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Société

Miss Normandie, Amandine Petit, élue Miss France 2021

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Amandine Petit, Miss Normandie, a été élue Miss France 2021 dimanche au Puy-du-Fou en Vendée lors d’une émission qui marquait le centenaire des concours de beauté en France mais sans public dans la salle en raison du contexte sanitaire.

Blonde aux yeux bleus âgée de 23 ans, la nouvelle Miss France est étudiante en Master 2 à Caen avec l’objectif de devenir « directrice d’établissement de santé » et a été choisie parmi 29 candidates de 18 à 24 ans pour succéder à Clémence Botino (Miss Guadeloupe 2019), Miss France 2020.

Amandine Petit a expliqué en conférence de presse qu’elle entendait « montrer que la femme actuelle, c’est une femme forte, une femme qui peut faire ce qu’elle a envie de faire ».

« Si je me suis présentée ce soir à Miss France, c’était pour aller au bout de mes idées », a poursuivi la jeune femme, qui a expliqué avoir été repérée « dans le centre-ville de Caen » par la Normande Malika Ménard, Miss France 2010.

La première dauphine d’Amandine Petit est Miss Provence, April Benayoum et sa deuxième dauphine est Miss Côte-d’Azur, Lara Gautier.

La cérémonie s’est déroulée au parc du Puy-du-Fou dans un contexte inédit et sans public en raison des mesures sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19. 

Dans le Grand Carrousel du Puy-du-Fou (Vendée) les Miss ont ainsi défilé en costume traditionnel puis en maillot de bain devant des gradins entièrement vides.

Cette 91e cérémonie a été l’occasion de célébrer « un siècle de couronnement, d’élégance, d’engagement et de partage avec les Français », selon TF1 et Endemol, société de production qui a racheté le concours Miss France à la famille de Fontenay en 2002.

Parmi les plus anciens au monde, le premier concours de beauté français a été créé en 1920 par le journaliste Maurice de Waleffe. La comédienne et danseuse Agnès Souret, originaire de Bayonne, a été la première à remporter le titre de « plus belle femme de France ». Ce n’est qu’en 1928 que le concours a été baptisé « Miss France ».

Un jury d’ex-Miss

Tradition oblige, l’animateur vedette, Jean-Pierre Foucault, 73 ans, animait la cérémonie pour la 26e fois. Le jury 2021 était composé uniquement d’ex-Miss, comme Muguette Fabris, 80 ans, professeur de mathématiques à la retraite et Miss France 1963.

Séparées les unes des autres par des plaques de plexiglas, Sonia Rolland, Elodie Gossuin ou encore Iris Mittenaere, Miss Univers 2016, figuraient dans ce jury qui a rendu hommage à Geneviève de Fontenay.

La dame au chapeau a boycotté la cérémonie alors que TF1 et Endemol souhaitaient l’y associer après un long conflit judiciaire réglé en 2013.

« C’est un faux centenaire ! Je suis choquée. C’est en 1927 qu’a eu lieu le premier concours Miss France à la demande à l’époque de Miss Univers. Un centenaire, c’est cent ans ! », avait expliqué à l’AFP Geneviève de Fontenay, 88 ans.

« A l’évidence, je regrette que les costumes folkloriques n’aient rien de folkloriques, que les musiques américaines priment sur les chansons françaises, comme Dalida. Néanmoins, et c’est un progrès sensible, les Miss étaient très élégantes dans leur maillot de bain avec la cape », a commenté l’ancienne présidente du comité Miss France dans un communiqué félicitant Amandine Petit à l’issue de l’élection.

Centenaire ou pas, ce concours reste un anachronisme pour beaucoup de féministes. « 100 ans de sexisme, ça suffit », a ainsi lancé Fabienne El-Khouri, l’une des porte-parole d’Osez le féminisme. L’association voit dans cette élection « un concours sexiste et ringard », réduisant les femmes à un rôle de « potiche ».

Il y a un an, l’élection de Miss France 2020 avait réuni 7 millions de téléspectateurs avec un pic à 8,3 millions, au moment du sacre, selon Rémi Faure, directeur des programmes de flux de TF1.

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Réforme des retraites : plusieurs milliers de manifestants dans plusieurs villes, des centaines d’interpellations à la suite d’incidents

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Réforme des retraites : plusieurs milliers de manifestants dans plusieurs villes, des centaines d'interpellations à la suite d'incidents
©Archambault

La tension ne faiblit pas en France depuis l’adoption définitive de la réforme des retraites. Des manifestations émaillées d’incidents ont eu lieu dans plusieurs villes du pays.

A Paris, des députés de la France Insoumise (LFI) ont rejoint quelques centaines de manifestants, qui se sont rassemblés Place Vauban avant d’être canalisés par les forces de l’ordre. 234 personnes ont été interpellées et les forces de l’ordre ont dénombré environ 240 interventions pour des feux, notamment de poubelles. Les forces de l’ordre ont utilisé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes.

