suscitent toujours des passions chez les joueurs et les supporters.

L’entraîneur du PSG, Luis Enrique, ancien joueur et entraîneur du Barça, reconnaît l’importance de ces matchs. Surnommé le « socio culer », il avoue que son cœur reste attaché à Barcelone malgré son engagement envers Paris.

La rivalité entre les deux équipes a été renforcée depuis la « remontada » historique de Barcelone en 2017, où le PSG a subi une défaite retentissante. Depuis lors, les deux clubs se sont affrontés à plusieurs reprises, marquant ainsi une rivalité intense.

Malgré les départs de stars telles que Neymar et Messi du Barça vers le PSG, ainsi que celui d’Ousmane Dembélé, le match promet d’être disputé. Les deux équipes se battront pour la victoire dans un duel qui dépasse les simples enjeux sportifs.

Lire Plus

Sports

Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Article

le

Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

Lire Plus

Les + Lus