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Natation: du bronze européen et Tokyo à portée de main pour le 4×100 m féminin

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Emmené par Marie Wattel et Charlotte Bonnet, le relais 4×100 m féminin a apporté à l’équipe de France sa première médaille de la semaine, en bronze, aux Championnats d’Europe de natation, lundi à Budapest, et sa qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo est à portée de main.

Il y a trois ans à Glasgow, déjà avec Bonnet et Wattel, mais aussi avec Béryl Gastaldello, l’autre sprinteuse tricolore qui monte, les Françaises s’étaient parées d’or.

Sans Gastaldello cette fois, restée s’entraîner aux Etats-Unis, mais avec Anouckha Martin et Assia Touati, elles se sont classées troisièmes (3:35.92), derrière la Grande-Bretagne (3:34.17) et les Pays-Bas (3:34.29).

« Ce n’est pas la composition habituelle, on pensait se faire distancer beaucoup plus par les Hollandaises notamment, et on n’est vraiment pas loin de la première place, c’est cool », se réjouit Bonnet.

Au-delà du podium européen, ce qu’il faut retenir, c’est que le relais français peut quasiment dire qu’il tient sa place pour les JO dans dix semaines (23 juillet-8 août).

Pour s’y inviter, le quatuor bleu, absent – pour neuf centièmes – des Mondiaux-2019 où douze des seize billets olympiques ont été distribués, doit impérativement faire partie des quatre meilleures nations mondiales n’en ayant pas encore empoché, au 31 mai.

« Une carte à jouer à Tokyo »

Après cette finale continentale, il occupe la deuxième position, à la faveur de ses 3 min 35 sec 64 nagées à Saint-Raphaël en décembre dernier, derrière la performance britannique dans le bassin hongrois. Danoises et Italiennes, entre autres, restent derrière.

Wattel comme Bonnet se projettent déjà à Tokyo.

« On n’est pas à notre meilleur niveau, on le sait, ce n’était pas l’objectif non plus, rappelle la première. A Tokyo, on aura une belle carte à jouer. Pourquoi pas rêver et aller chercher un podium ? Je pense que c’est possible. Avec de l’affûtage, avec Béryl qui peut nous ajouter de la vitesse, j’y crois vraiment à ce relais. »

Avec Gastaldello, et « avec plus de niveau et plus de forme dans quelques mois, ça laisse espérer un gros truc, c’est clair », abonde la deuxième.

Peu avant la finale du 4×100 m, Wattel s’est qualifiée pour celle du 100 m papillon, programmée mardi soir, avec le deuxième chrono, en 57 sec 48. Seule la Suédoise Louise Hansson a été plus rapide (56.73), comme en séries.

Wattel, qui s’entraîne à Loughborough, en Angleterre, n’est encore jamais montée sur un podium international en individuel.

Mélanie Hénique, sur 50 m (25.08, 14e temps), et le jeune Yohann Ndoye Brouard, sur 50 m dos (25.11, 10e temps), n’ont eux pas passé le cut des demi-finales.

Kolesnikov en pleine progression

C’est sur cette course – non-olympique – que Kliment Kolesnikov est devenu le premier homme sous les 24 secondes en améliorant son record du monde de sept centièmes, en 23 sec 93 (contre 24.00 en 2018 à Glasgow).

« C’est un sentiment incroyable », commente-t-il.

A 20 ans, Kolesnikov, triple champion d’Europe 2018 (50 m dos, 100 m dos et 4×100 m messieurs), est en pleine progression : sur 100 m, la course reine, il se présente avec la meilleure performance mondiale de la saison, en 47 sec 31, et a abaissé son record personnel, qui datait alors de 2018, de plus de sept dixièmes en deux jours en avril.

Habituée des podiums et de leur plus haute marche : quelques jours après avoir fêté ses 32 ans, Katinka Hosszu s’est elle offerte une quatorzième couronne continentale, la quatrième sur 400 m 4 nages (après 2012, 2014 et 2016). La Hongroise s’est imposée en 4 min 32 sec 73, soit la deuxième meilleure performance mondiale de la saison.

« La course était douloureuse, mais c’est normal, reconnaît-elle. C’est un chrono qui me fait du bien. J’ai besoin de courses, de courses, et encore de courses pour être au top. »

Celle qui a pour marque de fabrique d’enchaîner les départs sans répit, ce qui lui vaut d’être surnommé « Iron Lady » (la Dame de fer), s’est toutefois octroyé un programme plus léger, avec deux autres courses individuelles seulement, le 200 m 4 nages et le 200 m papillon.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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