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Macron durcit les restrictions mais laisse entrevoir le retour à la vie normale

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Fermeture des écoles pour trois à quatre semaines, extension des restrictions à toute la métropole, déplacements limités: Emmanuel Macron a annoncé mercredi un nouveau tour de vis face à l’épidémie du Covid-19, appelant les Français à « fournir un effort supplémentaire » mais sans confinement strict.

Grâce à cette « mobilisation de chacun en avril », le chef de l’Etat a promis la réouverture de certains lieux de culture et des terrasses de bars et de restaurants à partir de la mi-mai.

Ce retour espéré à la normale sera rendu possible grâce à une accélération de la campagne de vaccination. Et notamment son élargissement à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans le 16 avril, puis à toutes celles de plus de 50 ans le 15 mai et enfin tous les moins de 50 ans à partir de la mi-juin.

« Le succès de cette stratégie dépend de chacun d’entre nous, de notre esprit de responsabilité », a insisté Emmanuel Macron lors de cette allocution télévisée de 24 minutes, annoncée le matin même alors que la situation sanitaire se dégrade depuis plusieurs semaines.

L’annonce la plus forte est la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées pendant trois à quatre semaines alors que l’exécutif avait fait de la poursuite de l’ouverture des établissements scolaires le « totem » de sa stratégie.

Dans les faits, les élèves suivront, au lendemain du week-end de Pâques, les cours à distance, avant deux semaines de vacances à partir du 12 avril, pour toutes les zones. La rentrée est fixée pour tous le 26 avril en physique pour les écoles et en distanciel pour collèges et lycées.

« Je sais que cette réorganisation implique de changements profonds pour les parents d’élèves et pour les familles, mais c’est la solution la plus adaptée pour freiner le virus, tout en préservant l’éducation et donc l’avenir de nos enfants », a plaidé le chef de l’Etat.

Ces derniers jours, les appels à la fermeture des écoles, « des lieux majeurs de la contamination » selon le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’université de Genève, se sont multipliés dans le milieu éducatif et la classe politique.

La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo avait demandé dans la matinée la fermeture des écoles dans la capitale au vu de la situation sanitaire « très grave » et de la « désorganisation très grande » dans les établissements.

Tolérance pour Pâques

Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé que les restrictions en vigueur depuis la mi-mars dans 19 départements – dont tous ceux d’Ile-de-France et des Hauts-de-France – seront étendues à l’ensemble du territoire pour quatre semaines à partir de samedi. Seront ainsi fermés partout les commerces non-essentiels, notamment d’habillement, et les déplacements seront limités à 10 km.

Mais il sera possible de changer de région « pour aller s’isoler durant ce week-end de Pâques » et les « Français de l’étranger qui veulent rentrer en France pourront aussi le faire à tout moment », a-t-il précisé.

Déjà fortement encouragé, le télétravail sera « systématisé », a ajouté le président. « Les parents qui devront garder leurs enfants et ne peuvent pas télétravailler auront droit au chômage partiel », selon le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron a voulu donner un message d’espoir après un mois d’avril difficile. « Dès la mi-mai, nous recommencerons à ouvrir avec des règles strictes, certains lieux de culture, nous autoriserons sous conditions l’ouverture de terrasses et nous allons bâtir entre la mi-mai et le début de l’été, un calendrier de réouverture progressive pour la culture, le sport, les loisirs, l’événementiel et nos cafés et restaurants », a-t-il annoncé. Un horizon qui devrait donner du baume au coeur des restaurateurs, qui ont fermé leurs établissements depuis six mois.

« Je sais qu’il y a beaucoup de lassitude, de fatigue (…) et c’est bien normal », a-t-il relevé.

« Des erreurs »

Sous la pression de critiques crescendo de nombreux médecins et des oppositions, Emmanuel Macron a admis avoir « commis des erreurs » dans la gestion de la crise, après avoir refusé tout « mea culpa » pour avoir décidé fin janvier de ne pas reconfiner.

« A chaque étape de cette épidémie, nous pourrions nous dire que nous aurions pu faire mieux, que nous avons commis des erreurs. Tout cela est vrai », a-t-il reconnu. « Mais je sais une chose: nous avons tenu, nous avons appris, et nous nous sommes à chaque fois amélioré ».

Le Premier ministre Jean Castex défendra jeudi ces mesures et apportera des précisions en s’adressant aux deux chambres du Parlement, avant un débat suivi d’un vote.

Plus que jamais, Emmanuel Macron compte sur une arrivée massive de vaccins en avril pour surmonter la crise, en suivant l’exemple du Royaume-Uni qui commence à retrouver une vie normale. L’objectif d’avoir vacciné tous les adultes d’ici à la fin de l’été est confirmé.

En outre, pour les professions les plus exposées, en particulier les enseignants et les forces de l’ordre, une « stratégie de vaccination spécifique » sera mise en place.

Pour cette accélération, le gouvernement peut s’appuyer sur l’arrivée du quatrième vaccin, celui Johnson & Johnson, dont environ huit millions de doses du vaccin Covid-19 seront livrées d’ici à fin juin, dont 500.000 doses en avril, a indiqué le ministère de la Santé.

Jusqu’à présent, quelque 8,2 millions de premières doses et 2,8 millions de secondes ont été injectées en France.

Emmanuel Macron a par ailleurs promis des « renforts supplémentaires » en réanimation pour faire face à l’afflux de malades graves du Covid-19 et passer « dans les prochains jours » à plus de 10.000 lits, contre 7.665 actuellement.

Parmi les premières réactions politiques, Marine Le Pen a jugé que « les mesures annoncées par Macron résultent notamment d’un Waterloo vaccinal dont il n’assume pas la responsabilité ». C’est « le en même temps » à son paroxysme, a critiqué Guillaume Peltier, numéro deux de LR: « confiner sans confiner, fermer les écoles sans les fermer, gagner la bataille de la vaccination mais sans vaccin, soutenir nos soignants mais sans moyen ».

Jean-Luc Mélenchon a lui dénoncé un programme de mesures « incohérent ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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