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Les ours d’Alaska en lice pour le titre de champion de corpulence

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Un événement en ligne insolite, la « Fat Bear Week », captive un public international. Ce concours annuel célèbre la capacité des plantigrades à se préparer pour l’hibernation.

L’événement a débuté cette semaine, offrant une pause divertissante dans l’actualité. Des centaines de milliers de personnes suivent avec attention cette compétition unique qui vise à désigner l’ours brun ayant le plus gagné en masse corporelle.

Initialement conçue sur le ton de la plaisanterie en 2014 par le parc national de Katmai, l’initiative avait pour objectif de sensibiliser le public à la protection de la faune. Elle est devenue au fil des ans un rendez-vous incontournable, dont l’audience ne cesse de s’élargir.

Les participants observent, via une webcam installée près d’une rivière du parc, le comportement des ours qui s’alimentent intensément. Ces mammifères peuvent consommer jusqu’à 45 kilogrammes de saumon par jour afin d’emmagasiner les réserves nécessaires pour la saison hivernale.

Sur la base de ces images et de clichés pris en début de saison, les internautes sont invités à voter pour l’animal ayant connu la plus forte prise de poids. Le tournoi fonctionne sur un principe de duels successifs. L’édition précédente a rassemblé près de 1,2 million de votes provenant d’une centaine de nations, une participation bien supérieure aux modestes débuts de l’opération.

L’an dernier, la ourse baptisée « 128 Grazer » avait créé la surprise en devenant la première mère à remporter la compétition. La question de sa possible reconquête du titre ajoute un suspense supplémentaire à cette édition.

Au-delà du divertissement, cet événement permet de mieux comprendre la biologie remarquable de l’ours brun. Son physique impressionnant en fin d’été contraste avec sa silhouette amaigrie au printemps. Durant la période estivale et automnale, les spécimens du parc peuvent augmenter leur poids de près de la moitié.

Cette prise de masse est vitale pour survivre à l’hibernation, une période de cinq mois durant laquelle l’animal ne se nourrit pas, ne boit pas et n’élimine aucun déchet. L’organisme puise alors dans les réserves de graisse et recycle les protéines issues de l’urée, permettant ainsi de préserver la masse musculaire.

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