Des feux de poubelles et affrontements avec les forces de l’ordre ont également eu lieu dans le quartier de la gare Saint-Lazare, autour de la place de l’Opéra. Un cortège a ensuite arpenté les rues en renversant des poubelles, suivi par les policiers en moto, tandis que d’autres étaient au Châtelet, non loin de l’Hôtel de Ville. La situation s’est tendue en fin de soirée place de la Bastille et dans les rues adjacentes avec des barricades improvisées de poubelles et de palettes de bois enflammées.

Des manifestations spontanées ont également eu lieu dans plusieurs villes de France, comme à Strasbourg où des dégradations ont été commises, la préfecture a annoncé six interpellations. A Dijon, environ 200 personnes ont manifesté et la police a procédé à deux interpellations. A Lyon, environ 500 manifestants, dont beaucoup de jeunes, se sont rassemblés. La préfecture a fait état de neuf interpellations et un blessé léger parmi les policiers. A Saint-Etienne, la préfecture a recensé quatre interpellations et trois policiers blessés.

A Lille, les manifestants ont sifflé et hué devant la préfecture. A Rennes, entre 300 et 500 jeunes ont défilé dans le centre-ville. À Nantes, la manifestation s’est tendue en milieu de soirée, et des bouteilles ont été jetées sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes. D’autres rassemblements ont eu lieu à Bordeaux, Limoges, Poitiers, Rouen ou encore à Brest.

La réforme des retraites continue de susciter de vives réactions en France. Malgré la fermeté des forces de l’ordre, des milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour exprimer leur désaccord. Les incidents qui ont émaillé les manifestations témoignent de la tension palpable entre les opposants à la réforme et le gouvernement..

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La réforme des retraites définitivement adoptée après le rejet des deux motions de censure

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La réforme des retraites définitivement adoptée après le rejet des deux motions de censure

Aucun des deux textes, déposés par le groupe Liot et le Rassemblement national, n’a emporté une majorité à l’Assemblée nationale.

La réforme des retraites est adoptée, après le rejet des deux motions de censure déposées contre le gouvernement, lundi 20 mars. Elisabeth Borne a échappé à la censure à neuf voix près seulement, 19 députés les Républicains ayant voté la première motion, dite « transpartisane ».

Ce texte, initié par le groupe indépendant Liot avec le soutien de la gauche, a recueilli 278 voix sur les 287 nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Le second texte, à l’initiative du Rassemblement national, n’a recueilli que 94 voix, essentiellement celles de son groupe. Après le rejet de ces deux motions, la réforme très contestée d’Emmanuel Macron est donc adoptée. Dans une déclaration, Elisabeth Borne s’est déclarée « déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires ».

Les oppositions, qui ferraillent depuis des semaines sur le texte, ont appelé à sa démission. Ce gouvernement « est d’ores et déjà mort », a déclaré la cheffe de file des insoumis, Mathilde Panot. Elisabeth Borne « doit partir » ou « le président doit la démissionner », a abondé la présidente du groupe RN, Marine Le Pen.

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Retraites : la motion de censure transpartisane est rejetée pour 9 voix !

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Motion de Censure :

Les députés favorables à la démission du gouvernement ne sont pas assez nombreux… à 9 voix près.

Soulagement pour l’exécutif. Ce lundi 20 mars, la motion de censure transpartisane portée par le groupe LIOT n’a pas obtenu les 287 voix nécessaires pour faire chuter le gouvernement. Seulement 278 députés ont voté pour.

Résultat : Élisabeth Borne n’est pas contrainte de « remettre au Président de la République la démission du Gouvernement », comme l’indique l’article 50 Constitution. Et ce, malgré son recours au 49.3 pour faire passer son impopulaire réforme des retraites, ce qui a jeté de l’huile sur le feu de la contestation de la rue. Autre effet immédiat, l’adoption du texte instaurant le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans (avec le rejet de l’autre motion de censure, celle du Rassemblement national), qui doit maintenant passer par l’examen du Conseil constitutionnel avant d’être promulgué.

« Il n’aura donc manqué que neuf voix à cette motion de censure pour faire tomber ce gouvernement et sa réforme », a souligné la présidente du groupe insoumis Mathilde Panot, dans un point presse conjoint avec ses partenaires de la Nupes. « Neuf petites voix, rien n’est fini dans ce pays et nous continuerons jusqu’au bout », a-t-elle insisté.

L’issue de ce vote n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il fallait qu’une trentaine de députés LR se joignent à l’initiative. Ce qui, dès le départ, semblait loin d’être acquis. Au final, ils étaient 19 élus du parti de droite à voter la censure, ce qui témoigne d’une certaine division dans les troupes d’Éric Ciotti.

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