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L’ex-otage française au Mali Sophie Pétronin en route pour la France

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Sophie Pétronin, la dernière otage française dans le monde, a recouvré la liberté au Mali et était attendue vendredi à la mi-journée en France, épilogue de près de quatre années de détention aux mains de jihadistes présumés.

L’avion transportant l’ex-otage française a quitté vendredi matin le Mali et doit se poser à 12h30 sur la base aérienne de Villacoublay, au sud de Paris, a indiqué l’Elysée. Sophie Pétronin y sera accueillie par le président Emmanuel Macron.

« Sa libération est un immense soulagement. Aux autorités maliennes, merci. Le combat contre le terrorisme au Sahel se poursuit », a réagi dès jeudi soir le président Emmanuel Macron sur Twitter.

Sophie Pétronin a été libéré jeudi en même temps qu’un prêtre et un jeune italien, ainsi que l’homme politique malien Soumaïla Cissé.

Les retrouvailles entre la septuagénaire et son fils Sébastien Chadaud, qui s’est battu depuis le début de la captivité de sa mère pour que son sort ne soit pas oublié, ont eu lieu jeudi soir à l’aéroport de Bamako, où les otages ont fait une première étape.

« Tu étais là à mes côtés en me disant: +tiens bon+ », peut-on l’entendre dire, la tête voilée recouverte d’un fin voile banc, à son fils, sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Les otages, aux mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une alliance de groupes jihadistes affiliée à Al-Qaïda, ont été reçus à la présidence malienne, où ils sont apparus en bonne santé.

Leur libération parachève une opération dont la genèse, le déroulement mais aussi les implications pour le gouvernement de transition au Mali sont entourés de vastes zones d’ombre.

Elle a coïncidé avec la remise en liberté entre dimanche et mardi de plusieurs dizaines de prisonniers que des responsables maliens, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ont présentés comme des jihadistes, mais dont l’identité et le profil n’ont pas été divulgués.

Rumeurs et confusion

Après quatre jours d’informations, de rumeurs et de confusion, la présidence malienne a rompu jeudi soir le silence observé par les autorités de Bamako, mais aussi de Paris. Elle « confirme la libération de M. Soumaïla Cissé et Mme Sophie Pétronin. Les ex-otages sont en route pour Bamako », a-t-elle indiqué sur Twitter.

Mme Pétronin et M. Cissé ont embarqué dans un avion à Tesssalit, ville du vaste nord désertique proche de la frontière algérienne, avant de retrouver les leurs à Bamako.

Peu après le tweet de la présidence malienne, le gouvernement malien a également annoncé la libération des Italiens Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli. Jamais leurs noms n’étaient apparus jusqu’alors publiquement dans ces rumeurs et négociations de libération.

Singulièrement, le gouvernement a indiqué que la libération des quatre otages remontait à mardi. En fait, a ainsi déclaré Soumalia Cissé aux médias, c’est même lundi que « nous avons été informés que nous (étions) libres ».

Sophie Pétronin, 75 ans, avait été enlevée le 24 décembre 2016 à Gao (nord du Mali), où elle vivait et dirigeait depuis des années une organisation d’aide à l’enfance.

« Pour le Mali, je vais prier, implorer les bénédictions et la miséricorde d’Allah, parce que je suis musulmane. Vous dites Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous », a-t-elle dit.

Pier Luigi Maccalli, installé depuis onze ans au Niger, avait été enlevé en 2018 à son domicile de Bamoanga (sud-ouest du Niger), proche du Burkina Faso.

Il est apparu pour la première fois dans une vidéo tournée en mars 2020, en compagnie d’un compatriote, Nicola Chiacchio, a indiqué un journal privé nigérien. Nicola Chiacchio, jusqu’alors inconnu, a été présenté par les médias comme un jeune homme ayant disparu dans le nord du Mali en février 2019 alors qu’il voyageait à vélo.

Quant à Soumaïla Cissé, 70 ans, figure de l’opposition malienne, il avait été enlevé le 25 mars alors qu’il faisait campagne pour les élections législatives dans la région de Tombouctou (nord-ouest).

