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Culture

Lomepal confronté à une nouvelle procédure judiciaire pour viol

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Deux femmes ont déposé une plainte avec constitution de partie civile pour relancer l’enquête concernant le rappeur, après un premier classement sans suite de leurs accusations.

Deux femmes ayant antérieurement porté plainte pour viol contre le rappeur Antoine Valentinelli, connu sous le nom de Lomepal, viennent d’engager une nouvelle procédure judiciaire. Cette démarche vise à obtenir la désignation d’un juge d’instruction, après le classement sans suite de leurs premières plaintes par le parquet de Paris en janvier dernier. Les autorités judiciaires avaient alors estimé que les faits reprochés n’avaient pu être clairement établis au cours des investigations préliminaires.

L’avocate des deux plaignantes, Me Frédérique Pollet Rouyer, considère que l’enquête initiale n’a pas suffisamment examiné les contradictions présumées dans les déclarations de l’artiste et de son entourage. Une troisième femme, dont la plainte avait également été classée, a pour sa part choisi de ne pas participer à cette nouvelle action en justice, selon les informations communiquées par son conseil.

La première plaignante, Miranda Starcevic, âgée de 32 ans, accuse le musicien de violences sexuelles survenues en mars 2017 à New York. Elle décrit des actes de contrainte physique et des violences survenus après un rapport initialement consenti. La seconde requérante, qui souhaite préserver son anonymat, évoque des faits similaires datant de janvier 2017, affirmant avoir été agressée pendant son sommeil.

La défense de Lomepal maintient son silence sur cette affaire, rappelant que le dossier a déjà fait l’objet d’un examen approfondi par la justice. L’artiste avait précédemment nié toute accusation de violence lors de ses auditions, qualifiant les allégations de mensongères.

Les deux plaignantes justifient leur nouveau recours par la cohérence de leurs témoignages respectifs, qui présenteraient des similitudes dans la description des faits. Elles soulignent notamment la soudaineté des violences et leur décision commune de ne plus revoir l’artiste après les événements dénoncés. La procédure de constitution de partie civile devrait permettre la désignation quasi automatique d’un juge d’instruction chargé de conduire de nouvelles investigations.

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