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Faits Divers

Émotion et adieu à Dominique Bernard, l’enseignant victime de l’attentat jihadiste d’Arras

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Émotion et adieu à Dominique Bernard, l'enseignant victime de l'attentat jihadiste d'Arras

Funérailles solennelles pour un homme discret, honoré par une nation en deuil.

Dominique Bernard, un enseignant discret et passionné, poignardé à mort par un ancien élève lors d’un attentat jihadiste devant son collège-lycée d’Arras, a été enterré en grande pompe jeudi, en présence de près d’un millier de personnes. Sa famille, ses collègues et des personnalités politiques ont rendu hommage à l’homme qui « n’aimait pas la foule et les honneurs ».

« Sensible et discret, il n’aimait pas le bruit et la fureur du monde. Il aimait profondément ses filles, sa mère et sa sœur. Nous nous aimions », a déclaré son épouse Isabelle, également enseignante, devant une foule émue dans la cathédrale d’Arras. Parmi les présents figuraient le chef de l’État Emmanuel Macron, son épouse Brigitte, et le ministre de l’Éducation Gabriel Attal.

La Première dame a souligné que Dominique Bernard détestait les foules, les honneurs, et les cérémonies officielles. Elle a évoqué les nombreux artistes qu’il affectionnait, de Gracq à Baudelaire en passant par Kubrick et Le Titien.

La cérémonie, présidée par l’évêque d’Arras Mgr Olivier Leborgne, a été retransmise sur un grand écran sur une place du centre-ville, où près de 600 personnes se sont recueillies. Certaines se sont enlacées avec leurs proches, d’autres tenaient une rose blanche à la main. Une grande photo de l’enseignant était affichée sur la façade de l’hôtel de ville.

Des collègues de Dominique Bernard ont partagé leurs souvenirs de l’enseignant. Une collègue, Aurélie, a évoqué le fait qu’elle voit encore sa silhouette dans la salle des professeurs, sa chemise, le gobelet qu’il tenait, et son sourire malicieux lorsqu’il avait quelque chose d’amusant à dire.

Dominique Bernard, décédé à l’âge de 57 ans, a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur par la présidence de la République, selon un décret paru jeudi au Journal Officiel. Le chef de l’État s’est entretenu avec sa famille avant la cérémonie.

Le parvis de la cathédrale a été couvert de bouquets de roses en hommage à l’enseignant. Le cercueil a été accueilli par une trentaine d’enseignants et d’agents du collège-lycée Gambetta, où le drame a eu lieu.

Plusieurs de ses anciens élèves étaient également présents pour rendre hommage à leur professeur. Maxime, un de ses anciens élèves, témoigne avec émotion : « M. Bernard était gentil, passionné, il aimait nous faire découvrir la littérature, il avait toujours des petites choses en plus à nous dire sur les auteurs qu’il nous présentait. » Un autre élève, Mattheo Tenti, 18 ans, se souvient de lui comme « un prof vraiment sociable, relax, toujours à l’écoute des élèves quand il y avait des problèmes. Une belle personne. »

Le meurtre de Dominique Bernard, survenu le 13 octobre, presque trois ans jour pour jour après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty en région parisienne par un jeune homme radicalisé, a suscité une onde de choc, en particulier parmi les enseignants.

Une minute de silence a été observée lundi dans tous les collèges et lycées de France en mémoire de Dominique Bernard et de Samuel Paty.

La mère et la sœur de l’enseignant, issus d’une famille catholique pratiquante, ont exprimé leur espoir dans un entretien à l’hebdomadaire chrétien La Vie, que ce drame soit « le dernier » et qu’il serve de « déclic » pour que la France demeure une terre d’accueil malgré les défis sécuritaires.

La France est passée en alerte « urgence attentat » dès le soir de l’attaque, menée par Mohammed Mogouchkov, un Russe de 20 ans radicalisé se revendiquant de l’organisation État islamique. L’attaque avait également blessé trois autres hommes, dont deux grièvement, qui sont maintenant hors de danger. Mohammed Mogouchkov a été inculpé pour assassinat en lien avec une entreprise terroriste et placé en détention mardi soir. Son frère de 16 ans est accusé de complicité, et un cousin de 15 ans est poursuivi pour abstention volontaire d’empêcher un crime. Tous étaient fichés pour radicalisation, et les autorités suivaient Mohammed Mogouchkov depuis la fin du mois de juillet en raison de ses liens familiaux avec des individus radicalisés.

Les meurtres à Bruxelles, revendiqués par un Tunisien abattu par la police, ont ajouté à l’inquiétude face à la menace terroriste en Europe.

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l’agresseur neutralisé par balle

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l'agresseur neutralisé par balle

Un policier a été blessé au couteau jeudi soir à Paris par un individu qui a ensuite été grièvement blessé par balle par un autre agent. L’incident s’est produit près des Champs-Élysées, suscitant une réponse massive des forces de l’ordre.

Jeudi soir, un policier parisien a été attaqué au couteau par un individu, ce dernier étant ensuite grièvement blessé par un autre agent. Selon une source policière, l’agresseur avait été refoulé d’une boutique Louis Vuitton avant de prendre la fuite, un couteau à la main. Lors de son arrestation, l’homme a fait volte-face et blessé un policier à l’oreille.

L’agent blessé appartient à la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre sur les réseaux sociaux, soulignant l’efficacité de l’intervention des policiers.

La scène s’est déroulée non loin des Champs-Élysées, où un impressionnant dispositif de sécurité a été rapidement mis en place. Des camions de déminage et plusieurs véhicules de gendarmerie et de police ont encerclé la zone, la rendant inaccessible aux passants.

Selon Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIe arrondissement, l’individu, soupçonné de vol à la tire, a résisté à son arrestation en blessant un policier au bras avec un couteau. En réaction, un collègue a riposté par balle, atteignant l’assaillant à l’abdomen. L’homme a été réanimé sur place avant d’être transporté à l’hôpital.

Linda Kebbab, secrétaire nationale du syndicat de police Un1té, a salué le sang-froid et le professionnalisme du policier qui a neutralisé l’assaillant, notant que ce dernier n’était sur le terrain que depuis deux jours.

Cet incident survient à seulement huit jours de l’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, un événement pour lequel la capitale prévoit de déployer un important dispositif de sécurité.

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