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Économie

GiFi arrache un soutien de ses banques pour assurer son avenir

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GiFi arrache un soutien de ses banques pour assurer son avenir

Dans un contexte de difficultés financières, GiFi sécurise un appui bancaire pour sa restructuration. Une nouvelle gouvernance est mise en place pour piloter le futur de l’entreprise.

Le groupe de magasins GiFi, qui emploie 6.000 personnes, a réussi à rallier ses banques autour d’un plan de restructuration ambitieux. Cette initiative vise à assurer la pérennité de l’entreprise en instaurant une gouvernance renouvelée et en définissant une feuille de route stratégique pour les trois années à venir.

Philippe Ginestet, le fondateur de 70 ans de cette chaîne de magasins, annonce son retrait des fonctions opérationnelles, cédant la place à un directoire. « Je quitte mes fonctions opérationnelles avec le sentiment du devoir accompli », déclare-t-il dans un communiqué. Il devient président du conseil de surveillance, tandis que la holding GFG, qu’il contrôle à 60%, reste l’actionnaire majoritaire.

Cette restructuration, qui inclut un plan stratégique de trois ans, vise à redonner un souffle au groupe. L’avocat de GiFi, Me Christophe Dejean, souligne que la conversion partielle de la dette en capital et l’abandon de créances par les banques sont des éléments clés pour la pérennité de la société. Ces mesures, couplées à un apport financier de 100 millions d’euros par M. Ginestet et à des facilités accordées par l’État, offriront à GiFi la flexibilité nécessaire pour poursuivre sa stratégie à court terme.

Les syndicats, bien que conscients des enjeux, expriment un certain soulagement quant au maintien de l’ancrage de l’entreprise à Villeneuve-sur-Lot. Franck Virlogeux, délégué Force ouvrière, se félicite de cette décision qui préserve l’identité locale de l’entreprise. Cependant, ils restent vigilants sur les implications sociales de ce plan financier, anticipant des mesures de réduction d’effectifs.

L’accord de restructuration doit encore être validé par le tribunal de commerce de Toulouse, mais il représente un tournant décisif pour GiFi. Ce plan de renouveau, encore en construction, met l’accent sur l’innovation, le positionnement prix et des économies dans les domaines du marketing et de la logistique. La concurrence accrue, notamment de la part de chaînes comme Action ou de plateformes en ligne comme Temu, ainsi que des difficultés opérationnelles liées à un changement de système informatique, ont mis à mal les performances financières de l’entreprise ces dernières années.

Avec un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en 2024, GiFi doit désormais naviguer dans un marché en pleine évolution, tout en assurant la stabilité et la croissance pour ses employés et ses partenaires.

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Économie

Électricité: la facture baissera de 15% pour la plupart des ménages au 1er février

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Électricité: la facture baissera de 15% pour la plupart des ménages au 1er février

À partir du 1er février, une réduction significative des coûts de l’électricité est annoncée pour les ménages et les petites entreprises.

Après une période marquée par des augmentations continues, les consommateurs d’électricité en France vont bénéficier d’une baisse notable de leurs factures dès le mois prochain. Cette diminution, la première en une décennie, s’élèvera à 15 % pour la majorité des ménages souscrits aux tarifs réglementés, touchant ainsi plus de 24 millions de foyers. Ce changement intervient malgré une augmentation des taxes et des coûts de distribution de l’électricité.

La baisse des tarifs est principalement due à la chute des prix de l’énergie sur les marchés européens, qui permet de compenser les hausses des taxes et des coûts d’acheminement. Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE), a souligné que cette réduction était inattendue, étant donné que les prévisions initiales tablaient sur une baisse de 14 %. La facture moyenne d’un ménage de quatre personnes en maison individuelle pourrait ainsi diminuer de 651 euros par an, tandis qu’un foyer de trois personnes en appartement verrait une économie de 389 euros, et un couple sans enfant, une réduction de 107 euros.

