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Les incendies font rage en Turquie et en Grèce, transformée en « poudrière »

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Plusieurs régions de Grèce continuaient de flamber vendredi, après une semaine de canicule qui a transformé ce pays en « poudrière », tandis que la Turquie était confrontée à une situation tout aussi critique.

D’épaisses volutes de fumée s’échappaient toujours vendredi soir d’un important foyer qui s’était déclaré mardi au nord d’Athènes et a repris avec virulence jeudi au pied du mont Parnès.

« Nous étouffons de nouveau car il y a une violente reprise du feu », a déclaré vendredi soir Spyros Vrettos, le maire d’Acharnes, une commune située à 30 km de la capitale grecque. « Nous sommes très inquiets », a-t-il dit sur Skai TV, au moment où le feu s’étendait vers le nord-est.

Le village d’Afidnes a été toute la nuit la proie des flammes, laissant un spectacle de désolation, voitures calcinées, maisons détruites, arbres noircis, ont constaté des journalistes.

Non loin, à Krioneri, maisons, entreprises et usines ont brûlé. « Le feu est incontrôlable. Je n’ai pas envie de partir, toute ma vie est ici », raconte Vassiliki Papapanagiotis.

Une partie de l’autoroute reliant le nord au sud de la Grèce y a été coupée par précaution tandis que 2.000 migrants ont été évacués du camp proche de Ritsona. Vendredi soir, le centre de rétention d’Amygdaleza a également été vidé de se occupants.

Au moins 450 pompiers grecs s’efforçaient de venir à bout du feu, aidés de moyens aériens et terrestres, et de collègues français, suédois, roumains, suisses, israéliens et chypriotes.

 « Situation critique »

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a qualifié la situation d' »extrêmement critique » face aux dizaines d’incendies qui ravagent la Grèce depuis le 27 juillet sous l’effet de températures caniculaires.

« Nous sommes confrontés à des conditions sans précédent, plusieurs jours de canicule ont transformé tout le pays en poudrière », a-t-il ajouté jeudi soir dans une allocution télévisée.

Un rapport préliminaire de l’ONU auquel a eu accès qualifie le pourtour méditerranéen de « point chaud du changement climatique » qui connaîtra d’importantes vagues de chaleur et de sécheresse ainsi que des incendies alimentés par une hausse des températures.

Avec un mercure oscillant entre 40 et 45 degrés, la Grèce et la Turquie connaissent une canicule exceptionnelle, la « pire » pour les Grecs en trois décennies, selon M. Mitsotakis.

Dans ces deux pays voisins, les forêts flambent depuis dix jours, le feu dévastant habitations et entreprises et forçant à l’évacuation de centaines d’habitants des régions touchées et de touristes.

Du côté turc de la mer Egée, 208 feux ont été dénombrés depuis fin juillet, dont 12 étaient toujours actifs vendredi, 196 ayant été maîtrisés, selon la présidence turque.

Du côté grec, le vice-ministre de la Protection civile, Nikos Hardalias a estimé vendredi soir que 64 des 154 feux dénombrés dans la journée continuaient de faire rage.

Huit personnes sont mortes et des dizaines ont été hospitalisées dans le sud de la Turquie.

En Grèce, un habitant du nord d’Athènes a été tué par la chute d’un poteau électrique et un industriel est mort d’un arrêt cardiaque dans son usine de Krioneri tandis que tout brûlait autour. 18 personnes ont été blessées, dont deux pompiers volontaires dans un état critique.

« Un moment très triste »

« C’est un moment très triste », a confié Konstantinos Konstantinidis, un habitant de Kourkouloi, l’un des 20 villages évacués de l’île grecque d’Eubée, à 200 km à l’est de la capitale grecque.

Dans le sud du Péloponnèse, plus de 5.000 habitants de la ville de Gytheio et de touristes ont aussi été priés de quitter leur logement et de se diriger vers une cité voisine, selon la chaîne de télévision publique ERT. « Le feu approche de la ville, la situation est encore très difficile », a dit à l’ANA Theodoros Veroutis, le préfet adjoint de la région.

En Turquie, sur le port d’Oren, Hulusi Kinic a refusé jeudi de suivre les centaines de villageois évacués par la mer des abords de la centrale thermique de Milas, dans le sud-ouest.

« Où voulez-vous qu’on aille à notre âge ? », demande ce retraité de 79 ans.

Le feu qui s’était dangereusement approché de cette centrale, dont l’enceinte abrite des milliers de tonnes de charbon, a été éteint, a annoncé la municipalité de Mugla.

La lutte se poursuivait vendredi dans cinq provinces de Turquie, dont les régions touristiques d’Antalya et de Mugla, où d’autres évacuations ont eu lieu, selon la chaîne de télévision NTV.

A Athènes, des SMS d’alerte prévenaient les voyageurs et les Grecs du « danger extrême d’incendies dans les prochains jours ».

Les autorités interdisent « l’accès aux forêts » et conseillent d' »éviter tout déplacement » en raison de la pollution atmosphérique dans la capitale.

L’observatoire d’Athènes a prévenu que la qualité de l’air y était « mauvaise ». Le visage couvert pour se protéger des particules nocives, quelques touristes ont bravé l’atmosphère étouffante pour grimper à l’Acropole, avant sa fermeture à midi pour cause de canicule.

 

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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