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Macron giflé par un homme, la classe politique s’indigne

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Emmanuel Macron à Tain-l'Hermitage, le 8 juin 2021 ©Philippe Desmazes

Emmanuel Macron a été giflé par un homme poussant le cri de guerre royaliste « Montjoie Saint Denis! » lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage (Drôme) mardi, une première pendant son quinquennat, condamnée par l’ensemble de la classe politique.

Dans une vidéo diffusée sur Twitter et authentifiée par l’entourage du chef de l’Etat, M. Macron, qui venait de visiter un lycée hôtelier, est vu se dirigeant rapidement vers un groupe de personnes massées derrière des barrières pour les saluer, avant de s’approcher d’un homme portant un tee-shirt kaki, une barbe noire et une chevelure longue.

Saisissant l’avant-bras du président, l’individu lui porte ensuite un coup sur la joue, l’entourage de M. Macron évoquant une « tentative de gifle ».

Dans cette même vidéo, juste avant la gifle, est hurlé le cri de guerre royaliste « Montjoie Saint Denis! » (également entendu dans le film des « Les Visiteurs » en 1993), ainsi que « A bas la macronie ».

Deux personnes – des Drômois âgés de 28 ans selon Alex Perrin, procureur de la République à Valence – dont l’auteur de la gifle, ont immédiatement été interpellées et entendues par les gendarmes.

« À ce stade des gardes à vue, leurs motivations ne sont pas connues », a ajouté le magistrat, sans préciser davantage le profil des individus mais en indiquant qu’une plainte devait être déposée « dans les prochaines heures par le préfet ».

Les deux suspects, Damien T. et Arthur C., sont originaires de la commune de Saint-Vallier, selon Le Figaro. Des sources proches du dossier ont confirmé leur identité.

L’un d’eux est un adepte des arts martiaux historiques européens, d’après un profil Instagram à son nom, quand l’autre fait partie d’un conseil de quartier de la commune de Saint-Vallier, selon le site internet de la mairie.

Dès le début des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a pris la parole pour dénoncer cette agression. « La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale, et encore moins l’agression physique. J’en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie », a déclaré Jean Castex.

Le chef de l’Etat a poursuivi sa visite, serrant les mains des personnes présentes pendant une dizaine de minutes, puis s’offrant de longs bains de foule plus tard dans l’après-midi à Valence.

S’il est parfois pris à partie verbalement durant ses sorties, voire hué et insulté avec virulence comme en 2018 par des Gilets jaunes au Puy-en-Velay, M. Macron n’avait jamais été agressé physiquement depuis son arrivée à l’Elysée.

« Solidarité »

Quelques minutes auparavant, le président avait appelé « tout le monde au respect et au calme » pour ne pas fragiliser la démocratie. Cette exhortation intervenait après la polémique déclenchée dimanche par des propos de Jean-Luc Mélenchon, prédisant « un grave incident ou un meurtre » dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, mais aussi après une vidéo de menace de mort visant LFI.

« Est-ce que maintenant le gouvernement va enfin déclencher la Justice contre #Papacito et sa vidéo d’appel au meurtre », a réagi sur Twitter M. Mélenchon, se disant « solidaire » du président.

« J’exprime toute ma solidarité avec le président de la République », a poursuivi le député Insoumis Eric Coquerel, rappelant avoir « été agressé en 2018 par des gens qui disaient +Montjoie Saint-Denis+, de l’Action française ».

A l’image des Insoumis, l’ensemble de la classe politique a immédiatement condamné le geste.

« Je considère ce genre de comportement comme inadmissible », et « profondément condamnable dans une démocratie », a ainsi déclaré la dirigeante du Rassemblement national Marine Le Pen.

« Il est inadmissible de s’attaquer physiquement au président de la République, à des responsables politiques, mais plus encore au président qui est le Président », a insisté Mme Le Pen, en déplacement à Laxou (Meurthe-et-Moselle).

« Gifler le Président, c’est gifler la République. Intolérable, inacceptable », a de son côté estimé le patron des députés LR Damien Abad, quand Xavier Bertrand, président (ex-LR) des Hauts-de-France a rappelé que « le respect des institutions de la République et de ses représentants est un principe cardinal de notre vie démocratique ».

« C’est très tendu partout », a déploré le député LREM de l’Hérault Patrick Vignal, en se projetant sur les prochaines échéances électorales. « Je pense que cette campagne pue. Et c’est à cause aussi du personnel politique. Personne n’en sortira gagnant », a-t-il regretté.

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La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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