Cette mesure profite également aux petites et moyennes entreprises (PME), y compris celles à forte consommation énergétique, qui pourront souscrire à des contrats au tarif réglementé dès le 1er février. Cependant, pour les 10 millions de particuliers ayant opté pour des offres de marché, l’impact de cette baisse dépendra des décisions de leurs fournisseurs, qui ont la liberté de répercuter ou non les augmentations des taxes et des coûts d’acheminement.

Le sujet des tarifs de l’électricité a été au cœur des débats politiques récents, ayant même contribué à la chute du gouvernement précédent. La pression politique, notamment de la part du Rassemblement national, a contraint le gouvernement à revoir ses plans concernant l’augmentation de la taxe sur l’électricité, initialement prévue pour rapporter 3,4 milliards d’euros. Le nouvel exécutif a décidé de maintenir la taxe à son niveau d’avant-crise, ajusté pour l’inflation, ce qui signifie que l’accise remontera à 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers.

En outre, la CRE a pris des mesures pour amortir l’impact des hausses des coûts de transport et de distribution de l’électricité, le Turpe, en les reportant et en les avançant de manière à ce qu’elles soient moins ressenties par les consommateurs. La prochaine augmentation des tarifs n’est pas attendue avant août 2026, offrant ainsi un répit aux foyers et aux entreprises dans un contexte économique incertain.

Cette réduction des tarifs réglementés de l’électricité marque une victoire pour les consommateurs français, leur offrant un soulagement financier significatif dans un climat où les dépenses énergétiques sont scrutées de près.

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Économie

En 2025, l’État va prendre un milliard d’euros aux mutuelles

### Le gouvernement prévoit une contribution exceptionnelle des mutuelles pour combler le déficit de la Sécurité sociale

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En 2025, l'État va prendre un milliard d'euros aux mutuelles

En 2025, l’État envisage de prélever un milliard d’euros sur les mutuelles pour financer le budget de la Sécurité sociale, suscitant des inquiétudes sur une éventuelle hausse des cotisations en 2026.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2025 met en lumière une nouvelle mesure fiscale qui pourrait peser sur les mutuelles. Selon des informations relayées par Le Parisien, le gouvernement envisage de réclamer une contribution exceptionnelle d’environ un milliard d’euros aux complémentaires santé. Cette décision intervient dans un contexte où le déficit de la Sécurité sociale se creuse, et où les pouvoirs publics cherchent activement des sources de financement pour y remédier.

Cette annonce fait suite à la déclaration de politique générale de François Bayrou, qui avait initialement envisagé une augmentation de la participation des mutuelles au remboursement des soins, mais qui y a finalement renoncé. Face à ce revirement, le gouvernement se tourne vers une autre solution pour combler le déficit. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a justifié cette mesure en soulignant que « les mutuelles ont déjà augmenté et l’État leur demande la restitution de cette somme ».

L’inquiétude majeure pour les assurés est la potentielle répercussion de cette contribution sur le coût des mutuelles. Une étude annuelle de la Mutualité Française, publiée en décembre, a déjà révélé une augmentation des tarifs des mutuelles de 6 % en 2025. Cette hausse était justifiée par l’augmentation des coûts de santé, la revalorisation des consultations médicales, et un transfert de charge de 5 % des consultations et des médicaments, prévu dans le précédent PLFSS.

L’ajout de 100 millions d’euros dans le nouveau PLFSS pourrait exacerber cette tendance. Cependant, le ministère de la Santé, par la voix de Catherine Vautrin, s’est engagé à veiller à ce que cette contribution ne soit pas directement répercutée sur le tarif des mutuelles pour les usagers. Elle a affirmé, lors d’une interview sur BFMTV-RMC, que « l’État sera extrêmement vigilant pour que cette mesure ne se traduise pas par une hausse des cotisations pour les assurés ».

Si cette contribution exceptionnelle vise à renflouer les caisses de la Sécurité sociale, son impact sur le budget des ménages reste à surveiller de près. Les débats à l’Assemblée nationale autour de ce budget promettent d’être animés, alors que les Français s’interrogent sur la pérennité et le coût de leur couverture santé.

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